Alternatives - page 40

Quand des mal-logés rénovent immeubles et maisons abandonnés pour y recréer des espaces de solidarité

A côté des squats, ou des hangars désaffectés occupés par des artistes, se développent de nouvelles manières d’investir des bâtiments vides ou des maisons laissées à l’abandon. Dans des villes situées aux extrémités de l’Europe, Bucarest et Malaga, deux initiatives récentes viennent questionner la notion de propriété et de communauté urbaine. En Roumanie, des jeunes sans emploi rénovent les vieilles bâtisses menacées de démolition, avec l’accord des propriétaires. En Espagne, face à la crise, des familles s’installent dans des bâtiments appartenant à des banques et assurances. Reportage à l’intérieur de ces alternatives au mal-logement, alors qu’en France des dizaines de milliers de personnes sont expulsées chaque année de leur habitation.

Par Ana Luz Muñoz Maya, Marine Leduc

Economie partagée

Un lieu participatif, à la fois épicerie bio et atelier de recyclage, pour « restaurer » le monde de demain

C’est un lieu plein d’utopies concrètes mais difficilement définissable. On y vend très peu cher des produits bio et locaux. On y partage un café ou un repas. On s’active dans des ateliers pour cuisiner d’abondantes quantités de fruits et légumes recyclés, ou réparer un vélo. On y échange des vêtements, on y prête du matériel de bricolage. Autant de services regroupés dans un même lieu, à Nantes, animé par l’association Aujourd’hui, restaurons demain (Adda). Elle fonctionne avec des principes d’autogestion, sans salarié, et en indépendance financière. Un reportage multimédia de Side-Ways.

Par SideWays

Une nouvelle « zone à défendre » aux pieds des Alpes pour sauver une forêt d’un projet immobilier touristique

Voilà bientôt deux mois qu’une nouvelle zone à défendre se développe entre Grenoble et Lyon. Son objectif : empêcher l’édification d’un village artificiel, un Center Parcs, au cœur d’une zone humide. La justice a pour l’instant suspendu les travaux de construction. Une autre bataille se mène dans les bois et les champs alentour malgré le froid et la neige : installer des cabanes et des barricades pour entraver une éventuelle reprise du chantier. Et convaincre de l’inutilité du projet celles et ceux qui y sont favorables, séduits par les promesses de création d’emplois. Les premières idées de projets alternatifs commencent même à fleurir. Reportage.

Par Sophie Chapelle

Education populaire

Ecrivains publics : un service d’utilité sociale pour un meilleur accès aux droits

Un dossier administratif à remplir, une lettre compliquée à écrire, un besoin de conseil pour la formulation d’un courrier... Dans le Gard et le Vaucluse, un « écrivain public à vocation sociale » vient en aide à ceux qui ont besoin d’un coup de main. Cet ancien journaliste a convaincu les collectivités locales de financer un service d’écriture publique. Car si l’accès aux droits passe souvent par l’écrit, le droit à l’écrit devrait être garanti pour tous, estime-t-il.

Par Lisa Giachino (L’âge de faire)

Economie partagée

Loin de l’agrobusiness, une coopérative favorise l’alimentation solidaire et l’économie locale

Structurer une filière de l’alimentation locale et biologique, depuis la transformation jusqu’à la distribution des aliments. C’est tout l’enjeu du Groupement régional alimentaire de proximité (Grap), une coopérative lyonnaise autour de laquelle gravitent des épiceries, des magasin de producteurs, des restaurants, des boulangers… Ensemble, ils mutualisent des moyens, s’entraident, se forment, le tout dans un état d’esprit d’économie solidaire. Et lancent de nouveaux projets avec la volonté que la consommation responsable change d’échelle. Reportage auprès de professionnels engagés.

Par Sophie Chapelle

La carte de France des alternatives écologiques et sociales

Des énergies renouvelables à la finance solidaire, de l’habitat écologique à l’éducation populaire, des fermes agro-écologiques aux coopératives ouvrières, découvrez notre carte des alternatives. Un tour de l’Hexagone qui montre qu’une transformation écologique et sociale de la société est non seulement possible mais déjà à l’œuvre localement. Passez votre souris sur l’icône pour voir de quelle alternative il s’agit et cliquez sur l’icône pour accéder à l’article détaillé. Et n’hésitez pas à nous suggérer d’autres alternatives, cette carte n’étant pas exhaustive. Bonne visite !

Par Rédaction

Bio

Les paysans ont de l’avenir... mais loin des fermes géantes

Sous le feu des projecteurs avec l’implantation de l’usine des 1000 vaches, l’agriculture en Picardie se réduit-elle à des fermes géantes ? Non, bien évidemment. Avec le web-documentaire « Les paysans ont de l’avenir », deux réalisateurs montrent un autre visage de la région. Des femmes et des hommes parlent de leur métier et de leurs vies : les liens humains, l’agriculture paysanne et leurs engagements. A voir, entre autres, sur Basta!.

Par Rédaction

Economie partagée

Trémargat, laboratoire d’alternatives et de démocratie participative à ciel ouvert

A Trémargat, dans les Côtes d’Armor, la solidarité, l’entraide ou l’écologie ne sont pas de vains mots. La petite commune bretonne est depuis vingt ans un laboratoire à ciel ouvert de projets alternatifs. Ses habitants soutiennent l’installation de paysans, s’approvisionnent dans une épicerie de produits bio et locaux, se retrouvent au café associatif, délibèrent au sein d’un conseil municipal qui applique des principes de démocratie participative, et s’éclairent avec Enercoop. La formule fonctionne : le village qui se mourait dans les années 70 est depuis quinze ans en pleine renaissance. La preuve qu’on peut vivre autrement. Reportage.

Par Marion Guyonvarch

Ces artisans pêcheurs qui refusent l’exploitation industrielle de la Méditerranée

Une prud’homie de pêche, cela vous dit quelque chose ? Ces communautés d’artisans pêcheurs, héritées du Moyen Âge, font aujourd’hui figure d’alternatives face aux dégâts écologiques et sociaux engendrés par la pêche industrielle. Sur le littoral méditerranéen, des Pyrénées-Orientales aux Alpes-Maritimes, une trentaine de prud’homies de pêche arrivent à concilier l’exercice du métier, la solidarité et le respect de la biodiversité. Mais souffrent de ne pas être vraiment reconnues par les dirigeants politiques et européens. Reportage dans le Var.

Par Sophie Chapelle