Décès au contact des forces de l’ordre : une nouvelle mise à jour de notre base de données - commentaires

Décès au contact des forces de l'ordre : une nouvelle mise à jour de notre base de données

Oui, nous sommes seulement en mesure (dans la plupart des cas) de connaître la nationalité, française ou autre. Pour les Français, il nous est très difficile de savoir si la personne est d'origine immigrée, lointaine ou récente, à part partir du principe que tel prénom ou nom suppose une origine immigrée plus ou moins récente. D'autre part, les statistiques dites « ethniques » sont interdites en France, il ne nous est donc pas possible de connaître la part de blancs, de noirs, d'asiatiques ou de nord-africains, à part, là encore, par le biais éventuel du prénom. Nous sommes cependant en train de travailler plus en détails sur les endroits précis de ces interventions, ce qui permettra de donner des indications sur l'environnement social où elles semblent se concentrer.

Décès au contact des forces de l'ordre : une nouvelle mise à jour de notre base de données

Oui, elle est la 9^e personnes décédée recensée en 2018. Vous pouvez retrouver son cas dans la visualisation (année 2018, 9^e point)

Décès au contact des forces de l'ordre : une nouvelle mise à jour de notre base de données

Bonjour et merci pour ces enquêtes :

Au sujet des personnes tuées par les forces de l'ordre (l'ordre des puissants), il aurait été intéressant de savoir combien de personnes étaient d'origine immigrée...

Décès au contact des forces de l'ordre : une nouvelle mise à jour de notre base de données

Bonjour
Avez vous compté Mathew Blessing ?

Décès au contact des forces de l'ordre : une nouvelle mise à jour de notre base de données

Bonjour André,

Pourquoi ne pas donner les chiffres du nombre de policiers tués dans le cadre de cette base de données ? Parce qu'il ne s'agit pas d'un « match » ou d'une opposition entre force de l'ordre d'un côté et population de l'autre.

Dire par exemple, qu'en 2016, 4 agents ont perdu la vie en mission d'un côté (selon l'Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales : 2 policiers et 2 gendarmes, tués dans le cadre d'une intervention, hors accidents) et, que de l'autre, 23 personnes sont décédées au contact des forces de l'ordre n'aurait aucun sens : le premier chiffre n'explique ni ne justifie le second et réciproquement

Comparer ou opposer le nombre des personnes tuées par la police et celui des policiers tués en mission n'a pas de sens : cela reviendrait à vouloir justifier à tout prix l'ensemble des interventions policières mortelles au motif que des policiers risquent leur vie en mission (pour info : le blog Victime du Devoir tient par ailleurs son propre décompte. L'auteur recense 600 fonctionnaires morts depuis 1971, dont deux tiers lors d'accidents de service).

D'autre part, ce n'est pas à nous de juger ce qui relève d'une faute ou d'une « bavure » et ce qui relève d'un usage « justifié » ou « compréhensible » de la force (en particulier le recours à l'arme à feu) du point de vue de la société. C'est à la Justice de le faire, lorsqu'elle est saisie. Nous précisons cependant plusieurs éléments de contexte dans lequel s'effectue l'intervention et dans lequel s'exerce l'usage de la force (la personne était-elle armée ou non, s'agit-il d'un flagrant délit ou d'un contrôle d'identité, etc.).

En espérant que cela répondra à vos interrogations.

Décès au contact des forces de l'ordre : une nouvelle mise à jour de notre base de données

Bonjour

Il aurait été bien de mettre en parallèle, le même rapport pour les forces de l'ordre tombées en service : Police(s) / Gendarmerie.
Je pense qu'il y aurait de quoi s'interroger.
Je considère votre article « à charge », il n'y à pas par exemple la séparation des cas de bavures avérées (qui seules devraient figurées dans cet article) et celles classées « légitime défense », après les enquêtes de l'IGPN ou IGGN.
Les forces de l'ordre sont là pour nous protéger et SE protéger également.
Merci pour votre réponse à venir.

Salutations
André