Dans les établissements Excellence Ruralités, un enseignement au service des valeurs réactionnaires

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Les écoles Excellence Ruralités sont partiellement financées par la mouvance catholique ultraconservatrice. Ces valeurs transparaissent dans le choix du personnel et dans l’enseignement pratiqué, par ailleurs lacunaire.

par Fanny Marlier, Sarah Bosquet

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Dans le Morvan, début septembre, onze élèves ont fait leur rentrée au sein d’un établissement particulier. Dans la commune d’Étang-sur-Arroux, en Saône-et-Loire, l’ouverture d’un nouveau collège privé hors contrat s’est faite malgré les réunions publiques et manifestations organisées depuis plusieurs mois par Morvan mobilisation solidaire, un collectif d’habitants.

Leur objectif ? Dénoncer le projet éducatif du groupe auquel appartient l’établissement, Excellence Ruralités. Le collectif juge ce réseau d’écoles privées hors contrat idéologiquement marqué très à droite, notamment en raison de ses soutiens financiers.

Ces attaques, le cofondateur et directeur général du réseau Excellence Ruralités, Jean-Baptiste Nouailhac, ne les comprend pas. Il vante les mérites de structures « apolitiques et aconfessionnelles » implantées dans des zones rurales, et fait de la lutte contre le décrochage scolaire l’argument justifiant l’essor du réseau (lire le premier volet de notre enquête ici).

Après le Cours Clovis (primaire et collège), dans l’Aisne, et le Cours Aliénor d’Aquitaine (collège), en Charente, le Cours Vauban du Morvan est la troisième école d’Excellence Ruralités, fondé en 2017 avec l’appui de la controversée Fondation pour l’école. Le réseau prévoit d’ouvrir six autres établissements dans plusieurs départements.

En France, l’instruction est obligatoire jusqu’à 16 ans, mais celle-ci peut se faire dans des structures entièrement privées et libres de choisir leurs programmes et leurs enseignants, tout en en permettant aux enfants d’acquérir les connaissances du « socle commun de compétences ». Il s’agit de s’assurer que les enfants ont accès à l’apprentissage de l’expression orale, des langues vivantes étrangères, aux outils numériques, mais aussi qu’ils soient sensibilisés à l’éducation civique et morale. Ces écoles sont dites « hors contrat ».

En réponse aux mobilisations du collectif Morvan mobilisation solidaire, en juin dernier, Jean-Baptiste Nouailhac a diffusé un texte sous forme de lettre ouverte, publiée par le journal local. « Nous ne nous reconnaissons en rien dans les intentions politiques qui sont prêtées au projet ou à nous, ses porteurs », écrivait-il avant d’inviter « tous ceux qui voudraient s’en convaincre » à se rendre « dans l’un ou l’autre des établissements déjà ouverts » afin d’y « observer la réalité de ce qui s’y vit, au-delà des discours fantasmés de ceux qui n’y ont jamais mis les pieds ».

Excellence Ruralités tire une partie de ses ressources de financements proches de milieux catholiques ultraconservateurs (à lire dans le premier volet de notre enquête ici). Mais qu’en est-il du type d’enseignement qui y est pratiqué et de son efficacité face au décrochage scolaire ?

Des enseignants peu ou pas formés

Deux personnes interrogées par Basta! rapportent avoir constaté des lacunes chez les élèves passés par le Cours Clovis (Aisne). Au collège public de La Fère, un enseignant assure avoir déjà récupéré des élèves d’Excellence Ruralités avec des niveaux dégradés. « Les enfants qui reviennent sont à la ramasse, car on ne leur propose aucune articulation des savoirs, afiirme-t-il. Dans un cahier de sciences de la vie et de la terre, on a pu constater qu’aucune méthode scientifique n’avait été enseignée, c’était du pur descriptif, sans aucun raisonnement. » Un constat partagé par une autre membre de l’équipe éducative de ce collège public.

