Finance solidaire

Articles

Quand l’argent de vos cotisations retraite accélère le réchauffement climatique

SociétéSécurités et protections sociales

L’argent que gère le Fonds de réserve des retraites est censé garantir aux générations futures le bénéfice d’une protection sociale. Problème : une partie des excédents de cotisations retraites est investi dans des secteurs très polluants et des entreprises controversées. Basta! et l’Observatoire des multinationales ont étudié la liste de ces placements, qui profitent notamment à Total, Shell, Gazprom, Monsanto, ou même à l’industrie du tabac ! Le Fonds de réserve des retraites sera la cible d’une campagne de mobilisation animée par le mouvement écologiste 350.org. Objectif : que les institutions financières retirent leurs investissements des secteurs qui contribuent fortement au changement climatique.

Par Ivan du Roy, Olivier Petitjean

Le Front de gauche veut changer l’Europe sans sortir de l’euro

DémocratieGauches

Sortir de l’euro ou pas : la question fait discrètement débat à gauche, via les prises de position d’Emmanuel Todd ou les discussions au sein des « économistes atterrés », qui regroupent des économistes de gauche. De son côté, le Front de gauche a tranché (…)

Par Ivan du Roy

Comment trouver 50 milliards sans casser les protections sociales ni taxer les classes moyennes : notre plan alternatif

SociétéSécurités et protections sociales

Économiser ou trouver 50 milliards d’euros, ce n’est pas si compliqué. Et sans taxer les classes populaires et moyennes, sans amoindrir les protections sociales, sans affaiblir les services publics, ni geler les salaires des fonctionnaires. Basta! suggère quelques mesures alternatives au plan d’austérité concocté par le gouvernement de Manuel Valls : s’attaquer vraiment aux niches fiscales et aux fraudeurs du fisc, réduire la rente de l’industrie pharmaceutique qui creuse le déficit de la Sécurité sociale ou taxer les milliards de subventions implicites aux banques. Alors aidons Manuel Valls à récupérer ailleurs au moins 50 milliards d’euros !

Par Agnès Rousseaux

Un million de signatures pour le « Robin des bois » de la finance

Ça bouge !

Réduire la spéculation financière et redistribuer les richesses. Tels sont les objectifs de la taxe Robin des Bois. Cette mesure vise à dégager des dizaines de milliards d’euros chaque année pour lutter contre la pauvreté et le changement climatique, en taxant les transactions financières. Une idée soutenue par un collectif d’associations, dont Attac, Aides et Oxfam, qui ont lancé une grande pétition pour défendre son application. Le but : recueillir un million de signatures d’ici au 30 avril. Nous relayons leur appel.

Par Collectif

Délits et crimes financiers : pourquoi les banquiers ne vont jamais en prison

Débats

De nombreux délits ont été commis ces dernières années par des banques et leurs dirigeants – escroquerie, blanchiment d’argent, organisation de la fraude fiscale, délits d’initiés ou manipulations, notamment. Pourtant aucune banque n’a perdu sa licence ou n’a été démantelée par décision de justice. A quelques rares exceptions, aucun banquier n’a été condamné à une peine de prison. Les banques seraient-elles au-dessus des lois ? Les banques seraient désormais « trop grandes pour être condamnées » : les inculper auraient des répercussions trop importantes pour l’économie. Explications.

Par Eric Toussaint

Les vœux pieux de Michel Barnier et de la Commission européenne à propos des banques

Débats

La Commission européenne vient de dévoiler sa proposition de réforme du secteur bancaire, qui doit être approuvée par les États membres et le Parlement européen. Une réforme très limitée, juge Eric Toussaint, président du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM), qui appelle à des mesures plus radicales : socialiser les banques en les transférant au secteur public sous contrôle citoyen, car « le métier de la banque est trop sérieux pour être confié à des banquiers privés ».

Par Eric Toussaint

Taxe Tobin : ne laissons pas Bercy la réduire en miettes !

Ça bouge !

Le gouvernement français va-t-il tout faire pour vider de sa substance la taxe européenne sur les transactions financières, cette mesure emblématique pour réguler la finance, en cours de négociation ? L’association Attac interpelle les têtes de listes des partis au gouvernement pour les élections européennes, afin qu’ils prennent position pour une véritable taxe sur les transactions financières et non pour une taxe au rabais. Une première initiative qui sera suivie par d’autres, « pour empêcher Bercy de réduire en miettes le projet de taxe européenne ».

Par Attac France

Après 15 ans de lutte contre l’oppression de la finance, Attac aspire toujours à « désarmer les marchés »

Alternatives

Depuis 1998, l’association Attac se bat pour que le monde ne soit plus un terrain de jeu pour la finance et les multinationales. Taxation des transactions financières, refus des traités de libre-échange, réforme du système bancaire, lutte contre la financiarisation de la nature ou pour la justice climatique, Attac est de tous les combats altermondialistes. Et continue inlassablement d’imaginer d’autres mondes possibles. A l’occasion des 15 ans de l’association, qui compte environ 10 000 adhérents, entretien sous forme de bilan avec l’économiste Geneviève Azam, l’une de ses porte-paroles.

