Rentrée scolaire : la pédagogue qui voulait révolutionner le système éducatif français - commentaires

Rentrée scolaire : la pédagogue qui voulait révolutionner le système éducatif français

Cette personne a été soutenue par l'Institut Montaigne et n'a aucune volonté progressiste mais bien plutôt libéral. Ces pédagogies ne parlent que de l'individu, de ‘'l'épanouissement individuel'' comme finalité. Rien à voir avec des pédagogies de la coopération à la Freinet. Montessori a été utile en son temps pour changer les regards sur les enfants mais la plupart des conceptions émancipatrices sont déjà en place dans 90% des classes de maternelles. Alvarez est une personne qui méprise les enseignants, qui, eux, vont au charbon tous les jours sans les moyens dont elle a disposé. Comment peut on avoir la morgue de prétendre ‘'révolutionner'' l'école avec 4 ans de métier ? Renseignez-vous, c'est devenu un vrai repoussoir chez les collègues tant les médias (décevant que vous le fassiez aussi) ont déformé la réalité de l'école (ennuyeuse, inefficace…) pour mieux lui permettre de vendre sa soupe, qui, sur le fond, n'apporte rien.

Rentrée scolaire : la pédagogue qui voulait révolutionner le système éducatif français

Je vous renvoie aux travaux du Nobel de médecine Roger Sperry et à ceux plus récents du ponte en la matière, le chercheur au Collège de France, neuroscientifique et linguiste, Stanislas Dehaene (qui admet d'ailleurs que certains éléments de la méthode Montessori comme le suivi de la lettre par le doigt, permet les bonnes connections neuronales puisque correspondant à notre cerveau ancestral, les lettres étant à la base des traits horizontaux, verticaux, diagonaux, qui correspondaient à des éléments particuliers, l'articulation lettres/langage étant extrêmement corrélée depuis l'origine.
Ce serait un travail trop fastidieux que de vous expliquer tout cela et prendrait plus que 4000 signes ( ;) ).

Quant au rapport PISA, qui correspond à des critères américains, il faut être décortiqué et analysé avec attention.

La France reste une excellente école, elle est PUBLIQUE, tenez-vous vraiment à l'aligner sur le modèle anglo saxon ?

La France a des contraintes particulières tout à sa fierté, comme celles de l'assimilation, que n'ont pas les autres pays.

Les rapports PISA et PIRLS sont à la fois compliqués et simplistes, ils mettent dans des cases, sans contextualiser, sans nuances.

Du reste, si l'on prend la majorité des écoles françaises, elles caracolent dans le haut du classement, nous pêchons par le manque de moyens attribués aux milieux les plus défavorisés (coupes budgétaires libérales obligent).

C'est comme si vous prenez le classement des grandes écoles, dont la meilleure écoles du monde (Centrale), ne veut pas faire partie, tout est basé sur des normes commerciales américaines, tout est biaisé et abonde dans le sens d'une idéologie marchande.

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J'essaie au contraire en toute chose d'avoir une approche ouverte et circonstanciée.

Je m'intéresse à tous les sujets et recherche toujours l'historique des idées, voire idéologies.

C'est d'ailleurs via la transversalité des courants libertaires - que j'admets dénoncer-, que je suis intervenue sur ce site.

Vous partagez bon nombre d'atomes crochus avec l'extrême-droite que je combats.

Les écoles libertaires et payantes en font partie.

L'idéologie qui sous-tend ce type d'éducation est vieille comme l'histoire des idées, on en trouve naturellement les prémices dans l'Antiquité.

Mais c'est au XIX^e siècle que des sociétés aristocratiques de type secte, les remettent au goût du jour.

On les retrouve en Allemagne tout le long de la montée en puissance du Troisième Reich avec l'idéologie des « maîtres camarades », et évidemment aux USA, où les idéologues de ces méthodes ont leurs quartiers et où ils commercialisent leurs produits.

Je m'oppose à ces écoles qui n'ont rien à voir avec notre école française publique dans son esprit.

