2021
Le Monde
07/03/2021
Dion cite le travail de l'Observatoire des multinationales : selon un rapport produit par l’Observatoire des multinationales
Dans sa tribune au Monde sur la convention citoyenne, Cyril Dion cite le travail de l’Observatoire des multinationales : selon un rapport produit par l’Observatoire des multinationales, « les propositions des “citoyens”, avant même de pouvoir être examinées au Parlement, ont été l’objet d’une violente offensive de lobbying. Les principaux secteurs industriels concernés (automobile, aérien, agrochimie, publicité) ont mobilisé tous les leviers d’influence à leur disposition, en public et dans l’ombre, soutenus par une large coalition de conservatismes et d’intérêts établis ».
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2020
Légifrance
25/10/2020
une enquête de basta! sur « la face cachée du travail saisonnier dans le secteur agricole » fait partie des sources de la CNDH (Commission nationale consultative des droits de l’homme) pour son Avis sur la traite des êtres humains à des fins d’exploitation économique.
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France TV Info
01/07/2020
"Plasma files" une enquête internationale soulève de nouvelles interrogations autour d’une multinationale du sang
Une enquête de la Cellule investigation de Radio France, en collaboration avec Bastamag, avait montré, en août 2019, que l’ANSM et l’Etablissement français du Sang (EFS) avaient été alertés dès la fin 2015 des méthodes commerciales douteuses d’Haemonetics par deux anciens cadres de la société. La firme basée à Braintree (Massachusetts) avait notamment vendu pour neuves des pièces détachées usagées à l’EFS. L’affaire s’était soldée par un protocole transactionnel. Mais ces alertes avaient aussi exhumé un autre dossier qui remontait à l’année 2010.
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Marianne
23/06/2020
De l’amiante détectée dans des produits cosmétiques toujours en vente
19.400 procédures judiciaires sont actuellement en cours aux Etats-Unis, engagées par des femmes atteintes d’un cancer de l’ovaire après avoir utilisé du talc « Johnson’s Baby Powder » pour l’hygiène intime. Un produit hygiénique qui contient des traces d’amiante, rapporte le journal Bastamag ce 23 juin.En octobre 2019, le géant américain de produits pharmaceutiques J&J a annoncé le retrait des ventes de son talc pour bébé, « six mois après la découverte de traces d’amiante dans plusieurs échantillons, et un premier rappel de plusieurs dizaines de milliers de flacons », précise l’article.
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Courrier international
23/06/2020
Vu des États-Unis.Le caractère ambivalent des méthodes de la police française
La police et la gendarmerie françaises ont tué 26 personnes en 2019, selon les données du média français BastaMag, rapportées par le Wall Street Journal.
Outre-Atlantique, “la police américaine a tué 1 098 personnes l’année dernière, d’après Mapping Police Violence, un groupe qui recense les violences policières. Soit huit fois plus de morts qu’en France si l’on se réfère au nombre d’habitants.”
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Outre-Atlantique, “la police américaine a tué 1 098 personnes l’année dernière, d’après Mapping Police Violence, un groupe qui recense les violences policières. Soit huit fois plus de morts qu’en France si l’on se réfère au nombre d’habitants.”
France Inter
30 mai 2020
la revue de presse du week-end
Une enquête sur les intérimaires distributeurs de gel hydroalcoolique
C’est à lire sur Bastamag. Un reportage de Nassira El Moaddem sur ces hommes et ces femmes vêtus de bleu qui, depuis deux semaines, arpentent les entrées du métro pour proposer du gel désinfectant aux usagers. Dans les médias, comme sur les réseaux sociaux, les images ont fait l’objet de nombreux commentaires enjoués. Mais, derrière « ce coup de communication », écrit ma consœur, on trouve « des conditions de travail difficiles » pour ceux qu’elle surnomme « les nouveaux charbonneurs du monde d’après ».
