Le 6 juin dernier, 12 faucheurs volontaires étaient jugés au tribunal correctionnel de Béziers pour une action anti-glyphosate. Ils s’étaient introduits dans un magasin de bricolage pour peinturlurer des bidons du pesticide RoundUp de Monsanto. Les prévenus ont finalement été condamnés à une faible amende. Mais face à l’ampleur de l’enjeu, celui d’un produit toxique pour la santé des agriculteurs et de l’ensemble de la population, l’ancien président du Syndicat des avocats de France, Jean-Jacques Gandini, dénonce une condamnation injuste et revient pour Basta! sur les raisons de cette action des faucheurs volontaires.
Par
Jean-Jacques Gandini