Nanotechnologies : ces redoutables particules toxiques qui envahissent notre quotidien - commentaires

Nanotechnologies : ces redoutables particules toxiques qui envahissent notre quotidien

Cerise sur le gâteau, alors que les états se font la concurrence sur le plan de la recherche, dans le domaine des nanotechnologies, ce sont les multinationales et leurs réseaux de filiales transnationales qui contrôlent la recherche et le développement dans chaque « pôle d'excellence », comme STMicroelectronics à Grenoble.
Conclusion : les seuls qui ont une vue d'ensemble et globale sur les politiques de recherche, les résultats et les stratégies sont les entreprises transnationales, qui, elles, ne sont pas en concurrence mais en association pour une société toujours plus hors de contrôle du citoyen.

Nanotechnologies : ces redoutables particules toxiques qui envahissent notre quotidien

Heureusement vous voilà ! Nous lecteurs naïfs nous étions tellement inquiets des propos de Mr Lenglet ! D'un peu plus il se faisait des gros sous sur le dos de nos industriels qui travaillent d'arrache pieds aux bienfaits et à la modernisation de notre société. Grâce à vous et à notre très cher Mr Nicolas nous pouvons manger tranquilement - avec vous bien sûr - et nous rassasier avec des kilos de poudres nanotechnologiques dans nos farines par exemple, dans nos narines ou dans le lait en poudre de nos petits enfants. Vos soupçons nous ont tout de suite mis en alerte ! Et son salaire n'arrive pas à la cheville de ceux qui sont payés pour les faire taire, d'ailleurs ce n'est pas lui qui pourrait contredire vos references beaucoup plus nanotechnologiques que les siennes.

Nanotechnologies : ces redoutables particules toxiques qui envahissent notre quotidien

Un article de Basta n'est pas un livre Monsieur, ni une revue universitaire. Sophie Chapelle vous a déjà orienté substantiellement. Si vous voulez des sources, documentez-vous vous-même au lieu de vous montrer vainement suspicieux.
Votre affirmation disant que M. Lenglet vend des livres, donc, est intéressé est ridicule, offensante. Je suis assez consternée par le niveau de votre commentaire. Heureusement qu'il existe des journalistes qui s'approprient ces thématiques arides pour nous révéler ces réalités que nous ne soupçonnons pas.

Nanotechnologies : ces redoutables particules toxiques qui envahissent notre quotidien

Merci a nicolas d'avoir relayé ma demande de source. Je m'attendais à la réponse de mr.lenglet. Il vend des livres et il est donc intėressé. Mais un lecteur lambda comme moi veux savoir de quoi il retourne avant d'acheter le livre et ne pas se contenter d'affirmations. Que le lobbying existe est évident et c'est pour cela que les études scientifiques doivent répondre à des règles. Elles ne sont vraiment valides que lorsqu'elles ont été publiées et critiquées par des chercheurs compétents. Il en existe de nombreux et il existe autant de fausses études chez les angoissés perpėtuels et les croyants de toutes sortes. Qu'on se rappelle ce pauvre benvéniste qui s'est noyé dans son eau en croyant prouver l'homéopathie. On en est toujours au même point. Alors permettez moi de me méfier par principe. Lorsque je saurai par mr lenglet sur quelles études il s'appuie, j'achèterai son livre et j'en offrirai à mes amis. Mais ne comptez pas sur moi pour inverser la mécanique des choses. En matière d'information, si on veut se prévaloir de qualité comme le dit bastamag dans sa présentation, on se doit de fournir les éléments qui mettent le lecteur en confiance. Là je n'ai pas ceux de mr lenglet mais je vais aller voir ceux de sophie chapelle.
cordialement.
Claudioo.

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@Sophie Chapelle

Merci de votre réponse. Je vais de ce pas lire ces autres articles dont j'ignorais l'existence.

J'ai découvert votre webjournal relativement récemment, et je vous suis grâce à votre flux RSS, ce qui ne m'a donné aucun contexte par rapport à cet article.

Peut-être serait-il intéressant pour les nouveaux lecteurs (ou ceux qui vous suivent moins assidûment) de mentionner quand un article fait partie d'un dossier. Une phrase et un lien avant l'entretien auraient suffi à remettre les choses dans leur contexte.