Il y a d’abord le sac : un sac à dos de 12 kilos, une pénibilité réelle. Certains disent souffrir du dos. D’autant qu’ils restent six heures debout tous les jours : de 7 à 10 heures, puis de 16 à 19 heures, c’est à dire aux heures de pointe. Il n’y a pas d’endroit pour faire des pauses. Du coup, quand ils s’arrêtent, en fait, ils continuent toujours : même s’ils sont en pause, ils ne vont pas refuser de servir ceux qui leur demandent du gel désinfectant. Et c’est pareil le soir, quand ils rentrent chez eux en métro ou en RER. Il n’y a pas d’endroit pour laisser les sacs à dos sur place, donc ils doivent repartir avec... 10% de ces « nouveaux charbonneurs » auraient déjà jeté l’éponge.
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C’est à lire sur Bastamag. Un reportage de Nassira El Moaddem sur ces hommes et ces femmes vêtus de bleu qui, depuis deux semaines, arpentent les entrées du métro pour proposer du gel désinfectant aux usagers. Dans les médias, comme sur les réseaux sociaux, les images ont fait l’objet de nombreux commentaires enjoués. Mais, derrière « ce coup de communication », écrit ma consœur, on trouve « des conditions de travail difficiles » pour ceux qu’elle surnomme « les nouveaux charbonneurs du monde d’après ».
Il y a d’abord le sac : un sac à dos de 12 kilos, une pénibilité réelle. Certains disent souffrir du dos. D’autant qu’ils restent six heures debout tous les jours : de 7 à 10 heures, puis de 16 à 19 heures, c’est à dire aux heures de pointe. Il n’y a pas d’endroit pour faire des pauses. Du coup, quand ils s’arrêtent, en fait, ils continuent toujours : même s’ils sont en pause, ils ne vont pas refuser de servir ceux qui leur demandent du gel désinfectant. Et c’est pareil le soir, quand ils rentrent chez eux en métro ou en RER. Il n’y a pas d’endroit pour laisser les sacs à dos sur place, donc ils doivent repartir avec... 10% de ces « nouveaux charbonneurs » auraient déjà jeté l’éponge.
France Culture
14/05/2020
La revue de presse des idées
Mais que signifie « repenser la ville » ? L’urbaniste et philosophe Thierry Paquot nous livre son point de vue sur ce sujet dans Bastamag. Et de quelle ville parlons-nous, si tout le monde aspire à s’en éloigner ? Selon lui, l’éloignement des villes, s’il a lieu, ne passera pas par une ruée vers le pavillon de banlieue : « Je crois plutôt à un exode urbain, par petites doses : des citadins vont s’installer dans des petites villes, voire des villages, afin de bénéficier d’un air moins pollué, d’un potager et de la nature à proximité, avec des forêts, des rivages ou des montagnes selon les régions, tout en télétravaillant ou carrément en changeant de vie, expérimentant la décroissance ».
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Libération
08/05/2020
tribune : Défendons la liberté d’informer sur le secteur agro-alimentaire
Quelques mois plus tôt, Jean Chéritel, PDG du groupe Chéritel, dépose une plainte en diffamation contre Inès Léraud, suite à la publication de son enquête intitulée « Travail dissimulé, fraude sur les étiquettes : les multiples abus d’un groupe agro-industriel breton » (Bastamag, 26 mars 2019). Le groupe Chéritel est un important grossiste en fruits et légumes, qui revendique 45 millions de chiffre d’affaires et 120 salariés. Il approvisionne les enseignes Leclerc, Intermarché, Auchan, Carrefour, Système U, Aldi ou encore Quick et KFC. (...)
En 2017, lorsqu’une source appelle des journaux locaux pour leur faire part d’une fraude massive sur les tomates au sein du groupe Chéritel, les rédactions se censurent et ne donnent pas suite. Avertie par des confrères, Inès Léraud décide d’enquêter. Ce travail lui prend six mois. Elle découvre aussi bien les fraudes de Jean Chéritel que sa façon d’anéantir les critiques, dans l’entreprise comme au dehors. Elle s’étonne également de l’absence de syndicat au sein du groupe, qui comprend pourtant 120 salariés ! Bastamag décide de publier cette enquête. Ce journal, coordonné par Agnès Rousseaux et Ivan du Roy, est connu pour avoir mené plusieurs investigations sur le groupe Bolloré et remporté les nombreuses procédures intentées par cet industriel. Quelques mois après la publication de l’enquête, le groupe Chéritel est condamné à près de 100 000 euros d’amende et son gérant à une peine de prison avec sursis pour maquillage de l’origine de ses produits (novembre 2019). Quoique multi-condamnée en première instance, cette entreprise continue de s’en prendre à celles et ceux qui tentent d’informer sur ses pratiques contestables. Ainsi, la procédure qu’elle vient d’intenter contre Inès Léraud. Elle débouchera sur une audience au TGI de Paris qui aura lieu les 20 et 21 janvier 2021.
