Santé

Les incinérateurs, facteurs de risque de cancer

Santé

par Nolwenn Weiler

« De nouveaux arguments épidémiologiques en faveur de l’influence
possible d’une exposition environnementale à des agents chimiques, de faible intensité et prolongée, sur la fréquence des cancers
 » : c’est l’une des conclusions de l’étude de l’Institut de veille sanitaire (InVS), publiée le 17 février dernier, sur l’imprégnation par les dioxines des populations vivant à proximité des incinérateurs. Il y a un an, déjà, une étude de l’InVS avait, discrètement, révélé des risques statistiquement significatifs d’apparition de certains cancers pour les populations vivant à proximité des incinérateurs. Le Centre national et indépendant d’information sur les déchets (Cniid), qui se satisfait de la publication, très attendue, de cette nouvelle étude, rappelle que « de nombreuses incertitudes planent encore sur les effets à long terme des incinérateurs », notamment sur les émissions de particules ultrafines et de nano particules. La recherche de solutions alternatives à l’incinération (dont la France, avec 128 installations, détient le plus grand parc européen ! ), et la réduction des déchets à la source restent donc des priorités.