Cordialement,
Nicolas da Luz Duque

Nanotechnologies : ces redoutables particules toxiques qui envahissent notre quotidien

@ Nicolas Da Luz Duque
Bonsoir,
avant de réaliser cet entretien avec M. Lenglet autour de son ouvrage Nanotoxiques, l'équipe de Basta! a publié une série d'articles sur les nanotechnologies reprenant notamment les rapports successifs de l'Anses, Afsset, Afssa, CEA, basés sur les dernières recherches toxicologiques, ainsi que les travaux de la médecine du travail suisse sur les risques pour les salariés. Vous pouvez retrouver tous nos articles sur ce sujet en cliquant ici : http://www.bastamag.net/spip.php?page=recherche&recherche=nanotechnologies Vous verrez que nous n'avons pas « une » vision tranchée sur les nanotechnologies, juste des inquiétudes, alimentées par les études réalisées notamment par les organismes publics qui en majorité appellent à la vigilance.
Cdlt,
Sophie Chapelle

Nanotechnologies : ces redoutables particules toxiques qui envahissent notre quotidien

Vous n'aidez pas à vous croire. Démarrer par un discours alarmiste, et ensuite vendre quelque chose aux gens en disant que toutes les preuves sont dedans, ça ressemble plus à du marketing douteux que de la science et de la prévention dans un but humanitaire. J'ajouterais qu'avoir accès à des articles scientifiques pointus ne va pas vous empêcher de vendre des livres, en supposant qu'ils ont une vraie valeur ajoutée. Si le fait de citer vos sources enlève toute incitation à acheter votre livre, c'est soit parce que vos sources sont inexistantes, soit peu crédibles, ou encore que votre livre n'apporte rien de plus que les sources, ce qui m'inciterait plutôt à ne pas l'acheter et tenter de les trouver moi-même, ce qui m'affranchirait de votre interprétation et parti pris possible (même si ce parti pris est inconscient, e.g. « confirmation bias »), ainsi que du risque que vous ayez sélectionné les études qui vont dans votre sens en omettant de parler d'autres études qui vous contrediraient.

Et même si vous ne voulez pas donner vos sources parce que vous préférez vous enrichir aux dépens de votre crédibilité et de l'humanité toute entière (si c'est aussi alarmant que vous le prétendez, faire payer les gens pour accéder à cette information est presque criminel, en tout cas honteux), c'est du côté de Basta! qu'il faut reprendre le flambeau ! C'est à Basta! et ses équipes de ne pas publier les paroles d'un homme sans enquêter d'abord, et si vous trouvez qu'il a raison, citer les sources qui vous ont poussés à accorder du crédit à ses propos. J'ajouterais que les propos de ses détracteurs devraient aussi être cités, références à l'appui, pour donner une version nuancée de l'histoire et fournir une vraie analyse crédible du problème.

C'est pour ça que je subventionne Basta!, et j'ai pour le moment l'impression que mon argent n'est pas utilisé correctement. J'espère que vous prouverez le contraire.

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Je n'ai vu aucune référence à un livre dans le commentaire auquel vous répondez. A mon avis, le commentateur parlait de l'article. Et on ne peut pas dire que cet article est très scientifique. Il parle des nanoparticules un peu d'un ton alarmiste, sans jamais citer de sources scientifiques prouvant qu'elles sont vraiment dangereuses.

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Voir les choses avec un esprit scientifique est évidemment obligatoire. Ça implique de prouver ce qu'on avance. Et pour arriver à une vraie preuve, il vaut mieux savoir de quoi on parle d'abord. Avoir étudié le sujet est donc un énorme « plus ». Le diplôme prouve simplement qu'on a assez étudié pour au moins avoir les bases du sujet duquel on parle. C'est déjà pas mal au niveau crédibilité, de savoir un minimum de quoi on parle. L'absence de diplôme ne prouve rien du tout.

Par exemple, mon esprit scientifique est ici malmené, car je lis un article sur Basta!, et j'aimerais bien croire que les journalistes qui y travaillent font du travail d'investigation correct afin d'informer leurs lecteurs sans parti pris. D'un autre côté je ne vois aucune preuve scientifique citée dans cet article, qui a l'air de se baser sur les paroles d'un seul homme, Roger Lenglet, qui n'a pas de formation scientifique, d'après mes recherches. Assez dur d'accorder de la crédibilité à ses propos, dans ce cas.

Des études « alarmantes » sont citées, mais sans jamais donner les sources, ce qui est pour moi un énorme signal d'alarme, tant au niveau du journalisme en lui-même (le journaliste a-t-il pris le temps de vérifier que ces études existes et qu'elles ont été scientifiquement menées ?) que dans le propos de monsieur Lenglet (qui devrait savoir que surtout sans diplôme scientifique, il faut étayer ses propos pour avoir une quelconque crédibilité).

