Le Village Vertical, une alternative écologique et solidaire face à la crise du logement - commentaires

Le Village Vertical, une alternative écologique et solidaire face à la crise du logement

Et j'oubliais un point : nous n'avons pas été dépendants des financements publics et avons géré nous mêmes le financement. Même moi, smicard des films d'aventure, j'ai pu, en me débrouillant un rien, financer ma part sans emprunt bancaire... quand on veut, on peut, dans une grande mesure, et nous sommes moins esclave que l'on veut bien le croire, j'aime à penser, des institutions.

Le Village Vertical, une alternative écologique et solidaire face à la crise du logement

Bonjour,
j'ai envie, spontanément, de contrebalancer le message, certes pertinent, mais globalement défaitiste, de Polym, dont je respecte le point de vue.
Je vis dans un habitat groupé à Pontcharra (Isère, près de Chambéry) qui correspond en tous points à ce que l'article décrit (et que je découvre avec joie) mais à une échelle un peu moindre : une grande maison collective, 8 logements. Pour le reste, bonnet blanc blanc bonnet.
Je ne pense pas du tout que ce type de projet amène à des logements plus chers ; comme je l'ai indiqué et expliqué maintes fois, aux multiples médias (France 2, France 3, Le Monde...) qui sont venus « enquêter » chez nous sur ces pratiques utopiques bizarres qui consistent à croire qu'on peut changer la monde en changeant son mode de vie ;-), je suis moi-même un gagne-petit (auteur-réalisateur indépendant de films) et le projet d'habitat groupé m'a permis d'accéder à un logement au summum de ce qu'on peut faire en France aujourd'hui pour le prix normal du marché, prix auquel j'aurais eu, étude à l'appui, dans la même ville, un appartement quelconque, vieux et glauque, à refaire de A à Z.
En d'autres termes, l'habitat groupé n'induit pas des prix élevés, à moins de choix propres au groupe, et surtout offre une bien meilleure qualité d'habitat pour les prix du marché.
Mais effectivement ce ne sont pas, en général, des projets au rabais qui visent à faire des économies ; plutôt des projets menés par des personnes prêtes à investir et payer le prix pour une meilleure qualité de vie.
Je rejoins Polym sur le constat que bcp de projets échouent (vu et entendu notamment aux Etats Généraux de l'habitat groupé il y a qques années, à Grenoble, où je représenbtais notre projet). Mais pour ma petite connaissance du phénomène - en tant que projet « réussi » nous entretenons des liens avec d'autres projets, récents, vieux, et avec la plate-forme des Habiles de Grenoble qui fédère autour du concept, je pense que les difficultés rencontrées par ces projets alternatifs viennent essentiellement du fait que les structures institutionnelles (pouvoirs publics, banques, assurances...) ne savent pas encore comment les gérer, et pas de difficultés inhérentes à la nature des projets.
Bref.
Je vois principalement le côté foncièrement positif d'un tel projet : la qualité de vie, humaine et d'habitat, que nous avons obtenue pour notre petite famille, entourée désormais d'une jolie bande de copains avec qui nous cohabitons bienheureusement, animons la vie de quartier, contribuons à la densification urbaine et une forme d'économie de ressources générales.
Longue vie aux habitats groupés !