L'entrée de l'école, avec un dessin représentant Clovis
Cours Clovis
Le Cours Clovis (primaire et collège) à La Fère dans l’Aisne est la première école implantée par le Excellence ruralités, qui en compte désormais trois avec le Cours Aliénor d’Aquitaine (collège), en Charente et le Cours Vauban du Morvan. Six autres établissements dans plusieurs départements sont prévus.
© Laure Playoust

Ces observations sont confirmées par les trois rapports d’inspection de l’Éducation nationale sur le Cours Clovis que Basta! s’est procurés. En 2020, l’inspection remarque qu’un des professeurs du collège, qui assure à la fois les cours de mathématiques, de physique-chimie, de sciences de la vie et de la terre (SVT) et d’éducation physique et sportive (EPS), n’a « aucune expérience » précédente « de l’enseignement » – ce qui n’est pas obligatoire dans les écoles privées hors contrat, où aucune certification spécifique n’est requise pour les enseignants, qui doivent seulement justifier d’un bac+2. Un autre, qui enseigne à la fois les mathématiques, les SVT et l’EPS, dispose uniquement d’une première expérience professionnelle « dans le domaine commercial (Leroy Merlin) ».

En cours de langue étrangère, le professeur a de « bonnes bases linguistiques, mais aussi des lacunes qu’il dit compenser au mieux ». Et si « le socle commun est bien identifié et fait office de texte de référence pour l’équipe pédagogique », l’inspection note des failles : peu de manipulations en sciences, ce qui limite largement l’apprentissage d’une démarche expérimentale, ainsi qu’un recours à des exercices d’application « mécaniques » sans « finalité explicite ». Il faut « renforcer le travail sur la compréhension [...] mais aussi favoriser les productions écrites [...] faisant l’objet d’une réflexion », insiste le rapport. En cours d’histoire-géographie, il remarque l’absence de cartes et de frises chronologiques à manipuler.

Lors de la visite de contrôle de mai 2024, pendant laquelle l’inspection note que les effectifs sont de 88 élèves, plusieurs de ces constats sont réitérés : l’absence de cours de natation, des professeurs multicasquettes, des exercices « mécaniques » et la « nécessité de renforcer la trace écrite (certains enseignants font trop appel aux polycopiés », le manque de matériel informatique et scientifique... L’inspection s’interroge aussi sur l’enseignement de la formation de la personne et du citoyen, inscrite dans le socle commun, qu’il n’a pu observer. En guise d’exercices, les élèves du Cours Clovis chantent « le premier couplet de la Marseillaise » tous les matins, au moment du lever du drapeau.

« Toutes les remontées du rapport d’inspection ont été prises en compte et je suis en lien avec l’IEN [l’inspection de l’éducation nationale, ndlr] », indique à Basta! Pierre-François Chanu, le directeur du Cours Clovis, qui précise s’être entretenu avec l’enseignant concerné pour s’assurer que soit « accentué le passage à l’écrit ». Aussi, l’école dispose désormais d’une salle informatique « dédiée », et la formation de la personne et du citoyen « fait partie de [sa] priorité » puisqu’« une progression périodique plus claire a été mise en forme depuis l’inspection », ajoute-t-il sans détailler davantage en quoi elle consiste.

« Dans l’enseignement hors contrat, les inspections ne servent à rien »

« Ce qui est frappant entre les rapports d’inspection de 2020 et 2024 c’est que rien ne change vraiment du point de vue de la pédagogie, souligne Paul Devin, ancien inspecteur, formateur et syndicaliste. À travers ces écrits, on devine une pédagogie hyper traditionnelle, mais cela n’a rien d’illégal. Dans l’enseignement privé hors contrat, hormis s’il est découvert un scandale en matière de bonnes mœurs ou d’hygiène et de sécurité, les inspections ne servent à rien. »

Côté sécurité, le dernier rapport note pourtant des carences. L’inspection remarque la présence d’un « classeur très succinct » en guise de « registre de sécurité ». D’autant que « les exercices incendie, intrusion ou confinement n’ont pas été menés ». Questionné par Basta! sur ce point, le directeur de l’école affirme répondre « à toutes les obligations légales » et signale qu’« un exercice incendie avait bien été fait au mois de septembre ».

