« Pourquoi Basta! ? Je pourrais bien sûr évoquer la ligne éditoriale, l’originalité des sujets traités, un nombre de publications grandissant sur une question qui m’est chère, celle des droits des femmes, les articles en accès libre… Je soutiens et appelle à soutenir Basta! pour ces raisons, mais aussi parce que j’ai été scandalisée par les poursuites pour diffamation exercées par Vincent Bolloré à l’encontre des journalistes de la rédaction, et son acharnement à exercer toutes les voies de recours, suite à la publication de deux articles portant sur l’accaparement des terres en Afrique et en Asie par de grandes entreprises françaises (lire ici).
Quand on défend des femmes victimes de violences sexuelles, particulièrement dans le cadre du travail, et qu’on porte une parole publique sur le sujet, on doit régulièrement composer avec des menaces ou un risque de poursuites pour diffamation. Identifiant un sort commun entre journalistes engagé.es et militant.es associatifs.ives, j’ai assisté en soutien à la journée de procès à la 17e chambre du TGI de Paris. Et ce fut un grand moment, un grand procès où j’ai vu défiler à la barre des journalistes qui ressemblent à leurs articles : précis, compétents et intègres.
Je soutiens enfin Basta!, parce que le jour où l’AVFT attaquera pour harcèlement sexuel une entreprise appartenant à un oligarque de la presse, il fera partie des rares titres qui pourront en parler ! »
Marilyn Baldeck, déléguée générale de l’Association européenne contre les violences faîtes aux femmes au travail (AVFT)
Voir nos derniers articles sur la question des violences faites aux femmes :
* Les ordonnances mettent gravement en danger les victimes de harcèlement sexuel.
* Pour les 140 femmes tuées chaque année par leur conjoint, « aucun état d’urgence n’a jamais été déclaré »