Et si les pêcheurs disparaissaient avant les poissons - commentaires

Et si les pêcheurs disparaissaient avant les poissons

Tout à fait d'accord ! Et ce poisson de m..... arrive surtout dans les assiettes des pauvres, mais aussi dans les hôpitaux et les écoles.....Cela promet un scandale à venir, sans doute bien pire que celui de « la vache folle » Bon appétit

Et si les pêcheurs disparaissaient avant les poissons

Après le maréchal ferrant, le cordonnier, bientôt les pêcheurs...
Mais il n'en restera pas qu'un parmi nos élus pour continuer à nous saigner...
L'industrie se meure et délocalise, donc même sans marins pécheurs, les fermes d'élevage ou le poisson engraisser à base de farines des plus merdiques arrive toujours à bon port, dans nos assiettes...
Cet été, lisez le livre interdit « Têtes à Flaques » en ligne sur :
http://www.thebookedition.com/thiellee--patrick-tetes-a-flaques-p-98534.html

Et si les pêcheurs disparaissaient avant les poissons

Oui, je lis régulièrement les articles de m. Le Sann sur son blog ou sur des blogs qui relaient ses interventions. Son point de vue est très interessant et permet de nuancer les affirmations radicales de certains. Cependant, je ne suis pas d'accord avec lui lorsqu'il parle de privatisation. Cette affirmation se base sur un concept qui ne correspond aucunement aux critères politiques et publiques européens et encore moins français (sans faire de nationalisme et de chauvinisme). On est dans la lignée du « taking » made in US qui voudrait que l'État (donc nous) ne puisse préempter des espaces sans dédommagement. Mais, en France, et en démocratie, l'État est censé être le représentant des intérêts du peuple qui l'élit. Donc toute qualification juridique d'un espace se fait dans l'intérêt commun. Les tenants de ce mouvement pensent que ces qualifications juridiques collectivisent (on sent la peur du rouge des etatsuniens :)) les ressources et risquent de déboucher sur la fameuse tragédie des biens communs de Harding. Mais, ce que montre aussi Ostrom, c'est qu'une gestion durable de la ressource ne marche pas si elle n'est pas relayée d'une manière ou d'une autre par des structures bien huilées qui permettent à chacun des acteurs de jouer son rôle… S'il n'y a pas de vérité, il y a des solutions certainement au cas par cas, et m. Le Sann a raison de prendre le PNM d'Iroise en exemple car pour l'instant, dans des espaces aussi conflictuels et densément « fournis » en activités, c'est certainement le moins pire des outils de gestion…

Et si les pêcheurs disparaissaient avant les poissons

Un point de vue intéressant même si parfois lui même caricatural. Je serais cependant intéressé, quand vous proposez une tribune, que vous expliquiez un peu plus d'où parle la personne. Je viens d'aller sur le site de « Pêche et Développement » : impossible de trouver la moindre info claire sur le background de ceux qui font partie de ce collectif (à priori basé sur des collaborations Nord-Sud, bien loin du contenu de cette tribune !), comment il est financé etc. Par contre, on sent que l'organisme a une dent contre les ONG. J'imagine, donc, que la vérité réside entre les deux versions et à chacun de juger. Mais c'est bien dommage de ne pas arriver à y voir plus clair juste par manque de neutralité flagrante décrédibilisant les propos.
Amicalement
G.B.