Démocratie

Démocratie

Répression

Comment polices française et allemande coopèrent pour emprisonner des activistes sur de simples soupçons

Par Rachel Knaebel

Le ministère de l’Intérieur allemand a officiellement admis avoir fourni aux autorités françaises, en prévision du G7, une liste de personnes fichées pour leur proximité avec des mouvements contestataires. Peu avant le sommet, trois jeunes Allemands ont été arrêtés en France et condamnés pour « groupement en vue de commettre des violences ou dégradations ».

Surveillance

Pegasus, ce logiciel israélien dont les gouvernements sont friands pour espionner leurs opposants

Par Eléonore Hughes

Elle est accusée d’être mêlée à l’affaire Khashoggi, d’être responsable du hackage de Whatsapp révélé il y a peu, l’un de ses logiciels espions est utilisé pour surveiller des défenseurs des droits humains un peu partout dans le monde… Amnesty International la qualifie d’« entreprise incontournable pour les violeurs des droits humains ». La société israélienne NSO Group est la cible d’actions en justice pour avoir fabriqué et vendu un spyware à des gouvernements qui l’utilisent pour surveiller dissidents et journalistes, voire les assassiner.

Mobilisation

Forte de son succès, la bataille contre Linky pourrait s’étendre à toute la « société connectée »

Par Nicolas Bérard (L’âge de faire)

Le déploiement du compteur électronique et connecté Linky par la société Enedis (ex-ERDF) suscite une résistance populaire dont l’ampleur surprend jusqu’aux militants eux-mêmes. Alors que les collectifs engagés contre son installation enregistrent leurs premières victoires, certains pensent déjà au coup d’après : étendre cette lutte à celle, plus globale, contre la société du tout-connecté. Un article de notre partenaire L’âge de faire.

Consommation et surveillance

Big data, multiplication des antennes et des ondes : bienvenue dans le monde merveilleux de la 5G

Par Leila Minano

C’est un nouvel eldorado pour les opérateurs de téléphonie et la Commission européenne. Celle-ci y voit la promesse d’une forte croissance et de centaines de milliers d’emplois d’ici 2025. La 5G fait fantasmer, avec son débit ultra-rapide, la possibilité de développer des millions d’objets connectés « intelligents », et les milliards de données qu’elle permettra de collecter. Au delà de la mise en scène marketing, son utilité et ses retombées économiques réelles n’ont rien d’une évidence. Pour déployer le réseau, les antennes-relais devront être bien plus nombreuses, avec toutes les interrogations que suscitent les effets sanitaires d’une densification des ondes. Le collectif de journalistes Investigate Europe, partenaire de Basta!, a mené l’enquête.

Big Data

Comment La Poste tente de constituer une base de données géante sur « tous les Français »

Par Le Postillon

Une entreprise française sait beaucoup de choses sur vous : où vous habitez, quand vous déménagez, de combien de membres se compose votre famille, quel type de colis vous recevez et de qui… Cette entreprise, c’est La Poste, déjà connue pour revendre des fichiers d’adresses à des entreprises pour leurs prospections commerciales. Un nouveau cap pourrait être franchi : La Poste a racheté une start-up grenobloise spécialisée dans l’intelligence artificielle, qui permet de collecter et d’organiser des milliards de données personnelles. Le Postillon, journal local isérois partenaire de Basta!, a enquêté sur ces pratiques. Ou comment l’ex-établissement public utilise sa position pour s’approprier un gigantesque patrimoine de données privées.

Démocratie

Grand débat : pourquoi la plateforme de consultation en ligne est vivement critiquée pour son opacité

Par Rachel Knaebel

Comment seront traitées et hiérarchisées les contributions des citoyens au grand débat ? Les outils numériques utilisés sont-ils transparents ? Des lobbies ou groupes de pression sont-ils en mesure d’influencer la synthèse de proposition qui sera rendue publique ? Les opinions émises risquent-elles de servir à des campagnes de manipulation à l’approche des élections européennes ? Plusieurs acteurs du numérique critiquent vivement le choix qui a été fait par le gouvernement et son prestataire, la startup Cap collectif qui gère la plateforme du grand débat. Pourtant, des outils transparents, qui permettent une véritable appropriation démocratique, existent.