« Mars et mai 2019, janvier 2020, février 2021 : par milliers, les professionnel.les de la petite enfance sont descendu.es dans la rue pour s’opposer à la réforme des modes d’accueil. Mais le gouvernement n’a pas encore bien entendu notre protestation !
Nous refusons le calcul du taux d’encadrement qui conduirait à six bébés par professionnel, la prise en compte des apprentis dans ce taux, le ratio de 40/60 calculé en « moyenne annuelle ».
Nous refusons l’accueil en surnombre à 115 % tous les jours, huit heures par jour.
Nous refusons 5,5 mètre carré seulement par enfant en zone dense.
Nous refusons des directions sans expérience professionnelle pour jusqu’à quarante places en crèche.
Nous refusons une demie heure seulement par mois d’analyse de pratique en crèche et rien de garanti pour les assistants maternels.
Nous exigeons un taux d’encadrement d’un professionnel pour cinq enfants quel que soit l’âge et au moins 50% de professionnels les plus qualifiés en crèche.
Nous exigeons une limite à 110 % avec une moyenne hebdomadaire de 100% des inscrits.
Nous exigeons 7 mètres carré minimum par enfant garantis sur tout le territoire.
Nous exigeons une expérience professionnelle pour diriger toute crèche.
Nous exigeons de véritables temps utiles d’analyse de pratiques pour tous les professionnels des modes d’accueil.
Nous exigeons aussi le maintien des micro‐crèches à dix enfants, l’élévation globale des niveaux de qualification des professionnels de l’accueil individuel et collectif par la formation initiale et la formation continue diplômante, l’alignement du coût restant aux familles sur la base du quotient familial quel que soit le mode d’accueil.
Pour ne pas grever l’avenir des bébés, nous appelons à la grève le 30 mars 2021 dans tous les modes d’accueil. »
– Découvrez sur la carte ci-dessous l’ensemble des manifestations prévues partout en France. À Paris, le départ est prévu Place Denfert-Rochereau à 10h.
– Plus d’informations sur le site pasdebebesalaconsigne.com et via l’événement facebook
Crédit photo : Le collectif Pas de bébés à la consigne