Démocratie

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Grandes fortunes

Albert Frère, l’homme qui valait 5 milliards, gagnés de la sidérurgie belge à la guerre en Syrie

Par Olivier Petitjean

Albert Frère, l’homme le plus riche de Belgique, est décédé le 3 décembre. Il avait 92 ans. Après avoir engrangé de larges profits sur fond de déclin de la sidérurgie wallonne au tournant des années 1970 et 1980, il s’est taillé un rôle international en nouant des liens étroits avec les entreprises du CAC40 et en revendant les fleurons belges à des multinationales françaises. Avec de nombreux scandales au passage. Portrait d’un milliardaire et de sa principale société, le Groupe Bruxelles Lambert.

Brésil

Ultra-libéral, pro-pesticides et climatosceptique : le nouveau gouvernement brésilien de Bolsonaro

Par Rachel Knaebel

Élu avec 55 % des voix le 28 octobre, le nouveau président du Brésil, Jair Bolsonaro entrera officiellement en fonction le 1er janvier prochain. Il a commencé à composer son gouvernement. Des généraux s’occuperont des ministères de la Défense et de l’Intérieur, un ultra-libéral, issu des « Chicago boys », siègera à l’Economie, une pro-pesticide, liée aux intérêts de l’agro-business, héritera de l’agriculture, un climato-sceptique pro-Trump dirigera la diplomatie… Panorama du futur gouvernement d’extrême-droite.

Inégalités

De Nutella à Chanel en passant par Dassault : les combines pour devenir milliardaire et le rester

Par Rachel Knaebel

Ils ont amassé des fortunes et incarnent les « premiers de cordée » chers à Emmanuel Macron. « Ils », ce sont les multi-milliardaires européens : Bernard Arnault (LVMH), Amancio Ortega (Zara), Stefan Quandt (BMW), les familles Bettencourt (L’Oréal) ou Kamprad (Ikea)... Comment ont-ils réussi à devenir ultra-riches et à le demeurer malgré les crises ? Evasion fiscale, opacité, accaparement des bénéfices, entre-soi familial : voici les huit combines pour devenir milliardaires et le rester.

Poussée autoritaire

Pourquoi oligarques et droites extrêmes prennent progressivement le pouvoir en Europe de l’Est

Par Rachel Knaebel

En comparaison de la Hongrie du président d’extrême-droite Victor Orban et de la Pologne du parti Droit et justice, la République tchèque fait peu parler d’elle. Pourtant, les élections législatives d’octobre dernier ont porté à la tête du gouvernement l’oligarque Andrej Babiš, une des personnalités les plus riches du pays qui a créé son parti il y a quelques années. Un « Donald Trump tchèque », qui n’hésite pas à instrumentaliser le pouvoir à des fins personnelles. Basta! a interviewé Jakub Patocka, journaliste et fondateur du site d’informations tchèque Deníku Referendum, auteur d’un ouvrage sur le parcours de l’oligarque de Prague.