Le terme « propagande » a vieilli mais ses techniques sont toujours à l’œuvre. Hypnotisés par les chaînes d’info en continu, accros aux réseaux sociaux, sommes-nous encore capables de discernement ? Partout, les écrans s’imposent et s’interposent, avec plus de sensationnel que d’analyse : l’info se consomme à chaud, en temps réel, sans recul...
Dans la plupart des médias, information (vraie ou fausse), publicité et divertissement se confondent de plus en plus. Avec les leçons assénées par les éditorialistes, la novlangue des journalistes, le choix et le traitement des sujets, c’est au final du prêt-à-penser à la mode H&M qu’on sert aux populations qu’il faut avant tout faire consentir et consommer.
Bien souvent les journalistes ignorent tout des classes populaires dont ils ne sont pas issus et se montrent fidèles à l’oligarchie qui les nourrit. Comme les principaux médias se trouvent aux mains de géants de la finance, ils s’emploient à nous convaincre qu’en dehors de l’ultralibéralisme point de salut : peu à peu nous abdiquons devant les puissances de l’argent.
Il existe néanmoins quelques médias indépendants, notamment en ligne, qui peuvent encore exercer un rôle de contre-pouvoir.
Pour leur part, les réseaux sociaux se révèlent ambivalents : véritables opportunités pour la liberté d’expression, ils peuvent aussi se transformer en outils de manipulation...
Avec ses films et ses débats, cette 17e édition du festival de cinéma d’Attac propose de réfléchir ensemble aux bases d’une véritable autodéfense intellectuelle.
L’équipe du festival