Entre appel au putsch, ordre moral et discours anti-pauvres, la montée en puissance d'une nouvelle droite au Brésil - commentaires

Entre appel au putsch, ordre moral et discours anti-pauvres, la montée en puissance d'une nouvelle droite au Brésil

Vos commentaires systématiquement oublient la responsabilité des milliardaires et autres propriétaires de moyens de production, vous êtes sacrément distrait dites moi...

Par contre de grâce ne sommez pas les gens de comprendre la même chose que vous, c'est plutôt gonflé.

Merci.

Entre appel au putsch, ordre moral et discours anti-pauvres, la montée en puissance d'une nouvelle droite au Brésil

Une irw de F. De Oliveira.
http://www.ihuonline.unisinos.br/index.php?option=com_content&view=article&id=3676&secao=352

Entre appel au putsch, ordre moral et discours anti-pauvres, la montée en puissance d'une nouvelle droite au Brésil

Le concept de « lulisme » (lulismo) a D'ABORD, et dès le premier mandat de Lula, été inventé par la gauche. La gauche de la gauche (qui donnera naissance au PSOL*) par la personne de l'intellectuel et sociologue - qui fut cofondateur du PT - Francisco de Oliveira.
F. d. Oliveira conceptualisera bien avant TOUS les autres ce lulisme, régression politique et régression de la gauche brésilienne.

Entre appel au putsch, ordre moral et discours anti-pauvres, la montée en puissance d'une nouvelle droite au Brésil

Merci pour cet article complet. Je me suis permis de le mettre en exergue sur mon site www.diogenedarc.com
(http://www.diogenedarc.com/infos-d-am%C3%A9rique-not%C3%ADcias )
rubrique infos d'Amérique.
À ma toute petite échelle, j'essaye de donner une autre version que celle balancée par exemple par la correspondante du Monde. D'ailleurs elle n'est pas la seule. Trop de journalistes ne font que relayer la Globo ou le Washington Post. On érige le juge Moro (marqué à droite & largement soutenu par les Républicains US) comme un nouvel Eliot Ness alors que ce n'est pas le cas. Manipulé par la droite et Aécio Neves il n'apporte aucune preuve ne se contentant que d'obtenir des aveux négociés en échange de réduction de peine ou même d'abandon de poursuites...
Oui, on assiste à une tentative de coup d'État au Brésil. La droite et l'extrême droite se fichent totalement de la corruption. C'est un prétexte. La pompe à fric Petrobras a arrosé la droite comme la gauche. Mais, en l'absence de législation sur le financement de la vie politique, il y a financement des campagnes et des partis et enrichissements personnels. Neves, Cunha, Cardoso... se sont enrichis personnellement.
Je vis au Brésil. Pas du tout à SP ou à Rio de Janeiro ou sont concentrés les correspondants européens et notamment français qui ne sortent de leurs bureaux climatisés que pour fréquenter intelligentsia aisée de droite, mais dans le Nordeste. À Teresina ou à Fortaleza, les classes aisées sont totalement hystériques, les évangélistes ne sont pas en reste. Les pauvres sont ou désorientés ou prennent pour argent comptant ce qui se dit dans les journaux TV de la Globo.
La situation est dramatique sur le plan politique. Mais pas tant que ça sur le plan économique. Dans ma belle famille, personne n'est au chômage et sans gagner des salaires extraordinaires, tout le monde, même les jeunes couples trentenaires sont propriétaires de leur logement et d'au moins une voiture (le plus souvent une auto bas de gamme et une moto). Chacun réussit à subvenir à ses besoin. Ce n'est certes pas fabuleux, mais ces mêmes personnes avant Lula vivaient dans la misère. Leurs enfants n'avaient aucune chance de poursuivre des études. Sachez qu'à la fin du XX^e siècle on mourait encore de faim dans des régions comme le Sertão. Naturellement il y a toujours d'énormes inégalités, naturellement le PT n'a pas réussi à mener à bien la réforme de la police militaire qui est de plus en plus violente et corrompue. Bien sûr, les services publics vont très mal (cependant ils dépendent pour la plupart des gouverneurs et des prefeitos — maires — souvent corrompus et de droite – comme dans l'Amapá).
En tant que Français, ce qui vraiment me révulse, est la façon dont des journaux comme Le Monde ou même l'Obs traitent la crise brésilienne !

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Mônica Passos, quand comprendrez-vous que les maux qui minent le Brésil ainsi que les autres pays du monde sont dus au fléau du parlementarisme qui implique l'existence des délétères partis politiques ? Dans une démocratie il n'y a pas de partis politiques car TOUS les citoyens (ce sont actuellement des individus hétéronomes) sont souverains. Tous les parlementaires et cadres des partis sont des voleurs de souveraineté.

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Ces cas dans lesquels une minorité aisée profite du mouvement d'un majorité pauvre sont d'une logique mathématique implacable.

Une manifestation dans laquelle de nombreuses personnes peuvent se retrouver malgré leurs idéologies aux antipodes va rassembler 90% de pauvres et 10% de gens aisés. Or ces derniers statistiquement possèdent de part leur statut social une portée médiatique bien plus importante que les 90% de pauvres qui ne sont jamais écoutés par les médias.

