La dégradation des services publics s’observe au quotidien. Pour mieux en saisir l’ampleur et esquisser des pistes de solution, cette semaine sur basta!, nous avons interrogé la porte-parole du collectif Nos services publics, Lucie Castets. Et c’est dans le milieu de la santé que c’est le plus flagrant.
Et que dire des déserts médicaux qui s’étendent et des habitants sans accès aux soins ? Près de 6 millions de personnes sont sans médecin traitant, aujourd’hui, en France. Face à cette situation, la multiplication des centres de santé gérés par des acteurs publics, sans dépassement d’honoraires et avec des praticiens salariés, laisse entrevoir les prémices d’un service public territorial de santé. C’est du moins l’ambition de ses défenseurs.
Face aux aux manque de médecins libéraux dans de nombreux territoires, élus de tous bords et professionnels de santé s’engagent pour créer des centres de santé, structures de soins où les praticiens sont salariés. Il y en a de plus en plus à travers la France.
La confédération paysanne d’Ardèche organise à par de vendredi 27 janvier un festival de cinéma à la rencontre des paysannes et paysans dans différents lieux du département au gré de neuf projections autour de thématiques agricoles et alimentaires.
La proposition de loi portée par Guillaume Kasbarian et Aurore Bergé (Renaissance, majorité présidentielle) promet une répression encore plus sévère des locataires précaires et squatteurs. Un collectif d’associations appelle à une mobilisation le 28 janvier avant l’examen du texte au Sénat.
DANS LE RÉTRO…
Le label HVE (Haute Valeur Environnementale), un label trompeur ? Un collectif composé d’associations de consommateurs, de défense de l’environnement et de la santé, d’agriculteurs et d’entreprises biologiques, vient de saisir le Conseil d’État « pour faire reconnaître la tromperie du consommateur relative au label Haute Valeur Environnementale (HVE) et mettre un terme au greenwashing entretenu par cette mention ». Nous vous en parlions dans cette enquête publiée en décembre dernier.
La certification « Haute valeur environnementale » (HVE) rencontre un vif succès parmi les grosses exploitations agricoles, notamment viticoles (vins). Logique : elle permet de percevoir de l’argent public sans quasiment rien changer à ses pratiques peu vertueuses. Ce label soi-disant écologique est de plus en plus critiqué.
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