Entre « instinct de survie » et espoir, pourquoi les quartiers populaires ont massivement voté Mélenchon - commentaires

Entre « instinct de survie » et espoir, pourquoi les quartiers populaires ont massivement voté Mélenchon

Merci pour cet article. Nous ne sommes pas passés loin ....

Et je suis furieuse de voir qu'après 5 ans (et plus) de propagande fasciste à la télévision, les médias conventionnels osent encore une fois reprocher à LFI de ne pas appeler dans la minute à un vote « Macron » pour faire « barrage à l'extrême droite ».

Le meilleur barrage est un média indépendant comme le votre !

Pour ma part, je voterai blanc dimanche prochain. Et si l'extrême droite passe, ce ne sera pas à cause des gens comme moi ou à cause des gens n'ayant pas appelé à voter Macron !

La faute reviendra aux médias « classiques » qui ne parlent qu'immigration, sécurité et « islamo-gauchisme » toute l'année. Et la faute à nos gouvernants qui fleurtent depuis plusieurs années sur les terres du fascisme, de l'islamophobie et de la xénophobie.

Entre « instinct de survie » et espoir, pourquoi les quartiers populaires ont massivement voté Mélenchon

La LFI a réussi à faire voter nos camarades des quartiers populaires en leur donnant la parole à travers leurs associations, ils ont su réalisé « l'union populaire » et intégrer au programme présidentiel leurs revendications.
Pour les législatives, il faudra aussi des militants issus de ces quartiers mais pourvu d'un minimun de formation politique, c'est là que les militants de la France insoumise ont un rôle à jouer, soit en conseillant ces militants volontaires, soit en se présentant comme candidats si aucun candidat du quartier ne se présente.

Entre « instinct de survie » et espoir, pourquoi les quartiers populaires ont massivement voté Mélenchon

Bonjour.
En cette année électorale 2022, j'ai eu (plus que) ce sentiment que la candidature de JLM s'était enfin mise en retrait par rapport aux intentions : Mélenchon -comme personnalité - et son appareil politique ont enfin compris que pour gagner de nouveau l'électorat prolétaire, il ne suffisait plus de se revendiquer comme « représentant d'un programme » mais d'être à l'écoute attentive des voix de ces habitants des quartiers populaires à être enfin légitimement représentés, en plus de proposer des mesures politiques nominales, articulées dans ce sens.

Et logiquement, en ce moment d'expression ultime du Démos, l'Union Populaire a été perçue comme l'outil donnant à rendre visible et audible ce désir (dans son sens le plus pur, donc opposé au sens le plus pur du vocable « projeeeet ») d'agréger enfin ces revendications politiques fortes, justement soutenues depuis maintenant beaucoup d'années par ces populations trop longtemps ostracisées de la vie dans la Cité.
Ces combats, portés avec force et fierté dans l'espace publique (mais toujours euphémisés quand ce n'est pas dénigrés) nous rappelle à la lutte contre toutes les oppressions (racisme, sexisme, écologique) et leurs hiérarchisations propres imposées à l'ensemble du corps social.
Et in fine nous rappelle au combat de l'oppression dominante (dans le sens où elle se subordonne toutes les autres), celui contre le capitalisme.

Entre « instinct de survie » et espoir, pourquoi les quartiers populaires ont massivement voté Mélenchon

Ça fait tellement du bien de lire ça !