Les journalistes, politiques et hommes d'affaires se retrouvent bien plus dans ces 10%, car appartenant à l'oligarchie, la classe dirigeante mondiale, ils vont donc valider les thèses tacitement de ces 10% de gens aisés parce que comprenant mieux leurs revendications d'une part, évoluant à peu près dans les mêmes sphères privilégiées, mais aussi parce que ces revendications vont également dans leurs propres intérêts, celle d'une petite partie de la population.

Du coup la portée des idées des gens les plus riches sera bien plus importante car bien plus répercutée médiatiquement que la portée des revendications des pauvres qui ne les intéressent absolument pas, étouffant même en plus, d'une pierre deux coups, les demandes légitimes des gens qui possèdent moins. Au total c'est ceux qui incarnent la minorité qui sont le plus entendus, c'est une règle capitaliste.

A comparer avec le non français en 2005 au référendum sur le traite constitutionnel européen, ce sont les idées des 10% de fachos qui ont voté contre qui ont médiatiquement surpassés la volonté générale d'une europe plus juste, moins basée sur le fric. Ce n'est pas l'extrême droitisation massive des médias et de la classe d'affaire qui prouvera le contraire. Il suffit d'écouter cette libéralisation de la parole raciste sur tous les médias qui nous accusent d'être des fachos si on est contre l'europe éradiquant la totalité des objections légitimes de la majorité qui a voté non.

La ségrégation sociale de la majorité de la population mondiale est en marche depuis des décennies et commence à porter ses fruits, maintenant quand sur 10 personnes 9 vont gueuler contre l'inégalité des chances et une contre les étrangers c'est ce dernier vers lequel tous les micros vont se tourner. Quand sur ces dix personnes 9 vont gueuler pour une redistribution des richesses et une pour la suppression de l'état, ce dernier sera invité sur tous les plateaux radios et télé.

D'où l'intérêt énorme pour les vieux réacs de toutes sortes d'infiltrer toutes les manifestations, d'autant que la plupart d'entre eux sont des rentiers qui n'ont que ça à foutre demander à ce que les pauvres se saignent de plus en plus pour les engraisser encore et toujours plus.

Je conseille à tout le monde d'acheter le dernier « Manière de voir » du monde diplomatique intitulé :« Faire sauter le verrou médiatique » (Encore des terroristes !!!), particulièrement éloquent.

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Réunis par un désir commun de faire entendre leur voix, un groupe de expatriés Brésiliens se manifeste contre la préparation d'un coup d'état « à froid » au Brésil. Leur première manifestation a eu lieu en face au Consulat du Brésil de Paris, le 18 mars dernier, et les organisateurs de cette première manif – un groupe d'étudiants en Doctorat à Paris – ont été surpris par l'adhésion : plus de 100 personnes se sont rassemblés à l'occasion, dans une initiative démocratique absolument spontanée. Une nouvelle manifestation aura lieu demain, le 25 Mars, à la Place de la République, Paris, à partir de 17h. Des artistes, intellectuels et professionnels libéraux brésiliens à Paris engrossent les rangs de cette nouvelle manifestation.

Voici les principaux messages de cette nouvelle manifestation, présents dans le manifeste des expatriés Brésiliens à Paris pour la démocratie et contre le coup d'État au Brésil :

– Informer la presse et la communauté internationales sur le coup d'État qui se prépare au Brésil, en dénonçant la participation honteuse des médias brésiliens qui deviennent des vrais « partis politiques » d'opposition au gouvernement de Dilma Rousseff, et agissent pour leurs propres intérêts commerciaux et politiques. Malgré le fait que la plupart des hommes politiques impliqués dans les scandales de corruption appartiennent à l'opposition de droite, la couverture médiatique est ciblé presque exclusivement contre le PT.

– Les mouvements contre Dilma, surtout dans les médias, se sont radicalisés après sa promesse de verser une grosse partie du profit du pétrole dans l'éducation, en 2013. C'est une évidence que les intérêts économiques des importants groupes commerciaux internationaux sont effectivement derrière la désarticulation de la démocratie brésilienne.

– Une grosse partie du système judiciaire brésilien agit à partir de motivations politiques et en évidente manipulation et déni de la Loi brésilienne. Le juge Sergio Moro, responsable de l'enquête des cas de corruption, est proche du PSDB, le principal partie de l'opposition de droite. Le juge Itagiba Catta Preta, qui a empêché l'investiture de Lula comme chef du cabinet ministériel, avait publié plusieurs messages pour l'impeachment dans les réseaux sociaux.

– Le processus d'impeachment de la présidente Dilma Rousseff est coordonné depuis la présidence du Congres brésilien par un parlementaire (Eduardo Cunha) absolument corrompu et coupable dans une énorme enquête de corruption. Entre les députés qui constituent la commission de l'impeachment, 36 sont impliqué dans le même scandale de corruption enquêté par l'opération Lava Jato de la police fédérale.

– Ces éléments tâchent le procès politique au Brésil et nous obligent à prendre une position. Nous résisterons, donc, pas pour défendre un gouvernement, mais la démocratie brésilienne.

RETROUVEZ NOUS AUJOURD'HUI à 17H00 à LA PLACE DE LA REPUBLIQUE- PARIS. Merci de nous aider avec le peuple du Brésil
à faire barrage au coup d'état !
Mouvement Démocratique du 18 Mars - MD18

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Merci infiniment pour ce précieux article !
Veuillez vous joindre à nous, amis français, brésiliens à Paris, AUJOURD'HUI LE 25 MARS de 17H00 à 19H30, Place de la République. Nous avons besoin de vous !