Les méthodes nouvelles sont des marques, elles font partie intégrante d'un marché.

Les libertaires sont de manière générale des tenants d'une liberté qui va de paire avec la liberté économique.

L'Etat n'intervient pas, ne régule pas, tout est individualisme.

Hors, il n'existe pas trente-six types de sociétés, soit la société est organisée par un Etat unificateur, protecteur, soit il s'agit de petits groupes sectaires (qui peuvent s'affronter).

Autrement, ce qui fonctionne dans ces méthodes, c'est qu'on s'occupe des enfants qui ne demandent que cela.

Vous prenez n'importe quel gamin, vous vous en occupez, vous en obtiendrez le meilleur, quelle que soit la méthode, et ensuite, selon la méthode, vous en ferez un automate ou un homme libre, tout dépend de l'adéquation de la méthode à notre fonctionnement cérébral qui obéit aux lois de la médecine (et je m'appuie alors sur les travaux en neurosciences).

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Un vrai bonheur de voir et d'entendre une personne passionnée.
Ça fait 30 ans que je pense et que je dis qu'on doit réformer en commençant par le bas et non « bricoler » un système qui met à l'index de plus en plus d'enfants donc d'ados puis d'adultes de côté. C.Alvarez a tout compris, a expérimenté, a prouvé ... et pourtant, l'école continue à rouler avec des pneus dégonflés, nos enfants continuent d'être malmenés et nos gouvernants à gâcher notre bien le plus précieux : l'individu. Je me bats tous les jours pour les HPI qui n'arrivent pas à s'adapter aux incohérences du système et je ne lacherai rien mais il est souvent difficile de n,e pas baisser les bras devant la bétise, l'incohérence et l'opportunisme de certains. A l'éducation nationale, il ne faut pas faire de vagues pour réussir alors on casse tout ceux et elles qui pourraient faire tanguer le bateau.
Merci C.Alvarez d'y croire, je me sens moins seule :-)

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Ne pas tout mélanger : j'ignore l'étiquette d'Oriane et à vrai dire je m'en moque. Je m'en moque d'autant plus que si elle est vraiment membre du FN, ses propos à l'égard des écoles hors-contrat visent à les discréditer... alors qu'une part non négligeable de parents de ces écoles a plutôt de longue date une certaine sympathie pour certains propos de bon sens du Menhir ! Allez comprendre... Il est vrai que depuis quelques années le FN a une fâcheuse tendance de recruter un peu n'importe quoi... avec les conséquences que l'on voudrait croire cocasses que l'on voit comme il y a 2 jours.
Mais ces dernières réflexions nous éloignent bien de notre sujet !

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C'est là que l'on voit qu'Oriane n'a qu'une connaissance très parcellaire pour ne pas dire encore nulle des sciences pédagogiques de nos jours. S'il est vrai que les Américains sont aussi malades que nous en la matière, il faut bien reconnaître qu'ordinairement, au-delà de toute vue pédagogique ou pédagogiste, c'est en définitive CE QUI MARCHE qui est accepté là-bas. Le cartésianisme maladif de l'Education Nationale est malheureusement à des années-lumière de cette véritable ouverture intellectuelle !
(Je suis professeur et ai étudié (en partie) et enseigné aux Etats-Unis ; j'ai par ailleurs voyagé dans de nombreux pays dans le cadre de séminaires dédiés à ma discipline et échange constamment sur le sujet avec des collègues et passionnés de toute la planète).

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Finalement, tout ça est très français : on sait que ça marche, donc faisons très exactement l'inverse : toujours plus de la même chose, surtout si ça ne marche pas !

En même temps, rendez-vous compte : créer dès la maternelle des êtres libres, autonomes et solidaires, quelle galère à gérer plus tard ! Allez, remettez-moi tout ce petit monde dans le moule des moutons bêlants abrutis de pub pour en faire de bon petits consommateurs de coca et de téléréalité...

