Transformer le travail - page 5

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DébatsChronique

Le procès de France Télécom, déjà « une victoire contre la banalisation des violences managériales »

Le procès des anciens dirigeants de France Télécom touche à sa fin. Pour en rendre compte, Basta! et « La petite boîte à outils » de l’Union syndicale Solidaires ont publié des récits d’audience écrits par des chercheurs, écrivains, syndicalistes et dessinateurs. Le 3 juillet dernier, c’est Laurent Vogel qui était au tribunal. Juriste, chercheur dans le domaine des conditions de travail, de la santé et de la sécurité à l’Institut syndical européen, il a écouté la plaidoirie de l’avocate de la famille de Rémy Louvradoux, qui s’est immolé par le feu devant un site de France-Telecom à Bordeaux, le 26 avril 2011.

Par Laurent Vogel

AlternativesTravailler autrement

En Grèce, dans une usine autogérée, le travail devient un « lieu de solidarité et de liberté »

Ils ont repris leur usine en faillite suite à la crise financière, réorienté la production, plus « écologique », sauvegardé une vingtaine d’emplois, créé un réseau de distribution pour vendre leurs produits. Et décliné concrètement le credo « Occuper, résister, produire ». Peu soutenus par le gouvernement de gauche, qui vient d’être battu aux élections législatives, les ouvriers grecs de l’usine Vio Me, à Thessalonique, ne sont pas au bout de leur peine. Reportage.

Par Andrea Fuori, Raphaël Goument

DébatsChronique

Procès du harcèlement moral à France Télécom : « Pour les prévenus, une seule certitude, ils ont fait le job ! »

Jusqu’au 11 juillet, se tient à Paris le procès d’anciens hauts dirigeants de la multinationale France Télécom, devenue Orange, accusés de harcèlement moral par une centaine de parties civiles. Pour rendre compte de ce procès exceptionnel, Basta! et « La petite boîte à outils » de l’Union syndicale Solidaires vous proposent un suivi régulier des audiences par des chercheurs, écrivains, syndicalistes et dessinateurs. Aujourd’hui, Annie Thébaud-Mony, sociologue, directrice de recherche honoraire Inserm, livres ses impressions d’audience.

Par Annie Thébaud-Mony

SociétéTravail

« