Notre charte de déontologie

par Rédaction

 Indépendance éditoriale
 Responsabilité sociale
 Transparence économique
 Données personnelles et accès sécurisé
 Déclaration des devoirs et des droits des journalistes (Munich, 1971)

Pour assurer une transparence sur nos pratiques, voici les engagements, devoirs et principes qui régissent le fonctionnement de Basta! et d’Alter-médias. Cette charte s’applique à toute personne engagée dans les projets d’Alter-médias, que ce soit à titre professionnel ou bénévole.

Alter-médias est un éditeur de presse indépendant. Basta! et l’Observatoire des multinationales sont reconnus comme « services de presse en ligne, d’information politique et générale » (n° de CPPAP 0518Y90871 et 0322Y92638). En tant que membre du Syndicat de la presse indépendante d’information en ligne (Spiil), nous nous conformons aux règles de bonnes pratiques définies par ce syndicat, qui viennent compléter la Charte de Munich sur les droits et devoirs des journalistes (voir ci-dessous).

Indépendance éditoriale

Notre activité n’est en aucun cas au service d’intérêts économiques, commerciaux ou d’influence tiers. Le choix des articles ou tribunes publiés, des angles, des lieux de reportages, des personnes interviewées est décidé en toute indépendance par l’équipe des journalistes permanents de Basta!, assistés par le conseil d’administration d’Alter-médias. Aucun journaliste n’accepte d’instruction d’une personne extérieure à la rédaction.

Notre indépendance éditoriale est également garantie par notre indépendance économique – celle-ci étant elle même garantie par la pluralité et la diversité de nos sources de revenus –, ainsi que par la gestion collégiale, démocratique et non-lucrative d’Alter-médias.

Sauf circonstances particulières et exceptionnelles (mentionnées dans l’article concerné), Alter-médias prend en charge l’ensemble des frais liés à l’activité professionnelle des journalistes qu’il emploie : déplacements, hébergement, restauration, etc. Il s’assure que ces derniers n’acceptent pas de cadeaux ou d’avantages divers, directement ou indirectement, dans le cadre de leur activité ou, plus généralement, dans des circonstances susceptibles d’avoir une incidence sur leur travail. Nous refusons par principe la participation à tout voyage de presse, sauf s’ils sont organisés par des organismes à but non lucratif (ONG, associations,…). Dans ce cas, nous gardons en toute occasion le droit de ne pas publier d’article, et la liberté de publier un article critique.

Les journalistes de la rédaction ne participent pas à des activités rémunérées pour des marques ou des entreprises (« ménages »).

Responsabilité sociale

Basta! emploie de manière permanente des journalistes professionnels, salariés d’Alter-médias. La convention collective du journalisme s’applique à tous ses journalistes permanents, ainsi qu’aux journalistes pigistes et collaborateurs occasionnels, qu’ils soient titulaires ou non de la carte de presse.

Transparence économique

Alter-médias publie chaque année ses comptes simplifiés, et porte à la connaissance de ses lecteurs les grandes lignes de son modèle économique. Structure associative et non-lucrative, Alter-médias n’a pas d’actionnaires, mais peut percevoir des aides publiques et des dons. Nous informons chaque année nos lecteurs du montant des subventions publiques reçues et nous publions la liste des fondations privées qui nous ont soutenus.

Nous ne publions pas d’articles financés par des entreprises ou des marques, ni de publi-reportages. Lorsqu’un article publié a été réalisé grâce au soutien direct d’un fonds public (subvention publique) ou fonds privés (fondation), il est clairement indiqué à la fin de l’article dans le cadre de quel programme et avec quel soutien cet article a été produit.

De même, lorsqu’un contenu est produit en collaboration avec un autre média, avec une ONG ou tout autre organisme à but non-lucratif, cette information est précisée à la fin de l’article. Ces partenariats n’ont pas d’influence sur la ligne éditoriale, ils sont en général une mutualisation de moyens d’investigation.

Données personnelles et accès sécurisé

Nous accordons une grande importance au fait que nos lecteurs ne soient pas exposés à des scripts malveillants ou à une multitude de traceurs portant atteinte à leur vie privée. Nous partageons cette responsabilité avec l’ensemble de nos prestataires et ne travaillons qu’avec ceux dont les pratiques ne vont pas à l’encontre de ces engagements ou de l’intérêt de nos lecteurs.

Basta! propose à ses visiteurs un accès sécurisé à son site (https).

Les lecteurs peuvent gérer leur inscription à l’ensemble des lettres d’information envoyées par Basta! depuis une page unique. Il est possible via cet espace de se désabonner à tout moment et de manière autonome des newsletters, ainsi que de la souscription aux dons récurrents en ligne.

Déclaration des devoirs et des droits des journalistes (Munich, 1971)

Le droit à l’information, à la libre expression et à la critique est une des libertés fondamentales de tout être humain. Ce droit du public de connaître les faits et les opinions procède l’ensemble des devoirs et des droits des journalistes.

Les dix devoirs d’un journaliste selon la charte de Munich :

1. Respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité.
2. Défendre la liberté de l’information, du commentaire et de la critique.
3. Publier seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents.
4. Ne pas user de méthodes déloyales pour obtenir des informations, des photographies et des documents.
5. S’obliger à respecter la vie privée des personnes.
6. Rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte.
7. Garder le secret professionnel et ne pas divulguer la source des informations obtenues confidentiellement.
8. S’interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information.
9. Ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou du propagandiste ; n’accepter aucune consigne, directe ou indirecte, des annonceurs.
10. Refuser toute pression et n’accepter de directives rédactionnelles que des responsables de la rédaction.

Les cinq droits d’un journaliste selon la charte de Munich

1. Les journalistes revendiquent le libre accès à toutes les sources d’information et le droit d’enquêter librement sur tous les faits qui conditionnent la vie publique. Le secret des affaires publiques ou privées ne peut en ce cas être opposé au journaliste que par exception en vertu de motifs clairement exprimés.
2. Le journaliste a le droit de refuser toute subordination qui serait contraire à la ligne générale de son entreprise, telle qu’elle est déterminée par écrit dans son contrat d’engagement, de même que toute subordination qui ne serait pas clairement impliquée par cette ligne générale.
3. Le journaliste ne peut être contraint à accomplir un acte professionnel ou à exprimer une opinion qui serait contraire à sa conviction ou sa conscience.
4. L’équipe rédactionnelle doit être obligatoirement informée de toute décision importante de nature à affecter la vie de l’entreprise. Elle doit être au moins consultée, avant décision définitive, sur toute mesure intéressant la composition de la rédaction : embauche, licenciement, mutation et promotion de journaliste.
5. En considération de sa fonction et de ses responsabilités, le journaliste a droit non seulement au bénéfice des conventions collectives, mais aussi à un contrat personnel assurant sa sécurité matérielle et morale ainsi qu’une rémunération correspondant au rôle social qui est le sien et suffisante pour garantir son indépendance économique.