Affligeant... :(

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L'étude des sons est une hérésie au point de vue neuroscientifique...
Ah oui ? Alors comment pouvez-vous, avec vos synapses reliées en arborescence par le b a ba, oublier qu'avant le langage et l'écriture le son et la musique du vivant « formataient » le cerveau humain et animal, le vôtre le mien et le leur ?
L'école suivie par des millions d'enfants ici, soumet avant de stimuler toute envie d'apprendre. Susciter l'envie permet à un individu de continuer à apprendre sa vie durant.
Nous ne sommes pas tous formatés du cerveau de la même manière et pourtant l'éducation nationale nous voudrait tous au même niveau, niveau qu'elle impose..
Si la méthode était aussi performante que cela nous ne serions pas au 26è rang du classement PISA non ?
Rien que pour ces incompétences avérées, l'éducation nationale doit accepter les classes différentes, expérimentales ou non, ne serait-ce que pour laisser une chance aux enfants « différents » - De plus en plus nombreux de par le monde - de montrer quelles valeurs sont les leurs non ?
L'ère industrielle amenait le collectivisme et la pensée unique, l'ère, numérique et quantique, ouvre le champ des possibles, pourquoi s'obstiner avec une méthode qui a fait la preuve de son inefficacité et tenter une approche autre, plus évoluée, où chacun donne le meilleur de lui-même et non une réponse préformatée par un enseignement unique ?

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Excellente réaction GM. Je pense que le problème de fond est celui de l'orientation de cette forme d'éducation : elle concoure à rendre l'enfant autonome, à developper la confiance en soi, le respect de l'autre...

Des notions telles le 1^er ou le meilleur perdent énormement de leur sens et de par mon expérience, je doute fort que l'on peremettent le developpement d'un tel système au sein de l'Etat car les agents de l'Etat et les politiques dans leur majorité redoute une chose plus que toute autre, c'est de rendre le citoyen autonome !

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Je tiens à exprimer ma profonde gratitude à Céline Alvarez, moi-même je suis un accident du système ; ayant un père enseignant, il m'a fait venir dans la classe de Sil d'un de ses collègues à l'âge de 3 ans car je « dérangeais un tout petit peu trop » ma maman. Resultat des courses : je ne suis jamais allé en maternelle et aie developpé une capacité à travailler seul très tôt !

J'espère avoir l'opportunité de reproduire ces accidents en série d'ici quelques année et ce serait avec un plaisir Céline Alvarez que je vous inviterais à faire partie de l'aventure.

Merçi de demeurer aussi créative que lorsque vous étiez gamine, à coup sûr, le monde à besoin de plus de « fous et folles » comme vous !

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J'aime cet article en particulier quand vous dites« chacun étudiait Freinet .... et essayait de tirer partie de la méthode dans laquelle il se sentait à l'aise », .....
je partage l'idée que nous ne pouvons pas apprendre dans la défiance et l'insécurité, affective et matérielle indispensable à cet âge-là.
Il est sans doute aussi important de s'interroger sur la création de cette insécurité dans notre société, tout comme ce besoin de la part des parents de considérer leur enfant personnel comme des génies au lieu de cultiver une bienveillance entre les enfants en les acceptant tous tels qu'ils se présentent à l'instant T mais en entretenant ce cadre de bienveillance et en acceptant la diversité. Cette course à la connaissance à tout pris et très rapidement ne correspond t-elle pas à la course « des premiers » de la classe, futurs adultes « réussissant »dans la société ? Dans quel but en réalité ? Le risque n'est-il pas aussi grand de céder à la course à la consommation et à la concurrence exacerbée dans leur future vie active ?
J'ai soudain un doute

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bonjour a tous, oui bien sur Mr freysnet était américain !! il était français... instituteur en classe unique, a reçue les palme académique se que je pense peu de conventionelle recevront et sa méthode reconnue par l'éducation nationale depuis presque un siècle peut être utilisé par tous les instituteur au bénéfice des élèves dans n'importe qu'elle école. Il faut juste que les instituteur, un connaisse cette méthode de pédagogie différencier (pas différence... mais qui parte du principe que chaque enfants est unique et doit apprendre a son rythme). deux ose se remettre en question. en faite rien de nouveau dans les résultats de cette instite... cela existe depuis des décénie, juste qu'il faut que les instituteur , tous en même temps décide d'appliquer ces méthodes au lieu de continuer a repoduire (copie coller) la méthode qu'on leur a donner dans leur enfance. le changement c'est aujourd hui pas dans 20 ans...

