Cinéma

Kabullywood, l’histoire de jeunes Afghans avides de culture et de liberté

Cinéma

par Rédaction

Kabullywood, c’est l’histoire d’une bande d’amis, dans leur vingtaine, qui aiment le cinéma, veulent en voir et veulent en faire. Jusqu’ici, rien d’exceptionnel. Mais ces jeunes vivent à Kaboul, en Afghanistan. Les lieux de loisirs, les cafés, sont la cibles d’attentats des talibans, même plus de 15 ans après la chute officielle de leur régime, et la pauvreté menace de toutes parts. Mais ils n’abandonnent pas. Le quatuor, trois garçons et une fille, trouvent un grand cinéma abandonné. Avec l’ancien projectionniste, qui y vit dans le dénuement, entouré d’orphelins, ils entreprennent de le rénover, d’y faire un lieu de projection, de concerts, de culture. Le film sort le 6 février.

Cette histoire, le réalisateur français vivant en Jordanie Louis Meunier la raconte de manière mi-documentaire, mi-fictionnelle, aux côtés de jeunes Afghans avides de culture et de liberté dans la vraie vie, qu’il a rencontrés à Kaboul. Le film, fruit d’un travail de plus cinq ans, sort le 6 février sur les écrans. Il traite aussi des difficiles rapports au sein des familles en Afghanistan, des pères autoritaires, des frères violents. Comme celui de la jeune femme, qui s’oppose à ce qu’elle puisse sortir seule de la maison. Ou le père d’un des garçons, qui le pousse sans cesse à se marier au plus vite. Une chape de plomb politique et sociale qui est bien réelle dans le pays. Certains des acteurs du films ont dû, depuis, s’exiler.

Kabullywood , un film de Louis Meunier, musique de Orange Blossom. Avec Roya Heydari, Omid Rawendah, Ghulam Reza Rajabi, Mohammed Shaghasy. En salle ce mercredi 6 février 2019. Plus de renseignements ici.