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En 2017, lorsqu’une source appelle des journaux locaux pour leur faire part d’une fraude massive sur les tomates au sein du groupe Chéritel, les rédactions se censurent et ne donnent pas suite. Avertie par des confrères, Inès Léraud décide d’enquêter. Ce travail lui prend six mois. Elle découvre aussi bien les fraudes de Jean Chéritel que sa façon d’anéantir les critiques, dans l’entreprise comme au dehors. Elle s’étonne également de l’absence de syndicat au sein du groupe, qui comprend pourtant 120 salariés ! Bastamag décide de publier cette enquête. Ce journal, coordonné par Agnès Rousseaux et Ivan du Roy, est connu pour avoir mené plusieurs investigations sur le groupe Bolloré et remporté les nombreuses procédures intentées par cet industriel. Quelques mois après la publication de l’enquête, le groupe Chéritel est condamné à près de 100 000 euros d’amende et son gérant à une peine de prison avec sursis pour maquillage de l’origine de ses produits (novembre 2019). Quoique multi-condamnée en première instance, cette entreprise continue de s’en prendre à celles et ceux qui tentent d’informer sur ses pratiques contestables. Ainsi, la procédure qu’elle vient d’intenter contre Inès Léraud. Elle débouchera sur une audience au TGI de Paris qui aura lieu les 20 et 21 janvier 2021.
AJ+
29/04/2020
Et si les grandes firmes pharmaceutiques profitaient du COVID19 pour faire du profit ?
Entretien vidéo avec Rachel Knaebel à partir de son enquête : « Les grandes entreprises pharmaceutiques déjà sur les rangs pour faire de l’argent avec le Covid-19 ».
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Et si les grandes firmes pharmaceutiques profitaient du #COVID19 pour faire du profit ? On vous explique : pic.twitter.com/CguwVCqBn7
— AJ+ français (@ajplusfrancais) April 29, 2020
Arrêts sur images
24/04/2020
5 morts lors de contrôles de police : pas vu à la télé
Entre le 8 et le 15 avril, cinq personnes ont été tuées en France dans le contexte de contrôles policiers dont certains liés au confinement. Ce chiffre est élevé compte tenu du nombre « habituel » de ces morts sur une année entière. Pourtant, si chaque mort fait l’objet d’articles de presse, seuls des médias militants ont fait le lien entre ces décès, et noté leur nombre élevé depuis le confinement. (...) Les chiffres pour 2019 n’ont pas encore été dévoilés par l’IGPN, mais le site Bastamag tient son propre comptage. Selon celui-ci, en 2019, 26 personnes sont mortes « lors d’une intervention des forces de l’ordre » en France. Qu’on s’appuie sur les chiffres IGPN de 2018 ou sur ceux de Bastamag pour 2019, la moyenne oscille entre un peu plus d’un et un peu plus de deux morts par mois. Cinq morts en moins d’un mois semble donc être un chiffre particulièrement élevé. Est-il lié à la progression du nombre de contrôles ? À la fébrilité accrue des forces de l’ordre ou des personnes contrôlées dans ce contexte ? Et si les médias enquêtaient ?
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Le Média
24/04/2020
Applis Covid19 : vers une surveillance de masse
La pandémie de coronavirus que nous vivons est-elle une aubaine pour les tenants de la société de surveillance ? Les États, classés comme démocratiques ou dictatoriaux, en profiteront-ils pour accroître leur emprise sur les citoyens, comme cela a déjà été le cas avec la “guerre mondiale contre le terrorisme” ? De fait, alors que plusieurs pays, dont la France, construisent leurs stratégies de déconfinement, on parle un peu partout des applications mobiles de traçage du virus. A priori, elles devraient permettre de mieux détecter les personnes infectées, de mieux les isoler et de mieux les traiter. Mais ces applications inquiètent. Pour mieux cerner cette problématique, nous avons fait appel à trois grands témoins.