B a ba, la je suis d'accord ! dys on m'a appris a lire en méthode globale, traité de nulle, de fainéant... merci a l'orthophoniste qui a su m'aider, et permis de ne plus avoir peur de vous écrire aujourd hui ou lire ce très belle article. j'ai pu faire des étude supérieur, et même les science de l'éducation !! ma fille dys diagnostiqué et retrouve les même problème, rien a changé... elle est contente elle n'est plus la dernière de la classe il y a quelqu'un de plus nulle qu'elle. pathétique...et on s sent impuissant. finalement c'est moi qui lui ai appris a lire et écrire avec les méthode qui soit disant fonctionne pas... et par la même occasion lui redonner confiance en elle tous les jours.

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Ceci se passe en maternelle. Mais c'est différent en primaire.
Je suis instituteur au CE1 et musicien : c'est ma solution.
Je suis très classique dans les apprentissages fondamentaux, mais musique et chant tous les jours et le mercredi matin consacré à la création de textes, images, sculptures, chansons ... sur un thème.
Nous faisons sport tous les jours aussi. Mes élèves aiment l'école et la classe.

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Je ne sais pas s'il est vraiment nécessaire de répondre à ce message, qui ne prouve qu'une seule chose : votre profonde ignorance du sujet. A Genève, il existe une école Montessori, qui exclue d'emblée la grande majorité des enfants vu la somme astronomique que les parents doivent débourser pour y inscrire leur enfant. Si j'avais eu cette somme, j'y aurais volontiers placé ma fille (qui n'a aucun problème particulier, que ce soit au niveau social, moteur, ou neurologique). Bien qu'ayant eu de merveilleuses professeures, à 7 ans, elle n'aime ni lire, ni écrire, même si elle maîtrise les deux disciplines, il lui manque l'ENVIE. La méthode Montessori devrait être appliquée à TOUS les élèves, dès la petite enfance, pour leur donner les moyens et les outils de base nécessaires à leur développement, à leur compréhension, et surtout, pour les aider à AIMER APPRENDRE. Je soutiens à 100% les initiatives allant dans le sens de cette merveilleuse méthode d'apprentissage, qui libère les enfants du poids de la compétition et les aide à prendre confiance en soi.

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Si on ne peut pas leur apporter le bonheur, tâchons au moins de ne l'interrompre...

André Stern - Je ne suis jamais allé à l'école
par Joanna Moodstep

https://www.youtube.com/watch?v=x24qJGFR0Y8

Rentrée scolaire : la pédagogue qui voulait révolutionner le système éducatif français

https://www.youtube.com/watch?v=Bm_4vqG2lvw

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Un article qui fait chaud au coeur, heureusement que des jeunes reprennent le flambeau « d'enseignants-chercheurs »ce que chacun devrait être tout au long de sa vie ! J'ai été enseignante en maternelle toute ma carrière, au départ à Paris , 35 élèves dans la classe ,l' école fut classée ZEP avec 75% d'enfants de parents immigrés, mes plus belles années d'enseignement ! Richesse des échanges avec les adultes enseignants, parents,enfants, respect mutuel. J'ai transmis des savoirs et j'ai appris !!! la culture de l'autre qui n'était pas un étranger puisque je vivais sur le même territoire que lui , en frère. J'ai innové aussi avec mes collègues et, en toute indépendance, puisque nous refusions l'inspection ! Jamais je n'ai autant bossé ! Je raconte tout ça parce que certains commentaires sont idéologues , Montessori, Freinet étaient au programme des Ecoles Normales d'Instits lorsque j'étais en formation en 1973/1975 !! oui ! oui ! nous étudiions tout, même Makarenko ! Après, chacun s'emparait comme il le pouvait des méthodes avec lesquelles il se sentait à l'aise. L'apprentissage de la lecture évoqué plus haut reste pour moi un merveilleux mystère, chaque apprenant a sa stratégie ...le plus beau cadeau qu'un enseignant puisse faire à un élève qui arrive dans sa classe c'est de lui donner envie de revenir le lendemain, pour apprendre mais aussi pour offrir ce qu'il sait dans un climat de confiance, et, ensuite, « la transmission des valeurs de la République, le vivre ensemble » cela coulera de source.