Ça n'est pas le premier article qui me fait tiquer, sur Basta!. Je suis en train de me demander si je vais continuer à payer un abonnement...

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Et critiquer un livre d'enquête sans l'avoir lu, au nom d'un tel principe ? Alors seuls les scientifiques auraient assez de pertinence pour sortir les scandales sanitaires ? Ils ont pourtant beaucoup tardé sur le nucléaire, sur les pesticides, l'amiante, les neurotoxiques et tant d'autres...

Nanotechnologies : ces redoutables particules toxiques qui envahissent notre quotidien

Les études toxicologiques sont bien entendu essentielles. Je les cite abondamment dans mon livre d'enquête Nanotoxiques, et la plupart d'entre elles sont reprises dans les rapports de synthèse officiels dont j'analyse aussi le contenu car ils ne sont pas toujours neutres, quoique ceux de l'Afsset en font un recensement sérieux, malgré des conclusions parfois très contorsionnistes. Je le fais d'ailleurs toujours dans tous mes ouvrages. Ici, il ne s'agit ici que d'un entretien, et donc d'un survol. Ceux qui veulent en savoir plus peuvent lire le livre, je l'ai justement fait pour cela, avec des références scientifiques très nombreuses. Le livre vous apportera le maximum d'informations pour vous guider. Désolé de ne pouvoir mettre en ligne son contenu, je fais aussi partie de la biodiversité. C'est le résultat d'un énorme travail, qui a consisté aussi à enquêter sur le lobbying des industriels. Vous pouvez aussi écouter les 3 émissions sur ce livre sur France Culture en 2014. Bien à vous.

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l'esprit scientifique ne veux rien dire. cet article est peut être juste, peut être faux. impossible de le dire. il est question de nombreuses alertes mais pas une n'est citée. pourquoi ? serait ce parceque comme pour les o.g.m elles ne reposent que sur des croyances antiscience. je ne suis pas favorable aux ogm que je pense inutiles mais je n'aime pas qu'on les dénonce comme un danger sans arguments scien-ti-fi- ques vérifiés et contrôlés par des scientifiques indépendants et reproductibles.c'est cela une méthode scientifique. la science n'a rien à voir avec une croyance. publiez donc les origines de vos affirmations et nous pourrons aller voir si elles reposent sur du solide. la comparaison avec l'amiante est particulièrement douteuse car elle vise uniquement à faire peur et ne donne aucune information. d'autre part, les nanotechnologies sont probablement, après contrôle bien entendu, l'un des moyens de soigner les atteintes génétiques (voir téléthon). mais peut être faut il laisser les enfants atteints de maladies rares avec leur maladie et rester dans notre petit confort intellectuel fait de la croyance que le corps est un mythe sacré auquel il ne faut pas toucher. avec cet état d'esprit on n'est pas loin de ceux qui refusent les vaccinations malgré les avancées incontestables qu'elles ont amené. le rejet de la science est patent dans votre article qui ne fait qu'embuer les choses au lieu de les éclairer.
si vous étiez si sûr de vous vous commenceriez par citer les études dont vous parlez. vous ne le faites pas, vous êtes donc suspects.

Nanotechnologies : ces redoutables particules toxiques qui envahissent notre quotidien

Jusqu'où s'arrêteront-ils

Une multitude de Nanoparticules
Se congratulent
S'oxydent de titane et d'argent,
Applaudissent joyeusement à la révolution atomique
A la mécanique quantique.

Du fond de leurs ateliers d'astucieux nanobricoleurs
Fabriquent des nanotubes planétaires
Minuscules particules manufacturées
Bactériostatiques
Cosmétiques
Thérapeutiques.

Elles ne sont que nanobabioles pour certains
Ou d'epsilonesques poussières dévastatrices
Apatrides et biocides pour d'autres.

Quand équipés d'ingénieux fullerènes,
Qui combinent en nous le minéral et l'organique,
L'invisible et le complexe,
Que croit la connaissance
S'éloigne encore et toujours le mystère de la création.

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ça veut dire quoi être un scientifique ? Avoir des diplômes ? Ou étudier les choses avec un esprit scientifique ? Ou avec un beau diplôme et l'argent d'un lobby intéressé, pondre des études biaisées pour trouver ce qui doit être trouvé pour rapporter le maximum au payeur sans souci de l'intérêt général (par exemple les OGM, les pesticides, etc...) ?

Nanotechnologies : ces redoutables particules toxiques qui envahissent notre quotidien

Écrire sur un sujet aussi technique quand on n'a aucune formation scientifique, c'est léger.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_Lenglet