Si les candidats à la primaire de droite étaient d’accord sur l’essentiel en matière de réforme du marché du travail, c’est finalement le projet le plus ultra-libéral qui l’a emporté. François Fillon promet encore plus de baisses de cotisations patronales, une hausse de la durée du travail, et moins de protection pour les travailleurs. Les mêmes fausses solutions utilisées depuis vingt ans qui n’ont jamais fonctionné contre le chômage, dénoncent les économistes Michel Montigné et Guy Démarest, membres du Collectif Roosevelt.
Par
Guy Démarest,
Michel Montigné