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Chers amis -lecteurs, attention, les réactions sur ce type de sujets ont tendance à éloigner les propos du fond même.
L'ironie,la haine, la jalousie, la peur, les sentiments en général incitent à parler d'autre chose mais surtout pas de la réalité. Qu 'elle est elle ? Personne n'est dans le vrai à 100% (moi non plus d'ailleurs ). Je suis psychologue chercheur spécialisé dans les mécanismes d'apprentissages. Dans cet article, il y a des vérités et des erreurs, surtout des oublis.
Dans la démarche de Céline Alvarez également.
Tout d'abord il faut admettre que ce qu 'elle a fait est à la fois indispensable et lumineux. Toute société a besoin d'innovation et de frondeurs. Il faut aussi connaître les mécanismes humains auquels ces recherches et expérimentations vont se trouver confrontées :

Parmi eux je cite : 1) la résistance au changement
2) le conformisme
3) l'exercice (contrôle) des pouvoirs
Ce qui est mis en oeuvre par M^me Alvarez est bien sûr bénéfique et efficace, il ne faut simplement pas croire qu'il n'existe qu'une voie pour définir les modalités et procès d'apprentissages, je ne développe pas ici un thème qui demande beaucoup de lectures. Interrogeons nous déjà sur 2 aspects : le critère de vitesse (ou quantité à un age donné ) et celui de plaisir (ou bien-être ou équilibre ou harmonie etc.).
Sur ce second point, M^me Alvarez (ainsi que les pédagogies de type Montessori) a raison mais elle n'est (ne sont) pas la (es) seule(s), tout enfant qui est bien dans sa peau, bien dans sa classe, et en face d'une bonne pédagogie saura mobiliser ce qu'il faut de lui même pour apprendre et interagir. En ce qui concerne les sens (ou mobilisations des sens) il est établi et facilement vérifiable que lorsqu'on (enfants comme adultes) associe un mot, un concept ou une formule avec un un autre sens, la mémorisation est plus rapide et plus profonde (donc durable). Exemple : apprendre « jump » en sautant ancre le mot et son sens, bien plus qu'en l'apprenant assis sans bouger.
Quant au critère de retard ou d'avance, il faut savoir que l'on pourra toujours aller plus vite, plus jeune, plus grand etc. Un jour nos enfants pourront peut être passer le bac à 8 ans... (je blague, ... quoique !) Mais dans quel but ? Je termine, car je sais que je suis long, en vous posant une question : que signifie pour vous être enfant ? Ou autrement : pourquoi n'apprend on pas davantage lorsqu'on est adulte, laissons les enfants nous enseigner davantage, que risque-t-on de découvrir ? Que leur vision de la vie est faite d'échanges, de jeux, de rires, de mouvements, d'observations de ce qui les entoure,d'émerveillement, de spontanéité, d'absence de partis pris et de rascime, d'absence de frontières aussi etc. Bref principalement de tout ce qui a disparu une fois qu'on est « devenu » adulte...
Si vous le souhaitez je reviendrai sur d'autres aspects de l'article. Bonne suite, cordialement, GM

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En qualité de quoi affirmez vous cela, Freinet était Français et Montessori, Italienne !!!
Je ne vois pas dans ces 2 méthodes, qui ont largement prouvées leur efficacité, une once de courant américain !!!
Faut-il encore que votre courant politique prenne le dessus sur l'honnêteté intellectuelle !!!
Bravo pour votre manque de discernement !!! Encore une belle preuve de l'incompétence et de la bêtise des partis extrémistes !!!

