Petites mains raconte l’histoire de femmes de chambres dans un grand hôtel parisien, où Eva et ses collègues Safietou, Aissata, Violette et Simone se lancent dans une lutte pour de meilleures conditions de travail. Le film rappelle la mobilisation victorieuse des femmes de chambre du palace Park Hyatt Vendôme, après 87 jours de grève, ou plus récemment, de l’hôtel Ibis-Batignolles, après 24 mois de lutte.
Ici, on suit Eva, interprétée par Lucie Charles-Alfred, la vingtaine, qui rejoint l’équipe externe de femmes de chambre dans un grand palace parisien, au moment où éclate un mouvement social pour de meilleures conditions de travail.
Le film suit le quotidien de ces femmes précaires, certaines en situation irrégulière, cassées par la cadence imposée – 45 minutes pour nettoyer une chambre – et le travail physique éreintant. Face au manque de reconnaissance de leur travail, elles finissent, une à une, par rejoindre les camarades en grève.
À travers la lutte se tissent des liens forts qui les aident à encaisser les coups durs et à rebondir. Quand leur piquet de grève se fait violemment évacuer par les forces de l’ordre, l’équipe soudée ne lâche rien et redouble de détermination. Joie, solidarité, créativité, leur permettent de tenir et d’arracher des victoires.
Alors que les droits des travailleurs et travailleuses sont une nouvelle fois menacés par le projet de « loi de simplification » porté par le gouvernement, Petites mains rappelle que la lutte paie. Le film sort en salle ce 1er mai, journée internationale qui commémore les luttes des travailleurs et travailleuses pour leurs droits au travail.
– Voir les dates des soirées ciné-débat dans toute la France, organisées par La grande distribution.
Photo : ©Michael Crotto/Albertine Productions/Prima Vista Films.