Le réseau « Terres vivantes en Cévennes » organise, en partenariat avec basta!, deux jours de rencontres, les vendredi 27 et samedi 28 octobre à Anduze (Gard), intitulées « Pour un territoire vivant : autonomie alimentaire locale ». « Cette thématique transversale déclinant agriculture vertueuse, installation agricole, veille foncière, préservation des sols, gestion de l’eau, relocalisation des circuits de consommation, produits locaux dans les menus des collectivités, nourriture de qualité accessible pour tous-tes, constitue un véritable outil de dynamique du territoire » précisent les organisateur ices.
Ces dernierla newsletter On en Agro !, interviendra le vendredi 27 octobre, à 18h, à la suite de la projection du documentaire Champ de luttes, semeurs d’utopie.
es espèrent, avec cette rencontre, « recenser les initiatives, connaître les actrices et acteurs, et avancer plus loin ensemble. » Notre journaliste Sophie Chapelle, à l’initiative dePendant un an, la réalisatrice Mathilde Syre a suivi des paysannes et paysans dans leurs gestes quotidiens, leurs réussites et leurs doutes. « Autonomie, initiatives collectives, réappropriation du foncier, accès aux semences… Au delà de la préservation de l’environnement, ils et elles s’engagent chaque jour pour une agriculture "vivable", paysanne, et une autre manière de faire société… Et si le changement venait des champs ? » interroge la réalisatrice.
« On peut tenir une semaine sans portable mais on ne tiendra pas une semaine sans bouffer », rappelle l’un des paysans dans ce documentaire. « On n’a pas besoin de produire plus, il faut produire mieux », souligne l’un de ses collègues. « Comment continuer sans s’épuiser ? » interroge une autre. Ce sont précisément ces enjeux que la rédaction de basta! entend mettre en avant dans la newsletter mensuelle On en Agro !, lancée en juin dernier, alors que l’on comptabilise moins de 450 000 paysan nes aujourd’hui.
Au menu du samedi 28 octobre, plusieurs ateliers seront organisés autour des thèmes suivants : quels sont les freins à l’installation ? Quel appui des collectivités ? Le collectif en agriculture est-il une solution ? Les foncières constituent-elles une une alternative ? Des représentant
es de l’abattoir collectif et paysan du Vigan repris en SCIC viendront également témoigner.Une table ronde est également prévue, « De l’accaparement des terres à l’autonomie alimentaire locale », en présence de Sébastien Levionnois (chercheur en agroécologie, bénévole au collectif Sécurité sociale alimentaire et à la caisse commune de l’alimentation de Montpellier), Nicolas Decome (co-auteur de Reprendre la Terre aux machines, membre de l’Atelier Paysan) et Thomas Gibert (secrétaire national de la Confédération paysanne).
– Infos pratiques : « Pour un territoire vivant : autonomie alimentaire locale », les vendredi 27 et samedi 28 octobre à Anduze (Gard), salle Rohan, 2 rue Pelicot.
Photo : ©L’Atelier paysan