Premier secrétaire du Parti Socialiste, Jean-Christophe Cambadélis poursuit son numéro d’équilibriste. D’un côté, il déplore l’attitude des frondeurs qui s’apprêtent à s’abstenir lors du vote de confiance du nouveau gouvernement de Manuel Valls devant l’Assemblée nationale, ce 16 septembre. De l’autre, il estime que les remises en cause des minima sociaux ou des 35h – ce que vient de faire le Medef et ce que semblent envisager certains ministres – constituent des provocations. Selon lui, le gouvernement, s’il mène une politique de rigueur, n’a pas encore réalisé de virage « social-libéral ». Entretien.
Par
Fabien Perrier