Bernard Friot : « Le management capitaliste entrave notre désir de participer au bien commun » - commentaires

Bernard Friot : « Le management capitaliste entrave notre désir de participer au bien commun »

Les commentaires, même ici, montre tout le travail que doit faire B.Friot pour convaincre. La peur domine, les traces sanglantes dans les têtes, le refus de prendre notre liberté, nos valeurs, nos existences en main se niche dans de frileuses objections arc-boutées contre le grand appel qu'est ce projet sociétal du salaire à vie.
Même à gauche, un tas de gens bien intentionnés, sont déjà trop marqués par le système et par le pouvoir, la reconnaissance qu'il leur lâche. Ainsi quelques politiques qui s'obstinent à vouiloir rester dans l'UE, alors que cette institution est une machine à tuer la démocratie. Mais ces politiques, à gauche aussi, y ont leur niche et leurs aises. Comme disent les vieux rats du PS, « il est bon d'être dans l'opposition, on critique sans risque » (et le système nous reconnait innofensif, la paye, les privilèges continuent). Sauf pour ceux que le salaire actuel, obole de l'exploitation forcenée, écrase, affame, tue de l'intérieur, sans parler des tueurs du management.

Bernard Friot : « Le management capitaliste entrave notre désir de participer au bien commun »

Je crois que tu n'as pas saisi la portée réelle de la révolution du salaire à vie. A partir du moment où les gens auront une assurance vie (le salaire) réelle, pérenne, ils auront le choix de délaisser les activités d'exploitation, de se grouper en scoop, de fonder d'autres rapports, en disant merde au management, puisqu'ils ne seront plus en laisse. De toute façon, le « salaire à vie », Friot l'encadre, le prolonge d'autres mesures fondamentales. Il faut le lire, l'écouter...

Bernard Friot : « Le management capitaliste entrave notre désir de participer au bien commun »

Se faire de la pub,en prétendant prolonger l'article, c'est assez minable.

Bernard Friot : « Le management capitaliste entrave notre désir de participer au bien commun »

Comme quoi on peut pinailler sur les mots parce qu'on a pas les mots pour dire que ça fait peur ce que propose Friot, comme un air de liberté dans un bordel à politiques.

Bernard Friot : « Le management capitaliste entrave notre désir de participer au bien commun »

On n'arrête pas le progrès.
Pendant des siècles, ce fut : « Le travail est un trésor. » (La Fontaine), « Le travail est souvent le père du plaisir. » (Voltaire), « … malheur à celui qui s'occupe, si son travail n'est pas la source de ses instant les plus doux. » (Diderot), etc. Maintenant c'est « … le harcèlement au travail … la souffrance au travail… le stress professionnel… ».
Cherchez l'erreur.
D'après "Encadrer une équipe : la conduite des hommes", Editions Chronique Sociale. En vente dans toutes les librairies http://astouric.icioula.org/

Bernard Friot : « Le management capitaliste entrave notre désir de participer au bien commun »

Bonjour
la copropriété salariale existe depuis 1917.
Elle concerne la copropriété des « parts travail » de l'effectif salarié dans sa globalité des SAPO - Sociétés Anonymes à Participation Ouvrière - créées par la loi d'avril 1917.
Ces sociétés sont les seules qui reconnaissent « l'apport travail » comme valeur patrimoniale de l'entreprise et lui font correspondre des actions de capital qui ouvrent droit à une participation totale (droits de vote) au Conseil d'Administration aux représentants mandataires des salariés et une participation des salariés aux bénéfices.
Cette forme est oubliée ou inconnue de tous nos grands penseurs de l'ESS, sans parler du monde économique et universitaire général, qui lui est monomodèle...

Bernard Friot : « Le management capitaliste entrave notre désir de participer au bien commun »

« Or, le sens du salaire a changé depuis les conquêtes ouvrières du 20^e siècle. Il n'est plus seulement le prix de notre force de travail, mais intègre la qualification et les cotisations sociales. »

Ceci est juste, mais je pense que c'est à nuancer. En réalité, le salaire dépend, en dernière du rapport de force entre la classe dominante et la classe exploitée.

En effet, la qualification rentre en compte, dans une certaine mesure. regardons par exemple les salaires des enseignants nettement plus bas que ceux d'autres professions ayant le même niveau de qualification, de même pour le salaire d'un docteur chercheur à la fac et celui d'un docteur en médecine.

De plus, d'une certaine façon, les cotisations sociales permettent de financer des services qui indirectement nous permettent de renouveler notre force de travail.

Pour finir, le rôle social de la profession est pris en compte dans le salaire, regardons la grève des profs de prépa, victorieuse, contre la dégradation de leur salaire. Ce sont des enseignants qui finalement ont le même niveau de qualif que les autres profs mais gagnent nettement plus que les autres profs.

Regardons en comparaison, la situation des sages femmes, qui luttent pour de meilleures conditions de travail et des salaires en hausse, depuis plusieurs mois, dans l'indifférence générale.

Je trouve cet article très intéressant. Mais finalement, pour résumer, il reprend le programme du socialisme, sans parler d'expropriation des capitalistes, de planification démocratique de l'économie au service des besoins humains, de socialisation des moyens de production.

Fraternellement.

Bernard Friot : « Le management capitaliste entrave notre désir de participer au bien commun »

Bon à savoir : il existe une liste des 100 principales causes de non-qualité de vie au travail, de stress et de souffrance. Bref, de risques psychosociaux. On la trouve ici http://astouric.icioula.org/

Bernard Friot : « Le management capitaliste entrave notre désir de participer au bien commun »

« Il ne faut pas confondre hiérarchie et subordination. »

Friot possède un rapport étrange avec les mots franchement. N'importe quel dictionnaire renvoie subordination et hiérarchie comme des synonymes.

La subordination ou la hiérarchie – c'est-à-dire un groupe organisé selon une subordination - n'est pas qu'une affaire économique. La fonction publique d'État dont Friot s'inspire est éminemment hiérarchisée et bureaucratique pourtant c'est un secteur hors marché de l'emploi en ce qui concerne les titulaires. Cela n'empêche nullement la subordination.

On imagine que Friot s'inspire peut-être du fonctionnement des profs qui tous fonctionnaires d'État de catégorie A et corporatisme aidant s'organisent dit-on parfois de manière « collégiale ».