Les révélations de violences sexuelles et sexistes à gauche s’enchaînent ces derniers jours. Nous avons enquêté sur les dispositifs mis en place, pour recueillir la parole des victimes et sanctionner les agresseurs, dans les milieux militants de gauche. Résultat : ces dispositifs sont « incomplets » et les entraves nombreuses.
Sur un tout autre sujet, nous avons suivi la mobilisation de citoyens contre un grand projet inutile en Occitanie : le Golf de la Montagne noire. Ce complexe immobilier de luxe risque de faire couler le béton sur plus de 140 hectares de terrains agricoles, forçant des agriculteurs et éleveurs à partir de leurs terres. L’opposition s’organise au sein d’une association d’habitants, Montagne Noire Avenir.
Au sein des partis politiques ou des mouvements, les milieux militants de gauche ne sont pas exempts de violences sexistes et sexuelles malgré un féminisme affiché, comme le démontre les accusations contre les députés insoumis Eric Coquerel et Adrien Quatennens, ou l’écologiste Julien Bayou. Des groupes tentent de mettre en place des outils pour recueillir la parole des victimes et sanctionner les agresseurs.
Il y a trois ans, la Quadrature du net lançait l’initiative Technopolice-pour donner les outils contre la surveillance des villes aux habitantes et habitants. Technopolice organise cette semaine du 22 au 24 septembre son premier festival à Marseille.
Kai Terada, professeur de mathématiques à Nanterre, a reçu du rectorat une notification de suspension de 4 mois, sans motif. En cause : son engagement syndical à Sud-Éducation. Basta! relaye l’appel de ses soutiens.
DANS LE RÉTRO…
Au printemps 2020, l’inspecteur du travail et représentant syndical CGT, Anthony Smith, a été suspendu pour avoir demandé, au pic de la première vague du Covid, des équipements de protection, dont des masques FFP2, pour les salariés d’un prestataire d’aide à domicile pour personnes âgées dépendantes : « Le ministère m’a notamment reproché d’avoir désobéi aux consignes des autorités sanitaires, qui étaient en mars 2020 de ne pas avoir de masque ». Une sanction qu’il a décidé de contester devant le tribunal administratif de Nancy. L’affaire sera jugée ce 28 septembre à 10h. L’occasion de relire notre article sur la répression syndicale dans lequel Anthony Smith témoignait.
Dans les services publics, salariés et syndicalistes sont licenciés ou sanctionnés pour s’être simplement exprimé ou avoir mené une grève. La liberté syndicale est-elle en danger, alors que les travailleurs du public et du privé subissent de plus en plus (...)
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