Démocratie
Turquie : cette nouvelle gauche qui s’oppose au projet nationaliste et néolibéral du président Erdogan
Suite à l’élection législative du 1er novembre, le parti conservateur turc du président Recep Tayyip Erdogan (AKP) retrouve la majorité absolue. Malgré la répression et les violences politiques qui l’ont visé, le nouveau parti de gauche kurde, le Parti démocratique des peuples (HDP), demeure la troisième force politique du pays avec 59 députés. La raison de ce relatif succès : au-delà des Kurdes, le HDP tente de fédérer mouvements écologistes, féministes ou jeunes diplômés précaires. « Il doit désormais étendre son message à l’ensemble des secteurs de la société exclus par le projet nationaliste et néolibéral de l’AKP », explique Murad Akincilar, responsable de l’Institut de recherche politique et sociale de Diyarbakir.
Par
Emmanuel Haddad