Politique

Des médias libres s’associent pour porter un autre regard sur la campagne législative

Politique

par Rédaction

Porter un autre regard sur la campagne législative : c’est l’objectif du dossier numérique lancé par la Coordination permanente des médias libres, dont Basta! fait partie, et Médias citoyens. D’un côté, des enquêtes sur le monde politique ; de l’autre, des articles sur celles et ceux qui rêvent de faire de la politique autrement.

« J’ai rêvé d’un autre monde »… Perdu. Le spectacle que donne à voir la campagne électorale confirme, s’il en était besoin, que la démocratie ne saurait se résumer à l’exercice consistant à glisser de temps à autre un bulletin dans l’urne. Corruption, affairisme, scandales, extrémisme, intolérance, démagogie…

Alors on a rêvé d’une campagne « pas pareille » ! Sans fermer les yeux sur ce qui ne peut qu’inciter à aller à la pêche le dimanche. Mais en mettant en avant aussi ce qui laisse entrevoir d’autres possibles, des raisons d’espérer…

Le tiers secteur médiatique – canards déchaînés, radios libres, télés pas très cathodiques et pirates du web – a décidé de jouer les vigies citoyennes. D’où ce site internet, réalisé par la Coordination permanente des médias libres et Médias Citoyens.

Donner de la voix aux sans-voix

La coordination permanente des médias libres est née en 2014, en marge des rencontres des médias libres et du journalisme de résistance, à Meymac, en Corrèze. Elle regroupe une soixante de membres : journaux « pas pareils », radios associatives, télés libres, pirates du web, adeptes du participatif, de l’éducation aux médias, estimant qu’une autre information est possible et qu’une autre manière de la faire aussi.

En parallèle, « Médias Citoyens » est un réseau, initialement né en Rhône-Alpes et qui, depuis, s’est également structuré en Provence-Alpes Côtes d’Azur dont le but, en fédérant le « tiers secteur médiatique », est, pour ses différents membres, d’apprendre à mieux se connaître pour mieux se faire connaître et à mieux s’entendre pour mieux se faire entendre.

Malgré des modes de fonctionnement, des pratiques, des lignes, des statuts et des objets différents, ces médias se retrouvent dans l’idée qu’un média ne saurait se résumer à la production d’information et qu’il a éminemment une place dans la cité, ne serait-ce que par l’organisation et l’animation de débats, par l’éducation aux médias ou par la dimension participative d’un journalisme participatif qui donne de la voix aux sans-voix.

-> Le dossier numérique N’autre campagne est à lire ici.