Damien, habitat groupé des Granges
www.planeted.eu

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Alors c'est intéressant de savoir le type de logement sociale (pls, plai etc) et c'est dommage de ne pas avoir cette information dans l'article (avec une percpective autre que le fait que ça ouvre au emprunts publics ) et de plus on n'a peu d'information sur les loyer en particulier les loyers réel (avec charge). En effet se que je vois avec ces infos c'est que cette initiative certes très intéressante amène du logement sociale à loyer très élever qui s'adresse une certaine classe moyenne.
Même si c'est une alternative au pavillon/propriété/heritage classique, je vois beaucoup de problème politique à ce modèle (pas forcément sur l'aspect technique de l'habitat et de l'organisation interne) qui s'inscrit aussi dans un contexte de gentrification des hlms surtout quand vous dites qu'il suffit d'un peu de détermination pour accéder à ce type d'habitat alors que déjà beaucoup de gens ont besoin de beaucoup de détermination juste pour garder leurs apart ou en avoir un qui soit salubre ou qui corresponde à leurs moyens (il n'ya pas que la classe moyenne qui galère pour accéder à des logements ). De chez moi (region de Grenoble) je vois les hlm détruire des logement sociaux pour reconstruire des logement cher ou en accession à la propriété pour des classe moyenne et sup en repoussant les pauvres, indésirable, plus loin. Et cela en transformant du logement public en logement privé. Jje ne voit pas se qui empécherai les bailleurs hlm à utiliser ce genre de modèle pour continuer cette politique et en plus on leurs apporte plein de justification écolo et de bon sentiment sociaux (ici ça donne des projets comme la caserne de Bonne).
Pour préciser mon propos ici n'est pas de décendre le rojet dans son ensemble en particulier dans son fonctionnement interne et je salut l'arriver de nouveaux logement collectifs écolo. Mais de pouinter qu'il manque un discours claire sur la politique globale du logement , j'aurai aimer que l'article ai plus d'annalyse politique et critique. Je sais on a envie de montrer que ça peut etre trop cool la vie dans une maison écolo autogérer et tout et tout mais en l'état ça me donne l'impression d'un article d'autosatisfaction qui done l'impression que c'est pas si mal et que « quand on veut on peut » et que finalement c'est que les gens n'ont pas assez de volonter discours qu'il est possible d'avoir quand on n'a pas une procédure d'expulsion sur le dos ...
Sur ce bonne chance pour votre projet et j'éspère que d'autres verront le jours (tout en integrant les revenues modestes) et que ça vous permette de continuer la reflexion et de poursuivre la demarche politique plus loin.

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Pour réagir au commentaire de POLYM (juste ci-dessus), il faut avoir en tête que le Village Vertical est un projet de logement social, réservé à des ménages sous les plafonds HLM : 10 logements sociaux PLS + 4 logements très sociaux PLAI (+ 1 logement PLI). C'est à ce titre que les emprunts ont été garantis par les collectivités, comme elles peuvent le faire pour tous les bailleurs sociaux. Et le coût de construction de ces logements sociaux en coopérative d'habitants est bien inférieur à la moyenne actuelle, puisque la production se fait « en circuit court », en limitant les intermédiaires, et en produisant des petits logements, compensés par de grandes parties communes mutualisées.

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Le Village Vertical c'est bien mais il faut quand même préciser que :
– c'est un projet pilote, la garantie des prêts réalisés pour la construction à 100% par les collectivités territoriales partenaires a été La condition de réalisation
– le montage juridique est un bordel sans nom ... simplifié il est vrai par les nouveaux statuts mais avec un nouveau point d'achoppement : la fin de l'autopromotion, une assurance (garantie finale d'achèvement) étant maintenant obligatoire ... et seul un promoteur public, parapublic ou privé peut l'obtenir

Accessoirement, quand un projet se réalise, 9 échouent du fait de la complexité du projet, des difficultés d'un projet commun, des questions financières souvent, des difficultés à trouver un terrain, d'un peu trop d'utopie ...

Croire que ça pourrait convenir aux moyens de l'ensemble de la population est aussi une erreur ... Un logement en habitat partagé coûte largement plus cher que du logement traditionnel :
– pour la qualité du bâti (isolation, matériaux écologiques, qualité sanitaire, insertion dans l'environnement)
– pour les espaces effectivement construit, avec une hausse des besoins en pratique ... c'est très rare que les habitants diminuent leurs besoins en espaces privatifs pour effectivement mutualiser, chacun garde sa chambre d'amis, les espaces communs (sauf buanderie) sont le plus souvent constitués d'espaces supplémentaires pour se réunir ou amener des visiteurs ...