Alternatives - page 7

Travailler autrement

Cet autre modèle agricole français qui rend les paysans heureux

La France agricole n’a pas toujours été productiviste. Au sortir de la guerre, alors qu’une augmentation de la rentabilité s’impose, des agriculteurs français bâtissent un modèle de gestion économe et autonome « qui nourrit son homme », sans détruire ni le sol, ni la ressource en eau. André Pochon, 79 printemps, pionnier breton de cette agriculture durable, nous raconte pourquoi et comment cette expérience originale se poursuit aujourd’hui, pendant qu’à côté faillites, pollutions et suicides disqualifient le modèle productiviste.

Par Bertrand Torres Valda, Nolwenn Weiler

Epargne solidaire contre spéculation foncière

En France, le prix des terres agricoles s’envole. La spéculation foncière rend de plus en plus difficile l’installation de jeunes agriculteurs alors que la France importe désormais 50% de ses produits bio. En proposant de se servir de l’épargne solidaire, l’association Terre de liens tente de développer un système alternatif, favorisant l’installation de paysans, le respect de l’environnement et la relocalisation de l’agriculture. Et si votre épargne se faisait solidaire et alimentaire...

Par Agnès Rousseaux

Comment se nourrir sans soja OGM

Principale porte d’entrée des OGM en Europe, l’alimentation animale à base de soja entraîne déforestation et destruction de la paysannerie dans les pays producteurs. Ce système induit aussi une forte dépendance des pays importateurs. En matière de protéines végétales, indispensables à la croissance du bétail, il existe pourtant diverses alternatives au soja, et aux OGM. Doublées d’un changement d’organisation du système agricole, elles permettraient de sortir de ce cercle aberrant d’importation de millions de tonnes de nourriture pour du bétail dont on ré-exporte une partie ensuite.

Par Nolwenn Weiler

La Bretagne décide de rompre avec le modèle productiviste

Depuis 2008, dans les Côtes d’Armor, le financement public de l’agriculture est réservé aux petits exploitants engagés dans une démarche de développement durable. Un bonus sera même accordé à ceux qui passent en bio. Tout le contraire de la Politique agricole commune (PAC) qui déverse des milliards de subventions sans se soucier des conditions de productions, et des pollutions qu’engendre l’agriculture industrielle.

Par Raphaël Baldos