Écologie - page 6

Pollution

Quand l’administration Obama autorisait les pétroliers à rejeter des milliards de litres de résidus toxiques en mer

La technologie de la fracturation hydraulique n’est pas réservée au gaz de schiste. Elle est massivement utilisée pour les forages pétroliers dans les eaux du Golfe du Mexique et du Pacifique, au large de la Californie. Certains pétroliers envisagent d’y recourir en Arctique. Les autorités états-uniennes permettent même aux entreprises qui procèdent à ces forages de rejeter leurs résidus chimiques et leurs eaux usées directement dans l’océan. Et ce, sans véritable étude environnementale. C’est ce que démontrent une série de documents obtenus par le média indépendant Truthout.

Par Mike Ludwig

Nucléaire

A Bure, habitants et paysans refusent que leur territoire devienne une « grande poubelle nucléaire »

Voilà dix jours que des habitants de la Meuse, appuyés par des paysans locaux et des militants anti-nucléaires, occupent le bois communal de Mandres-en-Barrois, près de Bure. En ligne de mire : Cigeo, un projet d’enfouissement de déchets radiotoxiques qui resteront dangereux pendant des milliers d’années. Estimé à 25 milliards d’euros, le projet est porté par l’Agence nationale de gestion des déchets radioactifs (Andra). Sur ce territoire désertifié sur le plan économique, l’argent distribué par les acteurs de la filière nucléaire affole les calculettes… et entrave les résistances. « L’important pour l’Andra, c’est moins de coloniser l’espace que de coloniser les esprits », dénonce un opposant. Reportage.

Par Jérôme Thorel

Euro 2016 : quand Nike et Adidas fuient leur « responsabilité sociale » pour payer des salaires toujours plus bas

Combien d’ouvriers vietnamiens vaut Cristiano Ronaldo, sponsorisé par Nike ? Combien d’ouvriers chinois vaut l’équipe d’Allemagne, sponsorisée par Adidas ? L’Euro 2016 s’accompagne de son déluge de dépenses publicitaires et de sponsoring de la part des grandes marques d’habillement sportif. Basta! et Alternatives économiques se sont intéressés à ce qui se passe à l’autre bout de la chaîne, du côté des ouvriers qui confectionnent chaussures et maillots pour joueurs et supporters. Malgré les grandes déclarations sur leur « responsabilité sociale », les grandes marques sont plus que jamais engagées dans une course perpétuelle au moins disant social. Ils quittent désormais la Chine — où le salaire moyen connaît une certaine progression — pour des contrées où le « coût du travail » est encore plus faible.

Par Germain Lefebvre, Ivan du Roy