Les habitant e s de la ZAD du Carnet ont été expulsé e s mardi 23 mars par un dispositif répressif important, mais la ZAD reste elle bien là et vivante avec ses 400 hectares de zone humide et sauvage, ainsi que tou te s ses habitant e s non humain e s !
Le projet d’aménagement du Carnet est actuellement suspendu, aucuns nouveaux travaux n’a pu avoir lieu depuis l’implantation de la ZAD du Carnet, aucune entreprise n’a manifesté l’envie de s’implanter au Carnet, grâce à la lutte que nous avons mené ensemble jusque là, mais il n’est pas annulé et nous devons resté
e s vigilant e s et mobilisé e s.Nous sommes tristes et en colère de l’expulsion des habitant
e s de la ZAD du Carnet, mais nous restons tou te s déterminé e s à continuer la lutte pour un Carnet libre et sauvage, sans projet du Grand Port, ni gestion « écologique » de la zone par ce même Grand Port.Nous proposons de se retrouver les 5 et 6 juin pour un week-end de mobilisation festive afin d’enterrer définitivement le projet.
Dimanche 6 juin
14h00 - Manifestation pour l’abandon définitif du projet. Rendez-vous dans le bourg de Frossay
Pour les personnes venant de loin, des informations sur l’hébergement seront à venir très prochainement sur zadducarnet.org ou stopcarnet.fr.
Afin de limiter les risques liés au Covid sur place, nous avons avons prévu du gel hydroalcoolique et demandons à chacun et chacune d’apporter un masque et de le porter en intérieur. Nous tenons à nous excuser auprès des personnes ne pouvant prendre le risque de venir à cause de nos moyens anti-covid.
Tant que le projet du Grand Port ne sera pas abandonné, il continuera de nous trouver sur son chemin pour l’empêcher de bétonner l’Ile du Carnet !
Nous sommes tou
te s des enfants du Carnet !Le collectif Stop Carnet et la Zad du Carnet
Pour en savoir plus :
– le site de la zad du Carnet
– l’événement facebook
– l’affiche à télécharger
Crédit photo © Samy Archimède
– Dans l’estuaire de la Loire, « on bétonne d’abord, on réfléchit après », le 5 octobre 2020
– À la Zad du Carnet : « Je n’ai pas l’heure mais j’ai le temps », le 24 décembre 2020