Le rectorat d’Amiens indique de son côté que cette dernière inspection, comme les précédentes, « n’a pas donné lieu à une mise en demeure ». Publié début juillet, le rapport de la commission d’enquête parlementaire consacrée aux modalités du contrôle par l’État et de la prévention des violences dans les établissements scolaires note que, sur l’année 2022-2023, 600 inspections ont eu lieu dans les 1847 écoles hors contrat que compte le pays. Au total, 17 % ont fait l’objet de mise en demeure.

Des directeurs au profil réac

La devanture d'une librairie fermée définitivement dans le centre-ville de La Fère
Endoctrinement
Les écoles d’Excellence Ruralités s’installent dans des zones rurales paupérisées, comme ici à La Fère (Aisne), avec une dimension « missionnaire » et une « volonté d’endoctrinement idéologique d’extrême droite dès le plus jeune âge », s’inquiète un ancien inspecteur académique.
© Laure Playoust

Outre les curriculum vitae des enseignants, plusieurs valeurs et doctrines liées au milieu catholique traditionaliste peuvent poser question. À Esse, en Charente, l’ouverture du Cours Aliénor d’Aquitaine a été portée par un maraîcher et ancien missionnaire Fidesco (une organisation de solidarité internationale créée par la Communauté de l’Emmanuel – l’un des principaux mouvements catholiques français rattaché au Renouveau charismatique, un courant spirituel chrétien), Jean-Emmanuel Poumailloux, et son épouse, ex-enseignante d’un collège privé catholique sous contrat. En 2021, le couple a fait partie d’un cycle de travail sur l’agriculture organisé par le diocèse de Charente.

Le directeur du collège charentais, Philippe Sauer, a auparavant dirigé un établissement hors contrat catholique pour garçons à Nantes. En 2017, dans la lettre trimestrielle de son établissement, celui-ci signait un texte qui voulait pointer les supposés dangers d’une « société » qui, selon ses mots, se « surféminise ».

Si son établissement a « fait le choix de la non-mixité » c’est pour « aider les garçons [...] à développer et intégrer en toute liberté leur masculinité », écrivait-il alors de son établissement nantais. « Car le monde a besoin de chefs, d’hommes forts, d’hommes capables d’idéaux : des hommes prêts à prendre des responsabilités » concluait-il.

Sollicité par Basta!, Philippe Sauer ne renie pas ces propos et affirme simplement avoir « pleinement adhéré » à la « dimension mixte » du projet du Cours Aliénor d’Aquitaine visant à « former des adultes libres et responsables ».

Au Cours Aliénor d’Aquitaine, l’enseignement de l’histoire est assuré par un ex-préfet adjoint (l’équivalent d’un CPE adjoint) du collège Stanislas, établissement privé catholique parisien élitiste, épinglé en 2023 par un rapport d’inspection révélé par Mediapart pour ses atteintes à la liberté de conscience, ainsi que pour un climat homophobe, sexiste et raciste.

Avant Excellence Ruralités, les écoles Espérances Banlieues

L’enseignement traditionaliste d’Excellence Ruralités puise en réalité ses méthodes d’une précédente expérience. Avant de créer ce réseau, Jean-Baptiste Nouailhac a fait ses armes auprès d’Espérances Banlieues en tant que directeur du développement. Ce réseau, créé en 2012, d’écoles privées hors contrat implantées dans les quartiers populaires était déjà porté par la Fondation pour l’école.

