Que 100 artistes fleurissent !

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Difficile d’être artiste, ou de le devenir même à temps partiel, en ces temps de rentabilité à outrance, où le glacial art de spéculer, de fusionner, de restructurer marque l’époque. Un « établissement culturel solidaire » s’est ouvert à Paris et offre aux artistes un espace mutualisé : un « atelier en commun ».

par Agnès Rousseaux, Etienne Sorin

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A deux pas du populaire marché d’Aligre, dans le 12e arrondissement parisien, un imposant portail rouge ouvre sur une friche industrielle. Elle n’accueille plus de techniciens EDF mais des peintres, sculpteurs, dessinateurs, sérigraphistes ou danseurs. Sur le modèle des bibliothèques ou des piscines municipales, « le 100 » (il se situe au 100 rue de Charenton) est un espace ouvert à tous et sans sélection. Il donne l’opportunité aux artistes désargentés, amateurs ou professionnels de créer en toute liberté. Le 100 ne se contente pas d’offrir un équipement de qualité, il accompagne les artistes dans leurs projets professionnels grâce à l’association Socle (Solidarité, Culture, Lien social, Emploi). Pierre Manguin, président de l’association le 100 Atelier en Commun, et Frédéric de Beauvoir, directeur de l’établissement culturel solidaire, nous expliquent le fonctionnement de ce lieu unique à Paris.

Boîte noire

Le cent, un établissement culturel solidaire

Le 100, atelier en commun