Les autorisations de mises sur le marché protègent-elles notre santé et la biodiversité ? Quelles pratiques agricoles sur nos territoires pour y vivre et en vivre ? Quelles mesures de protection et d’accompagnement faut-il exiger des pouvoirs publics ?
Ces questions seront discutées et débattues samedi 18 février, à Saint-Christoly-de-Blaye, en Gironde, lors des deuxièmes « États généraux des riverains ». Organisés par l’association Alerte pesticides haute Gironde, en partenariat avec de nombreux autres collectifs, ces états généraux « ont pour but de rassembler viticulteurs et habitants du Nord-Gironde, dans des échanges constructifs et respectueux, afin d’aborder ensemble la question des pesticides », explique l’association.
Rendez-vous à 13h30, à la salle Vox de Saint-Christoly-de-Blaye.
Invité
e s : Pauline Cervan, focteur en pharmacie et toxicologie (Générations futures), Pierre-Michel Perinaud, médecin (président de Alerte des médecins sur les pesticides), Dominique Masset (vice-président de Secrets toxiques), Stéphane Heraud (directeur des Vignerons de Tutiac), Nicolas Carreau (président des Côtes de Blaye), Benoit Vinet (viticulteur en agroforesterie et membre d’Agrobio Gironde), Louis Meneuvrier (vigneron indépendant), Franck Rinchet (président d’Avenir santé environnement), Lydia Heraud (conseillère régionale PS en charge des vins et spiritueux), Benoit Biteau (député européen vert et agriculteur), Loïc Prud’homme (député LFI).La veille des états généraux, le vendredi 17 février, au cinéma Utopia de Bordeaux, une projection du film Secrets toxiques sera animée par Dominique Masset, vice-président de Secrets toxiques, Sylvie Nony, vice-présidente de l’association Alerte Pesticides haute Gironde, et Loïc Prudhomme, député de Gironde co-organisateur d’un colloque sur la dangerosité des pesticides en décembre 2022 à l’Assemblée nationale.
Photo de une : Des champs où étaient épandus des pesticides au-dessus de la maison de Catherine et de sa fille, toutes deux malades/© Laurent Guizard. Depuis, les champs ne sont plus traités.