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En STAPS, On passe par tous les courants pédagogiques, et Montessori en faisait parti !!! J'ai foiré 2 fois le concours parce que le schéma de pensée va dans le sens de cette EN arriérée et cloisonnée !!!
Merci pour ce bel article et indignons nous pour que ce type de pédagogie soit plus courante !!!

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mon fils de 4ans absolument pas déficient mental plutot l'inverse (probablement HPselon la psy spécialisé) il a appris les lettres et les sons avec les ALFA puis appris à lire à 4ans et demi avec la methode aimer lire et bien lire apres de nombreuses crises de pleurs pour avoir des devoirs comme les grands. Certes ces methodes ont été faites pour des autiste, dysléxique, et autre dys et alors si cela fonctionne et rend mon fils plus heureux cela m'importe peu de savoir d'où ça vient. et perso je vois rouge de savoir que mes revenus ne me permettent pas de donner le maximum de chance à mes enfants car 500^e par enfants et par trimestre c'est trop pr nous mais cela permettrait à ma fille de ne plus se dire nulle en math ou à l'ecole car non scolaire alors qu'à 2ans et demi elle divisait et multipliait et déchiffrait avant le CP. la peur de réussir est ce qui aura la peau de notre systeme educatif français

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Oriane BORJA ??? Ca me dit quelque chose ... Ca sentirait pas le FN nantais ça ?

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Je cherche en vain ce qu'il y a de « méthodes américaines » dans ce qui est présenté ici. En tous cas je vois des enfants radieux et concentrés et des parents enthousiastes alors qu'au départ ils étaient sceptiques.

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Ouf ! Un bol d'air dans ce système d'enseignement où tout le monde ou presque s'ennuie, enseignants et enseignés, attendant l'heure de la sortie, la date des vacances... Merci Céline, d'avoir eu le courage de démissionner et de continuer à part. On vous suit !

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Dés que quelque chose fonctionne mais n'est pas dans la « ligne », il ne faut surtout pas faire !!! c'est la France, c'est notre société, c'est le monde même !!! Vous mettez tous les enfants dans le même sac. Alors que chaque enfant est différent, donc il faudrait presque une méthode par enfant pour que chacun de ces enfants puisse réussir. Mais c'est impossible naturellement. Alors il existe des gens comme cette dame qui essayent des choses et qui fonctionnent !!
Notre monde est tournée vers la pauvreté de la culture plutôt que la culture riche de tout. Il vaut mieux regarder « secret story » que les émissions sur l'histoire, les sciences ou autre. Ca fait très longtemps que je ne regarde plus la télé. Mais même si je cherchais, je suis à peu prêt sur de ne pas trouver d'émission sur la réussite. N'importe quel réussite. Celle des entrepreneurs qui a force d'une idée, de travail, ont créé leur propre société. Celle de chercheur qui a force d'essaie, ont trouvé des façons de guérir. Celle de personnes qui, en partant de rien, sont arriver à des choses grandioses. Dans les milieux du développement personnel, on site souvent des gens comme Bill Gates ou Steve jobs. Non pas parce qu'ils ont des millions, non pas parce qu'ils ont fait des erreurs dans leur vie, mais parce qu'ils ont sur transformé une idée en fait, en réalité qui ont changé la vie de millions d'êtres humains sur terre... L'école n'apprend rien de tout ça !!!! elle n'apprend pas la réussite mais l'échec. Elle n'apprend pas à rêver sa vie pour vivre ses rêves, elle apprend la « réalité » mais la réalité, c'est ce que la société apporte tous les jours avec ses médiocrités. Ce qu'on besoin ces enfants, c'est de réussir leur vie, non de la rater. Alors toutes ces méthodes alternatives, qui les font réussir, sont les bienvenues !!!!