À une époque où Jean-Baptiste Nouailhac n’y officiait plus, en 2023, le parquet de Pontoise (Val-d’Oise) a ouvert une enquête à la suite de plaintes de parents visant de possibles faits de violences dans l’une des écoles franciliennes d’Espérances Banlieues, comme le relatait Mediapart. Contacté par Basta!, le parquet de Pontoise n’a pas donné suite.

Parmi les piliers d’Excellence Ruralités figure aussi le directeur de la première école ouverte, le Cours Clovis de La Fère, Pierre-François Chanu. Il a également été directeur adjoint d’une école Espérance Banlieues située à Montfermeil (Seine-Saint-Denis), actuellement fermée en raison de difficultés financières.

Titulaire d’une maîtrise de philosophie et d’une formation théologique, en plus de diriger le Cours Clovis, il y enseigne l’histoire avec une pédagogie particulière : « L’utilisation du récit (anecdotes, histoires racontées, etc.) » afin de « permettre à l’élève d’imaginer et de retenir par l’émotion », dit-il à Basta!. Une technique sur laquelle met en garde Vincent Magne, membre de l’Association des professeurs d’histoire-géographie et professeur en lycée professionnel : « Dans l’histoire par le récit, le risque est d’ouvrir la porte à de la réinterprétation des faits, c’est pourquoi cette méthode ne doit pas pour autant s’affranchir de la recherche historique. »

Professeur d’histoire et d’anglais, depuis 2021 au collège du Cours Clovis, Jean-Baptiste Paul officiait également auparavant au réseau Espérances Banlieues. À La Fère, il se targue, sur Linkedin, d’avoir contribué à la mise en place de « la pédagogie Pierre Faure », une méthode alternative fondée par un jésuite reposant sur un enseignement personnalisé et communautaire, plébiscitée par l’enseignement privé catholique, y compris celui sous contrat avec l’État. « La pédagogie Pierre Faure est un outil parmi d’autres de personnalisation de l’enseignement utilisé par certains enseignants au Cours Clovis », répond à Basta! le directeur de l’école, Pierre-François Chanu.

L’ombre de mouvements « anti-genre » et « anti-woke »

Jean-Baptiste Paul a quitté l’Aisne pour gagner la Sologne : au mois de mai, il a été nommé au poste de préfet des études de l’Académie Saint-Louis de Chalès, le pensionnat catholique hors contrat financé par le milliardaire Pierre-Édouard Stérin, et réservé aux garçons, qui a ouvert ses portes en cette rentrée 2025.

Sur le site de l’établissement, la charte de « l’éducation intégrale », issue du réseau Saint-Joseph Éducation, donne à lire le projet en ces termes : « Chaque enfant reçoit sa dignité de Dieu. Notre ambition procède d’un regard qui vise pour lui le meilleur, la sainteté. » Le texte fait écho au projet des écoles Excellence Ruralités.

Dans ces dernières, les professeurs sont intronisés en tant que « professeurs-éducateurs » qui accompagnent « toute la personne » de l’élève : « Corps, intelligence, volonté, sensibilité ». Ils ne disposent pas d’un diplôme d’État d’éducateur, mais ils sont en contact permanent avec les élèves, ils déjeunent avec eux, et jouent avec eux dans la cour de récréation. « Il semble que cet intitulé d’enseignant-éducateur surfe sur la confusion avec un titre qui n’existe pas réellement, pointe une assistante sociale. Un éducateur est un professionnel qualifié, qui met en place un accompagnement individualisé. »

Autre inclinaison conservatrice : d’après les informations de Basta!, l’éducation à la sexualité, dont les trois séances annuelles ne sont pas obligatoires dans les écoles privées hors contrat, était assurée, en 2021 au moins, au Cours Clovis, par une enseignante formée à la méthode TeenStar. Il s’agit d’un programme d’éducation sexuelle d’inspiration catholique, dont la version originelle venue des États-Unis prône notamment l’abstinence avant le mariage.