Rachel Knaebel, journaliste qui a travaillé sur le sujet pour le site indépendant Bastamag. Elle a brossé un tableau des différentes initiatives internationales en cours, et nous révèle les différentes approches “philosophiques” qui les sous-tendent, ou en tout cas les discours publics des gouvernements, des entreprises ou des organisations qui les portent.
Benjamin Sonntag, entrepreneur et cofondateur de La Quadrature du net, association de défense des libertés numériques. Il se pose en adversaire de ce qu’il appelle le “solutionnisme technologique”.
Et enfin Gaëtan Leurent, chercheur à l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique… Gaëtan Leurent est aussi membre d’un collectif de spécialistes en cryptographie qui a créé un site Internet, risques-traçage.fr, pour alerter sur les dangers auxquels nous exposent l’adoption de technologies de ce type.
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Rachel Knaebel, journaliste qui a travaillé sur le sujet pour le site indépendant Bastamag. Elle a brossé un tableau des différentes initiatives internationales en cours, et nous révèle les différentes approches “philosophiques” qui les sous-tendent, ou en tout cas les discours publics des gouvernements, des entreprises ou des organisations qui les portent.
Benjamin Sonntag, entrepreneur et cofondateur de La Quadrature du net, association de défense des libertés numériques. Il se pose en adversaire de ce qu’il appelle le “solutionnisme technologique”.
Et enfin Gaëtan Leurent, chercheur à l’Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique… Gaëtan Leurent est aussi membre d’un collectif de spécialistes en cryptographie qui a créé un site Internet, risques-traçage.fr, pour alerter sur les dangers auxquels nous exposent l’adoption de technologies de ce type.
Libération
22/04/2020
Chronique : D'autres récits que les leurs
Il faudra écrire une « histoire par en bas » de la crise, celle où se retrouveront les voix de toutes et de tous. Sur les réseaux sociaux, dans la presse indépendante ou les services d’archives, certains entreprennent déjà de rassembler les témoignages du confinement. (....) Confiné
e s ? enregistre la parole de toutes celles et ceux que la crise du Covid-19 frappe en premier, travailleuse du sexe, facteur, vendeuse, victime de violence conjugale, employé d’Amazon, enfant placé, agent de nettoyage, infirmière, femme en situation de handicap. Politis et Bastamag ont initié une série témoignages intitulée « les Déconfinés » où l’on peut lire la détresse, la peur au ventre, les sanglots, les combats et les espérances d’hommes et de femmes qui n’ont d’autre choix que d’être au front, que ce soit au travail ou dans la rue. Le Bondy Blog se fait l’écho de la faim qui ravage les quartiers populaires et de leur lutte opiniâtre pour la survie. L’Observatoire international des prisons tient un journal quotidien des appels des détenus, enfermés sans être protégés, révoltés sans être écoutés. Au 01 72 59 77 34, Radio Parleur a lancé son répondeur du confinement, ouvert à toutes et tous. Ce sont là quelques-unes des initiatives qui promeuvent une autre économie de l’attention, un autre discours sur la crise, composé des mots simples et des points de vue pluriels de cette part majoritaire de la société que pourtant on minore.
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France 3 Auvergne Rhône-Alpes
17/04/2020
Coronavirus : faut-il avoir peur de Stop Covid, l'application de traçage numérique annoncée par le gouvernement ?
Mais ces garanties n’effacent pas les craintes de certains activistes des libertés numériques. « Derrière les promesses d’une application décentralisée et autonome, il faut toujours redouter les terribles habitudes de l’État en matière de centralisation et de surveillance », assure Arthur Messaud, juriste à la Quadrature du net auprès de Bastamag, craignant également que le principe de volontariat disparaisse rapidement.
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France 3 Auvergne Rhône-Alpes
17/04/2020
Coronavirus : faut-il avoir peur de Stop Covid, l'application de traçage numérique annoncée par le gouvernement ?
