Source d'énergie locale et peu chère : la géothermie séduit les communes mais suscite des craintes - commentaires

Source d'énergie locale et peu chère : la géothermie séduit les communes mais suscite des craintes

A noter une solution qui se développe, en dépit du black out organisé par les vendeurs de factures et de solutions centralisées : Le Stockage Inter-saisonnier.
A cette adresse, une étude à peu près exhaustive des moyens actuels :
https://www.academie-technologies.fr/wp-content/uploads/2021/10/ReseauxDChaleurWeb-.pdf
On consultera sur le Net des exemples concrets, des technologies évoquées, comme Drake Landing en Alberta, plus de 90% des besoins en chauffage et eau chaude assurés sans émettre un gramme de CO2, dans un coin ou l'hiver on atteint couramment les - 25°.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Communaut%C3%A9_solaire_de_Drake_Landing

Ou des réalisations moins ambitieuses, mais beaucoup plus vieilles, chauffage du Reichtag, ou encore les multiples chantier en cours pour chauffer et refroidir des super marchés ou des entrepots.
Le chauffage et la climatisation, c'est 30 à 40% de l'énergie nécessaire.
Le développement de cette technologie, qui couterait beaucoup moins cher que les aventures technico-financières actuelles, nucléaire, gigantisme éolien , ou photovoltaïque.
Ignorer volontairement ces technologies, dit beaucoup de chose sur le conditionnement économique et bureaucratique des élites en général et des leaders « écologistes », en particulier.

Source d'énergie locale et peu chère : la géothermie séduit les communes mais suscite des craintes

Du coté de la géothermie de surface, les possibilité sont énormes dans des villes comme Lyon, Grenoble, Annecy et Genève... qui sont sur une nappe d'eau peu profonde. Dans ce cas, on pompe l'eau de la nappe et on la réinjecte après utilisation, il y a juste à respecter un écart de température, pour ne pas trop refroidir (en hiver) ou réchauffer (en été) l'eau de la nappe. Les valeurs de variation maximales de la température de la nappe sont imposées par l'agglo.

Le frein principal est le coût du forage, même si les subventions du fond chaleur prennent jusqu'à 60% du coût.

Une autre méthode se développe tout doucement c'est celle du réseau à basse température. on puise l'eau du sous sol, on l'envoie dans un réseau de distribution type réseau de chauffage urbain, qui dessert les bâtiments qui ont chacun une pac eau/eau. L'intérêt de cette technique est que le réseau est à basse température, donc pas de pertes en ligne comme pour les réseaux de chaleur classique. de plus, si il y a des besoin en chaud et en froid, les températures s'équilibrent entre les usagers qui refroidissent et ceux qui réchauffent le réseau.
Par contre, l'énergie nécessaire pour faire tourner ces pac reste de l'électricité. le rendement est certes excellent, mais les questions de fourniture électrique restent