« Avant j’allais au boulot enjouée et motivée, c’est terminé » : comment le gouvernement écœure les infirmières - commentaires « Avant j'allais au boulot enjouée et motivée, c'est terminé » : comment le gouvernement écœure les infirmières 2019-12-26T17:26:35Z https://basta.media/greve-retraites-penibilite-64-ans-age-pivot-infirmiere-hopital-saint-Malo#comment9504 2019-12-26T17:26:35Z <p>C'est le genre d'article, larmoyant et démagogique, qui me donne envie de réagir, et pas gentiment. Déjà, c'est l'infirmière qui fait le job de l'AS ou de l'ASH (à cause de leurs absences, très importantes dans le public, 40 % par exemple au CHU de Strasbourg), et non l'inverse.</p> <p>Ensuite, j'ai bien envie de vous envoyer une photo de ma main droite : secrétaire de 48 ans, on ne le dirait pas comme ça, mais ça vous éreinte une pogne. Et moi, je pars au minimum à 64 ans et 6 mois. D'accord ? Et il va falloir que je vive avec une main dominante qui risque fort de devenir inutilisable d'ici 5-10 ans, et je ne suis pas dans un système qui me paiera une invalidité, ou alors 700-800 € par mois dans le meilleur des cas, n'ayant pas un système de longue maladie et d'invalidité aussi généreux que dans le public.</p> <p>J'ajoute qu'en 1993, avec la réforme Balladur (qui a bien ménagé les intérêts des fonctionnaires et agents RATP/SNCF/EDF/GDF, pour mémoire), puis en 2003 et 2010 avec la réforme Fillon (toujours ménageant les intérêts des fonctionnaires et agents RATP/SNCF/EDF/GDF, pour mémoire), j'ai découvert que pour avoir une retraite complète, je devais attendre l'âge de 70 ans. Donc, partir au minimum à 64 ans est un immense progrès.</p> <p>Je remarque que l'article ne fait référence qu'aux agents du public, <i> {}quid </i> du privé ?</p> « Avant j'allais au boulot enjouée et motivée, c'est terminé » : comment le gouvernement écœure les infirmières 2019-12-18T15:23:52Z https://basta.media/greve-retraites-penibilite-64-ans-age-pivot-infirmiere-hopital-saint-Malo#comment9454 2019-12-18T15:23:52Z <p>Et qu'en est-il de la retraite anticipée pour les travailleurs handicapés dans cette réforme car personne n'en parle.</p> <p>Déjà que bien souvent la carrière est malheureusement fort impactée du fait du handicap, même si ce n'est pas sensé être le cas ! (travail précaire, carrière entrecoupée, avancement impacté, salaires minimum, primes assiduité et autres qui nous passent sous le nezetc.) tout ça en plus d'une pénibilité du fait du handicap et parfois agravation du handicap à cause d'un travail dans des conditions inadaptées ..<br class="autobr"> . <br class="autobr"> Lorsqu'on est une femme seule la seule alternative à tout ça c'est l'AAH (800€/mois)</p>