Épandage aérien : ces pesticides venus du ciel - commentaires

Épandage aérien : ces pesticides venus du ciel

Dans ma régions ( Vallée de Seine ) les seuls épandages aériens qui restent sont ceux destinés à luter contre les moustiques.

Ce n'est pas de l'insecticide qui est épandu mais une bactérie dont la toxine détruit les larves de moustiques qui flottent à la surface des plans d'eau immobiles.

Ces épandages sont limités à 500 M autour des habitations.

Les activités en plein air en été sont difficiles avec ces insectes.

Épandage aérien : ces pesticides venus du ciel

Bonjour et merci de votre réponse.
Les articles que vous mentionnez ne concernent en aucune façon la question que je soulève et qui est très particulière.
L'un parle de la contamination à la chlordécone qui ne concerne plus le problème des épandages.
L'autre parle de la contamination rurale et enfin le troisième d'employés des silos.
J'évoquais au contraire la question que vous soulevez à propos dans cet article qui est l'épandage aérien et les questions que je pose sont précises : quelle position adopter face aux dérogations renouvelées à souhait en particulier dans les DOM ?
Que dire de ces épandages effectués pendant les jours de travail des employés des plantations de bananes, au cours de ce travail alors que les employés ne sont ni protégés ni prévenus, ni à l'abri ?
Enfin que penser du schéma que vous publiez qui montre un tel déluge d'épandages pour un si petit territoire ?
Merci pour vos articles mais ils n'ont pas de rapport avec le sujet sinon de façon globale.

Épandage aérien : ces pesticides venus du ciel

Bonjour Lionel

La question de l'exposition des salariés est en effet très importante, et régulièrement traitée par l'équipe de Basta! Je vous renvoie vers les articles consacrés à ces sujets : http://www.bastamag.net/article1157.html, http://www.bastamag.net/article1499.html
http://www.bastamag.net/article1756.html

Bien à vous
NW

Épandage aérien : ces pesticides venus du ciel

Je déplore que des commentaires directement adressés à l'auteure n'obtiennent pas de réponse.
Je déplore que le sujet que j'évoque ne soulève pas de commentaire.
Je déplore que ce même sujet qui concerne de très près Générations Futures n'y ait pas le moindre écho, malgré un courrier et des mails.
Je déplore que MM Nicolino, Kempf et tou(tes)s les autres fassent l'impasse sur cette question par un silence assourdissant !
Sur le schéma que vous avez inséré dans l'article, il apparaît que le territoire de la Martinique est de 39.8 fois plus petit que la région Midi-Pyrénnées et qu'il y est traité par épandages aériens 1.75 fois plus d'hectares !!!
Et personne ne réagit ???
Attention à la complicité passive, il n'y a pas pire sourd...

Épandage aérien : ces pesticides venus du ciel

Comment est-il possible qu'un article sur un sujet d'une telle importance néglige la question des employés ?
Les Antilles sont sous le régime des alizés, ce qui veut dire que le nombre de jours où le vent permet l'épandage est inférieur à ceux où le vent est trop fort.
Il faut également enlever les jours pluvieux et c'est un climat tropical humide...
Restent peu de créneaux, ce qui veut dire un retard chronique dans les programmes de traitements ( qui sont en théorie rigoureux ! ) et la plus totale impossibilité d'être prévenus dans les bananeraies à temps pour évacuer les employés, ce qui, vous avouerez, est une aubaine qui évite de payer des gens à rien foutre !
Le résultat est que la totalité des employés ont un jour ou l'autre été aspergés de produits de traitements.
Ces gens sont tous à un degré divers en mauvaise santé, la question de la Chlordécone, pour exceptionnelle, n'en est pas moins l'arbre qui cache la forêt, les constantes dérogations préfectorales reconduites à l'infini avec des promesses que l'année suivante verra un traitement « nouveau » qui évitera les traitements aériens, à moins que l'on mette au point une variété « nouvelle » elle aussi, pourquoi pas OGM ?
Je trouve anormal que Générations Futures ne se préoccupe pas plus de la question des pesticides aux Antilles qui est aigüe, l'aspect sanitaire consécutif à la pollution par la Chlordécone est un authentique crime contre une population laissée sans la moindre assistance et l'on perpétue le crime avec les autres pesticides pour une industrie bananière qui ne survit que grâce aux subventions européennes, qui ruine les terres arables et les petits producteurs.
Il y a non assistance à peuple en danger !

Épandage aérien : ces pesticides venus du ciel

Une info pour continuer sur le sujet de l'article.

L'enregistrement audio du débat autour du film « Des Abeilles et des Hommes », à l'Utopia Toulouse de Tournefeuille, avec une intervention d'Olivier Fernandez, président des apiculteurs en Midi-Pyrénées qui témoigne de l'action entreprise contre les épandages aériens de pesticides :
http://www.cinemas-utopia.org/U-blog/toulouse/index.php?post/2013/03/28/Des-abeilles-et-des-hommes

Épandage aérien : ces pesticides venus du ciel

Une seule solution : que les hélicos et avions d'épandage ne puissent plus voler...
Comment ? Il y a plein de possibilités. Ce ne sont que des engins mécaniques et, comme tels, ils peuvent tomber en panne.