Démocratie - page 7

Droite extrêmes

Pratiques financières douteuses, dirigeants proches des droites extrêmes : enquête sur la Fondation pour l’école

À l’origine de la Fondation pour l’école : un groupe de personnes liées par une affinité idéologique à l’extrême droite, un sens aigu de l’argent, un réseau au sein du monde des affaires catholique, une excellente maîtrise des subtilités fiscales. Et quelques libertés prises avec la loi. Enquête commune de Basta! et de l’hebdomadaire Politis.

Par Nadia Sweeny (Politis)

Droite extrêmes

Quand une fondation « d’utilité publique » finance des écoles privées hors contrats traditionalistes et intégristes

La Fondation pour l’école, déclarée d’utilité publique en 2008, se déclare comme apartisane et aconfessionnelle mais soutient principalement une galaxie d’établissements hors contrat catholiques traditionalistes. Des écoles parfois non-mixtes qui promeuvent, entre autres, une ambiance « virile » pour les garçons et enseignent aux filles « à devenir de vraies maîtresses de maison ». Enquête.

Par Nicolas Leroux

La Banque centrale européenne est-elle passée sous la coupe de Wall Street ?

Mario Draghi, l’actuel gouverneur de la Banque centrale d’Italie, prendra la tête de la Banque centrale européenne à l’automne. Celui qui présidera aux destinées monétaires de la zone euro a travaillé pour l’une des plus puissantes banques du monde : Goldman Sachs. On la retrouve dans les récentes juteuses magouilles financières : crise des subprimes, spéculation sur les denrées alimentaires, manipulation des comptes de l’État grec… Plusieurs parlementaires européens s’inquiètent.

Par Agnès Rousseaux

Quand le « club des riches » décide du sort de la planète

Trouver des solutions à la crise financière, réfléchir aux grands enjeux écologiques… des sujets ambitieux à l’ordre du jour du G8 qui se déroulera à Deauville les 26 et 27 mai prochains. Et du G20 qui se réunit à Cannes en novembre. Que peut-on espérer de ces rencontres ? Entretiens avec Naomi Klein, Susan George, l’ambassadeur de la Bolivie à l’Onu Pablo Solon, et des militants altermondialistes, pour qui ces réunions de « clubs de riches » sont un déni de démocratie.

Par Maxime Combes

Les « élites » patronales et médiatiques effrayées par des trouble-fête

Le club du Siècle, qui réunit chaque mois les élites patronales, politiques et médiatiques françaises pour un somptueux dîner entre amis, vient d’essuyer un revers historique. Le mercredi 24 novembre, ce banquet habituellement discret a reçu la visite de quelques trois cents indésirables venus pique-niquer sur le trottoir de l’hôtel Crillon, place de la Concorde à Paris. Voici le récit de l’action raconté par ses initiateurs.

Par Rédaction

Multinationale

Pendant ce temps, les multinationales continuent leur lobbying intensif

Blocage de toute réglementation de la spéculation, chantage à la délocalisation pour continuer de polluer allègrement, conflits d’intérêt... Pendant que les gouvernements européens restent sourds aux revendications des salariés, les grands groupes de pression sont à la manœuvre pour préserver leurs intérêts privés. Quatre ONG proposent un prix « du pire lobbying ».

Par Agnès Rousseaux

Comment les agences de notation dictent leur loi à l’Élysée

Largement décriées lors de la crise financière, les agences de notation à l’indépendance plus que douteuse, continuent de distiller leurs avis et autres conseils. Chargées d’évaluer la capacité d’emprunt des entreprises ou des États, elles bénéficient d’une audience plus que favorable auprès des politiques, quitte à orienter leurs décisions. Nicolas Sarkozy, sensible aux sirènes de l’argent des plus riches, l’a bien compris.

Par Nadia Djabali

Ces fortunes du CAC 40 qui se bâtissent sur le dos des contribuables

Le cas Henri Proglio est l’arbre d’indécence qui cache une forêt de cupidité. En toute discrétion, vingt patrons et dirigeants de société du CAC 40 viennent d’encaisser une partie de leurs gains en stock-options : près de 20 millions d’euros. Ces énormes plus-values ne doivent rien à l’utilité sociale de ces « élites » mais reposent plutôt sur l’accaparement de richesses produites par d’autres.

Par Ivan du Roy