« Un métier n’est pas là pour vous emprisonner mais pour vous rendre libre » - commentaires

« Un métier n'est pas là pour vous emprisonner mais pour vous rendre libre »

La liberté est une excellente motivation, source d'épanouissement personnel. Ce désir de liberté est souvent dicté par un ras-le-bol du salariat au parcours fléché et train-train généralisé. En devenant entrepreneur, on se soustrait de toutes ces chaînes. Avoir le choix de décider de ses horaires et de la façon dont on travaille est une tendance qui se généralise.
Créer son entreprise pour être libre : voilà bien la première ambition des créateurs d'entreprise. Ils sont 60 % à citer l'indépendance comme un objectif prioritaire. S'ajoute à cela une envie de construire un projet personnel, une quête de sens.
La création d'entreprise rime avec simplicité : Manewco, site spécialisé dans la création d'entreprises, s'engage à vous accompagner dans votre projet.

« Un métier n'est pas là pour vous emprisonner mais pour vous rendre libre »

Il est dommage que les médias n'informent pas davantage sur la différence entre la baguette en polystyrène consommée et tellement recherchée ( symbole de la majorité des pains consommés ) et le vrai pain fait avec une farine propre et quand cela est possible avec des variétés anciennes . Les qualités nutritives n'ont rien de commun :autant la première n'est qu'un bouche trou qui enfle avec la digestion, autant l'autre apporte beaucoup d'éléments dont nous avons besoin. Dommage aussi que le terme « boulanger » soit utilisable par tous. L'un est du pain , l'autre pas ... Mais n'est ce pas le rôle des médias de désinformer pour que le consommateur reste aussi con ? Et ce qui est vrai pour le pain, n'est il pas vrai ailleurs ?
Nous vivions une époque formidable, je suis bien d'accord...

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On ne paye pas le vrai prix du pain dans un boulangerie classique.
Le prix de l'agriculture subventionnée par le contribuable ?
Le prix de la destruction des terres arables ?
Le prix de la pollution agricole ?
Le prix écologique des transports non locaux ?
Le prix pour soigner les gens allergiques aux gluten, malade de l'alimentation toxique ?

Et ceci concerne toutes l'alimentation, ne devrait on pas plutôt permettre au plus grand nombre de cultiver un jardin en permaculture, ceci coûterait bien moins cher à chacun et à la société.

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5 jours de repos et 2 mois de congé et un métier qu on aime ..c est génial...

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J'ai cru lire à la fin d'un post « c'est beau message libéral ! »

Là ! ça craint un max !

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Merci pour ce bel exemple de simplicité volontaire !
Pour ce boulanger ou les gens qui achètent son pain, il s'agit effectivement de faire des choix, questionner sa vie, ses habitudes. Privilégier la qualité est loin d'être toujours le plus onéreux, et si ça l'est, il existe bien d'autres bénéfices que financiers à aller dans ce sens !

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On trouve en supermarché d'excellentes baguettes de polystyrène expansé avec une durée de vie très raisonnablement proportionnée à leur goût, pour 35c.
A ce prix là, ils arrivent même à faire du bénéfice, ce qui en dit beaucoup sur la supériorité industrielle de leurs matières premières par rapport à de la banale farine de céréales moulues par exemple.
Encore un preuve que nous vivons une formidable époque. Si toutefois certaines des conséquences logiques de ses plus beaux principes vous déplaisent, rien ne vous interdit de les questionner, les principes.

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La forte valeur ajoutée qui obnubile tant de gens vient essentiellement de la main d'oeuvre. Etant moi-même boulanger sur des techniques similaires je peux vous assurer qu'elle n'est pas négligeable.
Il n'en reste pas moins que Daniel et d'autres boulangers qui fonctionnent comme lui sont des modèles à suivre pour la profession. Si elle n'était pas si obsédée de raccourcis et autres « innovations » (pain précuit, améliorants, viennoiserie surgelée, etc.) cela laisserait peut-être la place aux idées salvatrices comme celles de Daniel.

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Paul semble avoir touché juste... pour lui sortir l'argument désormais devenu systématique de la jalousie dès qu'on critique la richesse. C'est très facile et surtout malhonnête. Paul a certainement tort lorsqu'il parle de ce village : effectivement, tout le monde ne doit pas rouler sur l'or, et pourtant ce boulanger trouve clientèle. Toutefois, de nombreux villages français reculés sont devenus de vraies zones « boboïsées » avec très peu de population autochtone. C'est aussi un fait sociologique avéré qu'on voit surtout dans le centre et le sud de la France. Là où Paul a raison, c'est de relever l'incohérence éthique entre vendre un produit sain à prix prohibitif face à une population globalement modeste, ce qui réserverait ce produit à une « élite » comme il est dit. Normalement, lorsqu'on se dirige vers le bio, la notion de bien collectif en est un pilier moral incontournable. A partir du moment, où produire du bio devient un simple moyen de « se faire du fric », et qu'on le réserve à une certaine clientèle aisée, on dévie inévitablement : la notion humaniste et solidaire de collectivité n'existe plus. Il s'agit ni plus,ni moins que de capitalisme primaire enrobé dans un discours humaniste trompeur : du simple marketing vert en somme.

