Depuis plusieurs mois, le débat fait rage entre pro-avions et anti-avions sur l’avenir du secteur de l’aéronautique. Deux voies s’affrontent : technologie salvatrice ou décroissance nécessaire. Or, le constat est toujours le même : face au réchauffement climatique, le secteur aéronautique doit agir et faire sa part pour diminuer ses émissions carbone et ses pollutions.
Plutôt que d’opposer ces deux voies, l’association Notre choix et le collectif PAD (Pensons l’aéronautique pour demain) se sont alliés pour inviter des spécialistes à venir exposer leurs propositions répondant à ces défis et dessiner les contours d’une transition équitable pour les travailleurs du secteurs. Ils organisent ensemble les Assises de l’aviation à Toulouse puis à Paris, et en ligne du 17 au 26 septembre. Objectif ? Bâtir une contre-proposition à la proposition unique de « l’avion vert ».
Les organisateurs :
« Notre choix ». Basée en région parisienne, cette association a pour double objectif de fédérer les acteur ices œuvrant en faveur d’une décroissance réfléchie du secteur aérien entre elles et eux et avec les porteurs d’initiatives pour un transport aérien décarboné, et d’accélérer de nouveaux récits de voyage afin que le changement s’opère du côté de la demande (citoyen nes).
PAD (Penser l’aéronautique pour demain). Basé en région toulousaine, capitale européenne de l’aéronautique, le collectif PAD réunit des syndicats et associations qui défendent, pour préserver l’environnement, l’emploi, et les savoir-faire « une reconversion partielle du secteur […], tout autant qu’une diversification de ses activités » .
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Photo : CC miquelom