Rentrée scolaire : la pédagogue qui voulait révolutionner le système éducatif français

Merci de nous donner un exemple de ce qui bloque en France ! Vous ne connaissez rien du propos, rien de l'expérience mais vous la jugez inopérante... Déjà, on parle de Maria Montessori qui était italienne et pas américaine. Ensuite vous parlez des « fanatiques des iufm » comme si dans les iufm tous les profs enseignaient la meme méthode. Vous n'avez pas osé parlé de « pédagogisme » mais presque. Je suis sûr que vous n'êtes pas allé voir le site de M^me Alvarez, que vous n'avez pas vu la vidéo sur les parents d'élèves, vous niez les résultats effectifs, prouvés par différentes instances... Quand vous parlez de méthodes adaptées aux déficients mentaux on comprend que vous ne connaissez rien de ces pratiques.
On parle de classes maternelles, et la plupart du temps les élèves y vont avant de n« avoir pas réussi » comme vous dites.
Je m'interroge alors sur vos motivations : quand on ne connaît rien d'un sujet pourquoi en parler ? Sûrement parce que vous ne voulez pas qu'on touche à un système qui ne marche plus depuis longtemps...

Rentrée scolaire : la pédagogue qui voulait révolutionner le système éducatif français

Ce témoignage est en tout cas une illustration, semble-t-il, d'une certaine efficacité de la méthode !

Rentrée scolaire : la pédagogue qui voulait révolutionner le système éducatif français

Ce sont surtout des méthodes américaines, qui n'ont pas fait leurs preuves, et qui dans tous les cas, ont déjà été utilisées du temps des fanatiques de l'IUFM.

Elles sont également à l'oeuvre dans les écoles hors-contrats où les parents sont très friands de ce genre d'approche, surtout lorsque leurs enfants ne réussissent pas et qu'ils mettent alors sur le compte de l'éducation nationale, leurs propres échecs éducatifs.

L'étude des sons est une hérésie au point de vue neuroscientifique.

Le cerveau s'étant développé de façon arborescente avec le langage, la méthode qui lui correspond est celle du b a ba, en partant toujours du plus petit élément en allant vers le toujours plus complexe, de façon très progressive, structurée et avec force d'exercices d'application pour fixer les chemins synaptiques.

Ces méthodes rapides qu'elle emploie n'ont que des effets superficiels, elle sont été conçues au départ pour des déficients mentaux, pour lesquelles les méthodes traditionnelles sont d'ailleurs meilleures comme pour tout le monde.

Attention au miroir aux alouettes.

Rentrée scolaire : l'institutrice qui voulait révolutionner le système éducatif français

Très intéressée, mais pas surprise par cet article fort bien fait. Je suis moi-même (oh ! je vous parle d'un temps que les moins de 50 ans ne peuvent sans doute pas connaître !) une « preuve » de l'intérêt de ce type de pédagogie. Mon père était instit en campagne dans une classe unique : 15 à 18 élèves, du CP jusqu'au certificat d'études, répartis en 3 niveaux. Quand ma sœur est née, mon père me mettait au fond de la classe (j'ignore si c'était autorisé, j'avais à peine 4 ans) et je « m'occupais » toute seule. Il s'est aperçu, au bout de quelques mois, que je commençais à lire tout aussi bien que les enfants du CP, et cela sans qu'il y ait prêté la moindre attention...
Devenue moi-même prof, plus tard, j'ai eu la chance (?) de participer au programme d'un collège expérimental (Jean Lurçat, à Saint-Denis dans le 9-3 où l'on travaillait en interdisciplinarité. C'était sur 3 ans : 1978 à 1980.
Et après : plus rien, retour au traditionnel... Pourtant, aussi bien les élèves que les profs prenaient plaisir à apprendre « autrement ». Mais, déjà, les moyens supplémentaires que demandaient ce type d'enseignement (il s'agissait avant tout d'heures) coûtaient trop cher...
35 ans plus tard, et des générations d'élèves loupées, notre système éducatif cherche encore comment s'améliorer...