Par Nolwenn Weiler

A Athènes, les mouvements sociaux européens cherchent une riposte commune à l’austérité

AlternativesSolidarités

Venus de toute l’Europe, un millier de syndicalistes et d’altermondialistes ont débattu, à Athènes, d’une stratégie commune pour s’opposer aux politiques d’austérité. Les défis sont considérables : comment offrir des perspectives concrètes aux populations confrontées à une réduction sans précédent de leurs niveaux de vie en Grèce, en Espagne ou au Portugal, tout en pesant sur les politiques européennes et en enrayant la progression de l’extrême droite partout sur le continent. Alors qu’en Grèce, le mouvement social est dans un état d’épuisement avancé après quatre ans de vaine lutte.

Par Ivan du Roy

La Pêche, monnaie locale et citoyenne, débarque à Paris

Alternatives

La Pêche, monnaie locale citoyenne lancée à Montreuil en 2014, franchit un pallier et s’implante dans huit arrondissements parisiens. Échanger ses euros contre des Pêches, puis faire ses achats dans cette monnaie complémentaire et citoyenne, doit permettre de favoriser les échanges locaux, et de soutenir des projets écologiques, sociaux et culturels. Fête de lancement le 12 mai à Paris.

Par Mathieu Paris

Les investisseurs solidaires, grands perdants de la suppression de l’ISF

Alternatives

C’est une conséquence insoupçonnée de la suppression de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF), votée dans le projet de loi finance 2018 en discussion à l’Assemblée nationale. En transformant l’ISF en impôt sur la fortune immobilière (IFI), les députés (…)

Par Rachel Knaebel

Comment reconnaître une banque véritablement alternative, éthique et d’utilité publique

AlternativesEconomie partagée

C’est le moment de changer de banque : des banques éthiques émergent partout en Europe. Mais comment s’y retrouver ? Si en France, trois des cinq plus grandes banques sont coopératives, cela ne les a pas empêchées de tremper dans la finance spéculative et toxique, au même titre que les banques d’affaires classiques. Heureusement, une nouvelle forme de banque coopérative fait son chemin. Avec un fonctionnement réellement démocratique et des financements socialement utiles, la Nef et le Crédit coopératif contribuent à modifier le paysage bancaire hexagonal. Cette dynamique pourra-t-elle changer le visage de la finance ? Enquête.

Par Rachel Knaebel

Garde à vue pour un journaliste refusant de donner ses images

DémocratieSuper-riches

Le 6 novembre, Gaspard Glanz, journaliste et gérant de l’agence de presse Taranis News, réalise un reportage sur une réquisition de chaises dans une agence du Crédit Agricole à Strasbourg. L’action, menée à visage découvert par quatorze militants du (…)

Par Sophie Chapelle

La coopérative intégrale, ou comment répondre aux besoins individuels et collectifs hors des règles du marché

AlternativesEconomie partagée

Mettre en réseau des alternatives locales, à l’impact limité, pour poser les bases d’un nouveau système économique, financier et solidaire, capable de répondre concrètement aux besoins individuels et collectifs à grande échelle. Tel est l’objectif de la Coopérative intégrale catalane qui se construit depuis six ans. Coopératives de productions agricoles ou industrielles, épiceries solidaires, centre de santé, réseau d’approvisionnement, structures de prêts et de financement… Entre 3000 et 4000 personnes sont déjà actives au sein de cette coopérative intégrale, qui doit permettre de vivre en dehors du système capitaliste et proposer une alternative à son hégémonie.

Par Edith Wustefeld, Johan Verhoeven

Monnaie électronique, transparence fiscale, contrôle des banques : des alternatives existent au plan imposé à la Grèce

Débats

L’Europe néolibérale veut imposer à la Grèce la poursuite d’une politique d’austérité qui, depuis cinq ans, plombe toute relance économique et enfonce le pays dans la misère. Eric Toussaint, porte-parole du Comité pour l’annulation de la dette du tiers-monde (CADTM) et coordinateur de la Commission pour la Vérité sur la Dette publique, créée en avril 2015 par le gouvernement grec, livre des pistes alternatives de sortie de crise. Dans l’espoir que le gouvernement Tsipras refuse une humiliation économique et antidémocratique.

Par Eric Toussaint

« Devoir de vigilance » : une loi pour protéger les oubliés de la mondialisation néo-libérale

ÉcologiePollutions

La loi instaurant un « devoir de vigilance » pour les multinationales françaises en matière sociale et environnementale, a finalement été votée ce 30 mars. Si la gauche dans son ensemble s’est prononcée en faveur du texte, la droite s’y est opposée au nom de « la compétitivité » des entreprises. Ce texte est pourtant censé apporter une réponse à des catastrophes comme celles du Rana Plaza au Bangladesh, ou à de futurs drames sociaux et pollutions environnementales dans lesquels seraient impliquées des grandes entreprises françaises. Des inquiétudes demeurent également quant à la volonté du gouvernement et du ministre de l’économie Emmanuel Macron de faciliter sa mise en œuvre.

Par Ivan du Roy