En Europe, TeenStar est sponsorisée par une fondation allemande, Demo für Alle (traduction allemande de "Manif pour tous"), citée parmi les financeurs de mouvements anti-genre dans le dernier rapport du Forum parlementaire européen sur les droits sexuels et reproductifs (EPF).

Autrement dit, cette fondation fait partie des acteurs opposés aux droits sexuels et reproductifs tout comme à ceux des personnes LGBT+, qui dénoncent tour à tour le « wokisme » ou « la théorie du genre ».

« Enseigner la méthode TeenStar à des adolescents me semble tout à fait inquiétant », insiste Arnaud Holzmann. L’enseignant s’est spécialisé voilà une poignée d’années dans la formation à l’éducation à la vie sexuelle et affective auprès de l’académie de Nancy-Metz. « Il s’agit de transmettre une vision très traditionaliste et conservatrice des relations sexuelles. Elles sont présentées uniquement sous le prisme de la reproduction et dans le cadre du couple hétérosexuel dans le but de fonder une famille. Il y est question de “don de la vie”, de “périodes fertiles”, mais jamais de “plaisir” », analyse-t-il.

Un aspect missionnaire

De son côté, Jean-Baptiste Nouailhac, le fondateur d’Excellence Ruralités, assure que « la méthode Teenstar n’est plus appliquée dans [ses] établissements depuis six ans ». Si depuis 2019, rien n’a été mis en place concernant l’éducation à la sexualité, c’est désormais « la méthode Lift » créée en 2024 qui assure les formations via des intervenants recommandés par Lift et envoyés au sein de l’école « trois fois dans l’année », indique-t-il.

Lift est une société qui « construit, développe et distribue des programmes de formations et des outils éducatifs en ligne », principalement « axés sur l’éducation à la vie affective, relationnelle et sexuelle et sur le développement de soi pour les adolescents ». D’après un document que Basta! s’est procuré, en octobre 2024, la société de Pierre-Édouard Stérin, Otium Impact France (renommée Odyssée Impact cette année), a investi dans Lift.

« Otium Impact est minoritaire », affirme l’entreprise auprès de Basta!, précisant que son « indépendance pédagogique » est « complète » et même « garantie contractuellement », et que si Lift échange avec le réseau Excellence Ruralités depuis plusieurs semaines autour d’interventions pour l’année à venir, « rien n’est finalisé » à ce stade.

Avant de lancer Lift, Lauren Onthank, sa cofondatrice, a été une membre active de l’association We Are Lovers durant cinq années. Se présentant comme apolitique et aconfessionnelle, We Are Lovers jouit de partenariats ultraconservateurs. Elle compte parmi ses soutiens la catholique Fondation Sainte-Geneviève, et intervient au sein de plusieurs congrès d’associations catholiques pour expliquer qu’il ne faut pas séparer l’amour de la sexualité – en témoigne un documentaire produit par l’association, dans lequel intervient notamment Thérèse Hargot, une sexologue, dont la figure a émergé au moment de la Manif pour tous. Questionné sur cet investissement, Odyssée impact précise que « cet accompagnement s’inscrit pleinement dans [une] volonté de soutenir la société civile, dans toute sa diversité, en aidant des associations ou des entreprises qui oeuvrent avec sérieux et éthiques sur des sujets essentiels. »

Ce qui fait dire à Paul Devin que la pédagogie inculquée dans les écoles d’Excellence Ruralités s’inscrit dans une mission plus large : « Nous connaissions déjà les tentatives d’une droite ultraconservatrice de renouer avec les milieux populaires, l’aspect missionnaire est une dimension nouvelle : la volonté d’endoctrinement idéologique d’extrême droite dès le plus jeune âge. » Au-delà de l’excellence promise par les vidéos publicitaires, il faut que les parents d’élèves désirant y inscrire leurs enfants sachent de quoi il en retourne.

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