Les lois Macron et Rebsamen sont à peine votées que la prochaine vague de régressions sociales se profile - commentaires

Les lois Macron et Rebsamen sont à peine votées que la prochaine vague de régressions sociales se profile

Ça ne peut arriver car nos pseudo représentants, n'ayant aucun compte à nous rendre, en absence de réels contre-pouvoir et contrôles des décisions prises ( en notre non) sont intouchables, par ailleurs et dans ces conditions, pourquoi prendre le risque de voir la loi rejeté alors que le 49.3 est un si bel outil ?...Sans compter que les lois censés nous protéger des abus de pouvoir( la constitution), sont écrites par ceux là même qui devrait la craindre...C'est quand même pratique... Donc en participant à l'élection prétendument démocratique nous abandonnons notre pouvoir politique à des traîtres . Nous sommes donc dans une situation où nous participons inconsciemment à notre propre impuissance politique comme la thèse d'Etienne Chouard nous le démontre . L'élection est le cancer de la Démocratie.
Il n y a aucune bonne raison qui justifie que ça ce passe comme ça.
En quoi favoriser l'employeur vis à vis de l'employé dans un pays où le chômage de masse structurel est encré concours à l'intérêt général ? Il me semble qu'il est temps d'arrêter d'être les complices d'un processus qui depuis des décennies ne produit aucune amélioration significative pour les 99%. RÉCLAMONS LA DÉMOCRATIE RÉELLE ! Reecrivons nous même la constitution. Passons au « PLAN C ».

Les lois Macron et Rebsamen sont à peine votées que la prochaine vague de régressions sociales se profile

Personnellement je n'arrive pas à comprendre comment on peut être en démocratie et faire passer des lois, comme ça, sans demander l'avis de personne. On est juste informés au jour le jour que telle ou telle lois est en projet, ou va être adoptée. Moi face à ça, et de la où je suis, je n'ai pas l'impression de pouvoir donner mon avis et de le faire peser dans la balance générale. Pourquoi il n'y a pas de referendum pour ce genre de cas ? voir pour chaque loi qui passe ? Pour moi la démocratie, c'est lorsque chacun (et chacun, ça veut dire tout le monde en âge de voter, pas seulement 600 personnes pour 66 millions d'autres) donne son avis, qu'on en fait une moyenne afin de peser le pour et le contre, pour satisfaire la majorité.
Après, peut-être qu'il y a une ou milles bonnes raisons pour lesquelles ça ne se passe pas comme ça. Mais ne voyant pas de quelle nature elles pourraient être, j'aimerai bien qu'on m'éclaire.

Les lois Macron et Rebsamen sont à peine votées que la prochaine vague de régressions sociales se profile

En guise de commentaire je vous fait part de ce qui a été écrit dans le site de "Investig'action" sur le sujet : la gestion du matériel humain.... édifiant ...
L'employé est le plus parfait exemple du capital « circulant » : transformé ou détruit pendant le cycle de
production. La gestion du capital humain confiée aux entreprises a pour but de diminuer progressivement ce
capital qui est par trop aléatoire. Puisque l'employeur désire maximiser ses profits, il exigera beaucoup de son
salarié et lui donnera peu en retour. L'individu aura la responsabilité du choix : soit être exploité au travail, soit
être exclu du travail. Une situation très confortable pour l'employeur magnanime qui ne pourra qu'entériner la
responsabilité du travailleur et, en fonction de la décision de celui-ci, faire rédiger par un de ses subordonnés une
belle lettre de préavis. S'il n'est pas complètement dégoûté, l'individu s'inscrira alors à une « bourse de
l'emploi » pour se remettre sur le « marché » du travail.

Les lois Macron et Rebsamen sont à peine votées que la prochaine vague de régressions sociales se profile

Bonjour,

l'article repose sur une erreur majeure :
– la possibilité de déroger par accord d'entreprise à des accords de niveau supérieur (accords de branche et interpro) a été inaugurée en... 1982 ! et a été étendue au gré des « réformes » du droit du travail ;
– cette possibilité a été généralisée à tous les domaines de négociation (à l'exception notable des salaires minima) en 2004 : la « dérogabilité » est donc le principe (et non l'exception) depuis déjà 10 ans !

Accessoirement, la possibilité de déroger par accord collectif à la loi est déjà largement ouverte dans un grand nombre de domaines (notamment celui du temps de travail : durée du travail, décompte et compensation des heures supplémentaires, travail dominical, travail nocturne, etc).

La nouveauté de ces dernières années, c'est la possibilité (pour le moment exceptionnelle) de déroger de manière défavorable par la voie de l'accord collectif aux stipulations du contrat de travail (par exemple pour instaurer une modulation du temps de travail).

Dès lors, on peut s'interroger sur ce que signifie réellement cette volonté d'accroître la place de l'accord d'entreprise :
– par rapport aux accords de branche, la place peut difficilement être accrue davantage ;
– par rapport à la loi, c'est pareil ;
– en revanche par rapport au contrat individuel de travail...

A bon entendeur, salut !

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Nous pourrions être débarrassés des institutions capitalistes que sont le marché du travail et les employeurs si nous appliquions les mesures que préconise le Réseau Salariat. Cela n'a rien d'utopique. Ce n'est qu'une question de volonté. Malheureusement, le capitalisme est devenu la religion de la plupart des travailleurs.

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https://laguenon.wordpress.com/2015/07/14/bla-blatter-entre-egocentriques-dans-la-tour-de-bas-belle/ Si Non ben.. Bas, tas... Se serait dommage entre Journaliste pour 1, Foi que Linda apprécie votre travail...

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Tout cela attaque les fondements même de notre démocratie. En effet, le principe de la République c'est l'égalité entre tous les citoyens : non pas l'égalité de traitement, comme nous le savons tous, mais l'égalité devant la loi sans aucune distinction.

En dérogeant à la loi commune, l'accord de branche ou d'entreprise met à mal le pacte social et menace la loi elle-même : pourquoi respecter la loi s'il devient aussi facile et peu coûteux de l'enfreindre ?