Le salut agricole est-il dans le numérique ?
Pour produire notre alimentation efficacement et durablement, en réduisant les impacts environnementaux et la pénibilité, il suffirait de s’en remettre au numérique. Vraiment ?
Pour produire notre alimentation efficacement et durablement, en réduisant les impacts environnementaux et la pénibilité, il suffirait de s’en remettre au numérique. Vraiment ?
Le vote est loin d’être homogène au sein du milieu agricole. Certes, l’extrême droite capte une partie de cet électorat. Mais les préférences politiques varient selon l’âge, le mode de production – biologique ou non – et la proximité syndicale.
Derrière l’immense plan social qui frappe les petites et moyennes fermes, s’accumulent des décisions politiques en cogestion avec le syndicat agricole majoritaire. Les récentes déclarations de la FNSEA confirment la volonté d’écarter les plus faibles.
Face aux « pratiques prédatrices », Emmanuel Macron a proposé la mise en place de prix planchers pour les agriculteurs. La fin d’un capitalisme débridé ? Depuis cette annonce, les masques tombent : FNSEA et agroindustrie fustigent cette mesure.
Face à un agriculteur victime de pesticides, un député de la majorité présidentielle a lancé : « Vous voulez quoi, qu’on n’ait plus d’agriculture ? ». Or, c’est précisément l’usage de pesticides qui risque de nous condamner au désert.
À la suite des manifestations de la FNSEA entachées de dégradations en fin d’année, le gouvernement a renoncé à augmenter les taxes sur les pesticides et l’eau d’irrigation. Dans le même temps, le financement de la transition agricole est compromis.
Les agriculteurs et agricultrices produisent suffisamment pour nourrir le monde entier, contrairement à ce qu’avancent la FNSEA et certains éditorialistes. Le système agricole est bien défaillant, mais autoriser la culture des jachères ne fera qu’aggraver le problème.
En décembre, les parlementaires vont plancher sur la loi d’orientation agricole. Le texte, concocté par le ministère de l’Agriculture, est censé répondre à des défis majeurs : dramatique chute du nombre d’agriculteurs et changement climatique.
A la suite de la sortie de sa newsletter On en Agro, basta! organise et participe à une série de rencontres. Deuxième étape le 27 octobre à Anduze autour des initiatives collectives pour reprendre la main sur l’alimentation.
L’inflation sur les produits alimentaires est majoritairement nourrie par une hausse des profits des entreprises de l’agroalimentaire, alors que près d’une personne sur trois a du mal en France à se payer trois repas par jour.
Pour produire notre alimentation efficacement et durablement, en réduisant les impacts environnementaux et la pénibilité, il suffirait de s’en remettre au numérique. Vraiment ?
Le vote est loin d’être homogène au sein du milieu agricole. Certes, l’extrême droite capte une partie de cet électorat. Mais les préférences politiques varient selon l’âge, le mode de production – biologique ou non – et la proximité syndicale.
Derrière l’immense plan social qui frappe les petites et moyennes fermes, s’accumulent des décisions politiques en cogestion avec le syndicat agricole majoritaire. Les récentes déclarations de la FNSEA confirment la volonté d’écarter les plus faibles.
Face aux « pratiques prédatrices », Emmanuel Macron a proposé la mise en place de prix planchers pour les agriculteurs. La fin d’un capitalisme débridé ? Depuis cette annonce, les masques tombent : FNSEA et agroindustrie fustigent cette mesure.
Face à un agriculteur victime de pesticides, un député de la majorité présidentielle a lancé : « Vous voulez quoi, qu’on n’ait plus d’agriculture ? ». Or, c’est précisément l’usage de pesticides qui risque de nous condamner au désert.
À la suite des manifestations de la FNSEA entachées de dégradations en fin d’année, le gouvernement a renoncé à augmenter les taxes sur les pesticides et l’eau d’irrigation. Dans le même temps, le financement de la transition agricole est compromis.
Les agriculteurs et agricultrices produisent suffisamment pour nourrir le monde entier, contrairement à ce qu’avancent la FNSEA et certains éditorialistes. Le système agricole est bien défaillant, mais autoriser la culture des jachères ne fera qu’aggraver le problème.
En décembre, les parlementaires vont plancher sur la loi d’orientation agricole. Le texte, concocté par le ministère de l’Agriculture, est censé répondre à des défis majeurs : dramatique chute du nombre d’agriculteurs et changement climatique.
A la suite de la sortie de sa newsletter On en Agro, basta! organise et participe à une série de rencontres. Deuxième étape le 27 octobre à Anduze autour des initiatives collectives pour reprendre la main sur l’alimentation.
L’inflation sur les produits alimentaires est majoritairement nourrie par une hausse des profits des entreprises de l’agroalimentaire, alors que près d’une personne sur trois a du mal en France à se payer trois repas par jour.