Démocratie

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Élections allemandes

Salaire minimum, accueil des migrants, sortie du nucléaire, mariage gay : Angela Merkel serait-elle de gauche ?

Par Rachel Knaebel

Les Allemands sont appelés aux urnes le 24 septembre pour renouveler leur Parlement. Angela Merkel a toutes les chances de remporter un quatrième mandat. Quel est le secret de cette longévité ? Conservatrice, prônant l’austérité en Europe avec les terribles conséquences sociales que l’on sait, sa politique ne peut cependant se résumer à cette dimension. C’est sous son gouvernement que l’Allemagne est sortie du nucléaire, que les énergies renouvelables se sont multipliées, qu’un salaire minimum a enfin été instauré, que des centaines de milliers de migrants ont été accueillis, que le mariage gay a été voté. Angela Merkel serait-elle finalement de gauche ? Basta! a posé cette question provocatrice aux mouvements sociaux allemands.

National-libéralisme

Trump, Poutine, Erdogan, Le Pen : « C’est le nationalisme pour les pauvres et le libéralisme pour les riches »

Par Maxime Combes

S’adapter à la mondialisation, ou accepter le repli identitaire des Trump, Wilders et Le Pen ? Nombreux sont ceux qui réduisent le champ des possibles à ces deux seules options, convoquant le Brexit ou l’élection du président américain pour justifier le vote utile et disqualifier celles et ceux qui sont en recherche d’une alternative. Dans un essai décapant, le politologue Jean-François Bayart, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l’étude des État-nations, montre au contraire comment la globalisation et le repli national-identitaire, loin d’être antagoniques, fonctionnent ensemble, enfermant nos sociétés dans une impasse, dont il est urgent de sortir par la construction d’« un nouvel universalisme politique ».

Lobbying

De François Fillon à Benoît Hamon, que déclarent les parlementaires comme conflits d’intérêts potentiels ?

Par Olivier Petitjean, Rachel Knaebel

La transparence de la vie politique a ses limites, comme le montre à nouveau le cas de François Fillon et de ses discrètes activités de sa société de conseil 2F. Le candidat de la droite n’est pas le seul à conseiller des multinationales et à en tirer de substantiels revenus : lobbyistes, avocats, dirigeants d’entreprises peuplent les bancs du Parlement. Quels sont les intérêts qu’ils déclarent ? Ont-ils mis fin à leurs activités une fois élus ou sont-elles jugées compatibles avec leur mandat ? Animent-ils des clubs parlementaires en lien avec ces intérêts privés qui sont aussi les leurs ?