Débats
Echec du système, fraternité en crise : « Il faut une autre dissidence, porteuse de vie et non de mort »
« Le grand récit de progrès de la modernité occidentale a échoué », estime le sociologue et philosophe Paul Blanquart, et ancien animateur du journal écologique et libertaire La Gueule Ouverte dans les années 70. « Réduit à sa fonction économique de producteur et de consommateur, l’humain s’en trouve aplati, sans intériorité, affects et désirs captés par les objets qui inondent le marché. » Le sentiment de fraternité – et la spiritualité qui l’anime – en est réduit à sa portion congrue. D’où la fascination qu’exercent des pseudos dissidences, comme celle du Djihadisme. Face au vide d’un côté et au fanatisme mortifère de l’autre, les alternatives sont « innombrables ». A la République d’en prendre conscience.
Par
Paul Blanquart