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Pourquoi l’affaire des bébés nés sans bras, déclenchée en 2018, n’a finalement débouché sur aucune explication ? Alors que la piste des pesticides mériterait que les autorités sanitaires y accordent des moyens plus conséquents, c’est un tout autre choix budgétaire qui est fait : le registre des malformations congénitales en Rhône-Alpes (Remera), qui a permis de révéler l’affaire, pourrait bientôt mettre la clé sous la porte.
Enquête
Deux scientifiques ont présenté des hypothèses vraisemblables d’exposition aux pesticides des mères d’enfants nés sans bras au cours de leurs grossesses. Mais elles ont été balayées par Santé publique France.
Enquête
L’affaire dite « des bébés sans bras » a mobilisé la presse, plusieurs ministres et de nombreux scientifiques pour finalement déboucher sur… aucune enquête sérieuse pour identifier les causes de ces clusters. Explications.
Reportage
C’est grâce à la lanceuse d’alerte Emmanuelle Amar, du Remera, un registre de malformations congénitales, que l’affaire des bébés nés sans bras a été révélée. Aujourd’hui, ce registre est à l’arrêt en raison de coupes budgétaires très « politiques ».
