D’après le Figaro, trois permis d’exploration de gaz de schiste seraient en passe d’être abrogés. Il s’agit de celui de Total à Montélimar et ceux de l’américain Schuepbach à Nant et Villeneuve-de-Berg. Les entreprises devaient apporter la preuve, dans un rapport remis au gouvernement, qu’ils n’utilisaient pas la technique de la fracturation hydraulique, interdite depuis le vote d’une loi le 13 juillet dernier.
« Mais la lutte continue », avertit dans un communiqué la Coordination nationale des collectifs « Gaz et huile de schiste non merci ! ». Soixante-et-un permis d’exploration d’hydrocarbures liquides ou gazeux seraient encore en vigueur sur l’ensemble du territoire terrestre ou maritime français, dont des permis offshore en Méditerranée, en Guyane et dans le golfe de Biscaye. Des dizaines d’autres permis sont également en cours d’instruction. Pour la Coordination, la seule position cohérente consiste en « l’abrogation de tous les permis et l’interdiction de toute technique nécessitant de fracturer, stimuler ou encore de fissurer de la roche et de porter atteinte à son intégrité ». La décision du gouvernement pourrait être officialisée cette semaine.
[Mise à jour du 4 octobre] : dans un communiqué, le gouvernement confirme l’abrogation de ces trois permis de recherche.