Pour se remotiver, des étudiants réinvestissent leurs amphis et organisent des cours autogérés - commentaires Pour se remotiver, des étudiants réinvestissent leurs amphis et organisent des cours autogérés 2021-03-08T09:54:51Z https://basta.media/Occupation-IEP-Lyon-universites-cours-autogeres-etudiants-on-veut-se-reapproprier-notre-lieu-d-etudes-distanciel-precarite-bourse-job#comment11335 2021-03-08T09:54:51Z <p>Les facultés ont mit énormément de temps à proposer des cours en virtuel, on comprend qu'ils veuillent terminer l'année scolaire de la sorte surtout avec des dirigeants totalement hermétiques à la seule idée qu'il aurait été convenable de mettre en place en mettant à l'abri les personnes à risques et que tout le monde continue de vivre normalement pendant ce temps.</p> <p> On aurait ainsi pu créer plein d'emplois pour les jeunes qui auraient été ravis de rendre service aux personnes agées, vu que de loin les premières victimes, tout en continuant de vivre normalement. Les suédois, le mauvais élève de la dictature financière européenne, nous ont montré la voix mais ce sont eux, à savoir ceux qui ont eu de très loin la meilleur idée qui ont été mis au banc des accusés.</p> <p> Le covid n'est qu'une expérimentation d'une dérive sécuritaire autre, de plus, tandis que de nombreux peuples dans le monde commençaient à se soulever contre les pouvoirs en place, plus ça va et moins ça tient leur truc surtout quand on fait semblant de ne pas entendre la meilleur solution qui aurait être du être imposée.</p> Pour se remotiver, des étudiants réinvestissent leurs amphis et organisent des cours autogérés 2021-03-05T19:09:21Z https://basta.media/Occupation-IEP-Lyon-universites-cours-autogeres-etudiants-on-veut-se-reapproprier-notre-lieu-d-etudes-distanciel-precarite-bourse-job#comment11332 2021-03-05T19:09:21Z <p>Premier cours d'un prof de fac interrogatif en Bretagne.</p> <p>Peut-on dire qu'à l'université, les étudiants sont essentiellement des mendiants ? Si oui, des mendiants de quoi ? Des mendiants de savoirs ? De compétences ? De diplômes ? De rencontres amoureuses ? Des mendiants de miracles ?</p> <p>Peut-on dire qu'à l'Université, tu n'expérimentes ni le lien avec les autres, ni le lien avec toi-même ?</p> <p>Si le temps universitaire est fondamentalement un carcan venant après tous les autres que tu as subis pendant l'enfance, ne faudrait-il pas le préparer par une année hors les murs entre quinze et vingt ans ?</p> <p>A l'école, est-on plus ensemble, ou plus seul.e, que dans la vie ?</p> <p>L'école élève-t-elle une barricade contre l'intelligence féminine ?</p> <p>Le mode d'étude des écoles coraniques explique-t-il la faible contribution d'arabes aux inventions mondiales depuis que l'islam a conquis ces populations ?</p> <p>L'appareil d'enseignement français pourrait-il être pire ?</p> <p>Qu'est-ce qu'un ministre de l'Éducation<br class="autobr"> nationale ? (à part quelqu'un qui vient déposer sa marque sur l'appareil, comme un chien au pied d'un réverbère ?)</p> <p>Poser des questions, est-ce instruire ? Se poser des questions est-ce s'instruire ?</p> <p>Au fond, à l'école, qu'évalue-t-on réellement chez chaque jeune ? Ne serait-ce pas seulement sa capacité à perdurer dans l'appareil ?</p> <p>Peut-on sortir de l'alternative : ou bien l'examen final, ou bien le contrôle continu ?</p> <p>Quand un prof dicte systématiquement ses cours, est-ce parce qu'il a peur des questions que pourraient se poser ses élèves, ou est-ce l'appareil qui veut que ces questions de l'élève restent informulées, comme encloses ?</p> <p>Quel est le pourcentage des étudiants des Universités qui n'y obtiennent pas les résultats qu'ils espéraient ?<br class="autobr"> Et en corollaire : Peut-on dire que l'Université parachève le travail d'élimination de ceux que les étapes précédentes n'avaient pas suffisamment réussi à éliminer ?</p> <p>La démocratisation des chances n'exigerait-elle pas qu'à l'Université il y ait, pour ceux issus des classes populaires, des cours de mise à niveau sur « Quels sont les bons chemins pour obtenir des hauts salaires et les avantages qui y sont généralement attachés ? » ?</p> <p>Une question ridicule aux yeux d'un prof est-elle une question ridicule en soi ?</p> <p>Sont-ce surtout - je cite un auteur célèbre – sont-ce surtout « les crétins sentimentaux et pervers de la petite bourgeoisie qui se poussent dans le métier d'enseignant » ?</p> <p>L'université est-elle une voie de passage vers 1) des compétences, 2) un rang social, 3) une culture ? Ou quoi d'autre ?</p> <p>Un jeune est-il une proie moins facile pour les propagandistes (États, publicité, religions) s'il a été scolarisé plus longtemps ? Pareil pour une jeune.</p> <p>A l'université, la majorité des gens sont-ils passionnés par ce qu'ils y font ?</p> <p>Dans une région comme celle-ci où les salariés sont souvent surqualifiés, devrait-on abaisser le niveau de l'enseignement, ou procéder à des éliminations plus rigoureuses ?</p> <p>Puis, « Une dernière, pour le cas où vous ne vous le seriez pas déjà posée par vous-même : Un prof qui se contenterait de poser des questions serait-il dans son rôle ?<br class="autobr"> Permettez-moi de vous préciser qu'une telle question – comme beaucoup de celles que j'énonce ici - peut être déclinée de diverses manières, par exemple : Devrait-il s'attendre à être payé pour ça ? S'il se contente de poser des questions, est-ce qu'il attribuerait tout de même des notes aux étudiants ? Et si aucune note n'était transmise à l'administration universitaire, serait-il viré ?</p> <p>Si vous acceptez de vous poser ne serait-ce que 2 ou 3 % de ces questions ou – ce qui serait encore mieux ! - vos propres questions, oui, ça va bien me plaire d'être votre prof cette année. »</p>