Mais ces garanties n’effacent pas les craintes de certains activistes des libertés numériques. « Derrière les promesses d’une application décentralisée et autonome, il faut toujours redouter les terribles habitudes de l’État en matière de centralisation et de surveillance », assure Arthur Messaud, juriste à la Quadrature du net auprès de Bastamag, craignant également que le principe de volontariat disparaisse rapidement.
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France 3 Bourgogne-Franche-Comté
15/04/2020
Coronavirus et confinement : "On se sent utile, en tant que dessinateur de presse, rigolo de service"
« C’est le rire qui dédramatise. A partir du moment où l’on se permet plus de rigoler des choses, c’est rajouter du drame au drame. Si on ne peut pas rigoler, tous les gens confinés qu’est ce qu’ils vont faire s’ils n’ont pas des capsules pour rigoler un peu ? ça va être dur pour tout le monde » confie le Bisontin Rhodo qui donne de son talent sur les sites Bastamag, Fakir, Diacritik ou Les Sportives.
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France Inter
14/04/2020
La revue de presse
Il pense que les grands groupes pharmaceutiques ont la puissance pour trouver". bastamag, site engagé, décrit et confirme : il explique comment Big Pharma travaille aussi à ce que le covid19 finisse en bonne affaire.
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RFI
12/03/2020
Podcast: France's youngest mayor, billionaires' relationship to power, and banning the green fairy
France has a reputation for egalitarianism and high taxes, but it has also produced some of the world’s wealthiest people. Olivier Petitjean, a journalist with the French Multinational Observatory who contributed to a report on European billionaires, talks about how France has cultivated the accumulation of wealth, and the relationship between power and money both in France and elsewhere in Europe.
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France info TV
16/01/2020
Violences policières : "Ce que l’on observe est l’aboutissement d’une longue histoire qui a plus de vingt ans"
franceinfo a interrogé Fabien Jobard. Ce directeur de recherches au CNRS est le co-auteur de plusieurs ouvrages et articles sur la police française, dont Police, questions sensibles (avec Jérémie Gauthier) et Un splendide isolement : les politiques françaises du maintien de l’ordre (avec Olivier Filleule). (...) « Le problème des gestes techniques employés pour maîtriser un individu est ancien. On compte, ces dix dernières années, au moins un mort par an, sous l’effet d’étranglement, plaquage ou pliage [selon le recensement du site Bastamag]. »
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Acrimed
14/01/2020
Généralisation des violences policières contre les journalistes, suite
Les manifestations continuent… et les violences policières contre les journalistes aussi. Depuis plusieurs mois, les journalistes sont désormais quasi systématiquement empêchés de travailler lorsqu’ils et elles couvrent des manifestations. Bastamag relève ainsi que « rien que pendant la journée de manifestations du 5 décembre, le collectif Reporters en colère a recensé 24 reporters blessés (des indépendants, et des membres des rédactions de Ouest France, France bleu, du Média TV, BFM, d’une agence de presse turque) dans plusieurs villes. » Malgré ce contexte désastreux, la tension est encore montée d’un cran. Comme le raconte Bastamag, « le 7 décembre, le Syndicat indépendant des commissaires de police (SICP), affilié à la CFE-CGC, a nommément ciblé cinq journalistes comme étant “les principaux acteurs” d’un “combat anti police nationale”, les qualifiant d’ “imposteur”, de “menteur” ou de “haineux”. »
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Arrêts sur images
08/01/2020
Cédric Chouviat, un mort à Paris
Aucune manif à l’horizon. Ni de Gilets jaunes, ni contre la réforme des retraites. Un quartier touristique et bourgeois : celui de la tour Eiffel. La circulation automobile dense des jours de grève des transports. Un banal contrôle de circulation. Et un mort, un livreur quadragénaire, Cédric Chouviat, père de cinq enfants, tué, d’après le rapport d’autopsie, d’une fracture du larynx, après immobilisation au sol, plaquage ventral, et clé d’étranglement, par quatre policiers. Ce qu’il faut bien appeler le meurtre de Cédric Chouviat sera peut-être le meurtre de trop -« Le troisième mort de Christophe Castaner », titre étrangement Mediapart, alors que Bastamag recense 26 décès liés à une intervention policière, pour la seule année 2019. Prenez le temps d’écouter l’intervention, lors de la conférence de presse organisée par la défense, de l’une des filles de la victime.
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