Mépris social, abîme démocratique : la réforme des retraites imposée sans même un vote - commentaires

Mépris social, abîme démocratique : la réforme des retraites imposée sans même un vote

Outre le 49.3 (point final ?), le simple fait de passer cette réforme par un PLFSSR (Projet de Loi de Finances de la Sécurité Sociale Rectificatif) en dit long sur le mépris de la part de l'exécutif, à la fois des élus et surtout de la population laborieuse.

Un projet de loi de finances rectificatif sert en principe à remettre à jour les pendules budgétaires de l'année en cours.
Là, il s'agit d'une loi qui aura des effets sur les 40 prochaines années.
Un vrai camouflet pour les droits démocratiques.
Et on ne pourra même pas virer Macron en 2027.
Conclusion : il n'y aura pas de point final. Continuons de contester cette réforme dans la rue et amplifions les grèves.

Mépris social, abîme démocratique : la réforme des retraites imposée sans même un vote

La constitution de 58 donne tout le pouvoir aux élus et pas au peuple, elle n'a donc jamais eu quoi que ce soit de démocratique.
Elire des représentants, même au suffrage universel, n'a jamais suffit pour qualifier une constitution de « démocratie »...
Si la France était une démocratie, les citoyens pourraient se saisir eux-mêmes d'outils prevus par la constitution pour légiférer ou constitutionnaliser des principes.
Pretendre qu'il n'y a pas de salut en dehors de cette « démocratie parlementaire » est une petite musique affreusement soucieuse de l'ordre établi , voire réactionnaire, que je ne m'attendais pas à trouver dans vos colonnes, qui se targuent de se positionner du côté des masses laborieuses...