Écologie - page 10

Agriculture

Épandage aérien : ces pesticides venus du ciel

Interdits depuis 2009, les épandages aériens de pesticides se poursuivent en France, grâce à des dérogations préfectorales. Les Antilles, l’Aquitaine et la Champagne sont les principales régions concernées. Défaut d’informations, risque de dispersion, contournement de la réglementation : plusieurs associations et élus montent au créneau. Un dossier révélateur de l’incapacité de la France à prendre le chemin de pratiques agricoles moins gourmandes en chimie. Explications.

Par Nolwenn Weiler

Être docker, à l’heure de la mondialisation des produits toxiques

Ils sont les premiers à décharger les marchandises qui arrivent chaque jour par bateau et donc les premiers à respirer l’air des cales : céréales aspergées de pesticides, pétrole, ciment… Ils en paient le prix : sur les docks, on meurt dix ans plus tôt. A Nantes et Saint-Nazaire, las de voir tomber leurs collègues, les dockers sont à l’initiative d’un programme de recherche pour améliorer leurs conditions de travail et préserver leur santé. Reportage.

Par Nolwenn Weiler

Textile : ces vêtements qui nous intoxiquent

Combien de molécules chimiques dans votre pull, pantalon ou tee-shirt ? Combien de substances interdites ou jugées dangereuses pour la santé ? Les 80 milliards de vêtements fabriqués dans le monde chaque année regorgent de produits chimiques. Pour les rendre si colorés, si brillants, si faciles à repasser et si bon marché : des perturbateurs endocriniens, métaux lourds ou nano-matériaux, qui empoisonnent travailleurs du textile et consommateurs, et se diffusent dans l’environnement. Enquête sur ces vêtements qui nous rendent malades.

Par Nolwenn Weiler

Gaz toxique à Rouen : les autorités ont-elles été laxistes ?

Que s’est-il passé le 21 janvier dans l’usine Lubrizol de Rouen, pour que des émanations de gaz se propagent sur plus de huit départements, provoquant panique des habitants et saturation des services de secours ? Pourquoi les autorités publiques et l’entreprise ont-elles communiqué si tardivement sur le caractère « inoffensif » de cet incident ? Et pourquoi aucun Plan de prévention des risques technologiques n’a-t-il été validé pour cette usine classée Seveso, dont certains dispositifs de sécurité sont pourtant jugés insuffisants ?

Par Agnès Rousseaux, Ivan du Roy