On ne connaît pas les tarifs de ce boulanger. Je reconnais qu'il est normal qu'un produit bio coûte + cher qu'un autre classique vu le prix des matières premières et la qualité globale mais ça ne doit pas devenir un argument systématique. Personnellement, je suis de la petite classe moyenne. Je n'ai pas de hauts revenus mais j'ai fait un choix de vie : je privilégie une alimentation saine et dépense moins en fioritures et achats superflus. Ça me coûte mais j'assume : ma santé me remercie. Beaucoup d'autres pourraient faire ce choix aussi : l'argent est globalement un faux problème. Cependant, l'éthique bio, c'est aussi le partage et l'entraide : tout le monde, surtout les + démunis (handicapés et retraités avec de petites pensions par exple) ne peuvent manger de tels produits à cause de très faibles revenus, et c'est bien dommage. Quand on produit une agriculture bio, on le fait pour le service d'une population globale locale d'abord puis nationale ensuite. On pense à la santé de celui qui va consommer. Aussi réserver le bien-être et le soin du corps à une « élite » est incongru : c'est un magnifique contresens éthique... et un abus car on affiche des valeurs humanistes qu'on ne respecte pas concrètement.

Tout est une question de logique et d'intégrité morale essentiellement, attitude qui devrait être à l'origine de toute démarche commerciale authentiquement alternative, saine et éclairée, attitude qui seule peut englober tout type de client et non pas seulement les + riches. Si on veut vraiment créer une société qui remet l'humain au centre, ça commence par des choses aussi basiques. Je suis toujours étonné qu'on puisse encore de nos jours parler de biens réservés au soit-disant « méritants » sociaux, souvent les moins méritants côté cœur d'ailleurs, alors que la société crève justement du manque de solidarité. L'égoïsme n'a jamais été et ne sera jamais un allié de l'Homme pour trouver le chemin de l'harmonie sociale : l'Histoire l'a mille fois prouvé, et brutalement. Aussi, je trouve votre réaction déplacée autant par son agressivité gratuite que par le fond assez puant qu'elle sous-entend et qui est en totale contradiction avec le thème plutôt généreux et beau de l'article au final.

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d'après ce que je vois sur les marchés le prix du pain bio, au kilo, n'est pas supérieur à celui de la baguette de pain blanc même pas bio (4 euros/kg) faut arrêter de dire que la bio c'est pour les riches, ça dépend tellement de comment on mange !

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le niveau de vie dans un village paumé de 300 habitants...ça me fait bien rire !
et quand bien même ce serai réservé à une élite, ou est le problème ?seriez vous jaloux ? ;)
moi je serai le 1^er à lui acheter son pain qui semble délicieux même si je n'en mange plus depuis quelque temps !

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Hello,

il vous suffit de recupérer les infos sur societe.com vous verrez ses comptes annuels. Après il y a ce qu'il déclare et ce qu'il récupère réellement ;)
Il a compris l'essentiel il travaille pour lui, satisfait ses clients par la qualité de son pain et la flexibilité des horaires d'ouverture, il responsabilise aussi les gens en leur faisant confiance et en leur demandant de prévoir leur consommation : tout le monde est gagnant, c'est un beau message libéral.

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En voyant le prix du pain, il faut imaginer le niveau de vie des clients. Cette démarche ne serait elle pas exclusive à un petite partie de la population ? Puisqu'il n'y a pas que des riches dans les petits villages... Si non, la démarche semble intéressante bien que je n'aurai pas l'impression de participer efficacement à la collectivité (impôts, cotisations...)

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C'est vrai que la boulange permet une très forte valeur ajoutée ( prix du pain = 5 fois le prix de la farine ,si je ne me trompe pas trop),e t que s'il est bon, la clientèle est assurée, c'est l'aliment de base par excellence. Une autre possibilité pour être aussi heureux, si par exemple on est éleveur laitier et qu'on ne peut pas « partir », c'est de ... ne pas en éprouver le besoin ! Parce qu'en fait, quand notre mode de vie quotidien nous apporte tout le bonheur désiré, on n'a pas besoin d'aller voir ailleurs... C'est bien aussi. Et puis encore, passer le tiers de mon temps de « travail » (60h/semaine , maintenant qu'on est à deux) à vendre mes produits sur les marchés, pour moi c'est encore du bonheur, et de la liberté ! C'est fou ce que c'est facile d'être heureux, quand on se contente de ce qu'on a... Bonne continuation Daniel !

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Excellent article, ça donne envie, et avec une petite démo de compta, à propos des charges et frais, ça donnerait plus de réalisme et de motivations ...
S'il faut compter 50% de charge et 25% de frais de fonctionnement, ce qui est un minimum, quel rapport « salaire » / plus-value travail-matière, cela représente-t-il avec deux jours par semaine ?
Si non, il reste le RSA « indépendant », la bête noire des conseils généraux, un rescapé du revenu universel originel vivement critiqué par les oligarques du système de l'époque, qui donna une fois bien amputé le RMI. Mais malgré les larmes de crocodile des Conseils Généraux qui se plaignent amèrement par devant que la moitié des ayants droits ne le réclament pas, et font tout par derrière pour le retirer à ceux qui ont pu traverser les méandres de l'obtentions ... cela ne dure pas plus de trois ans ...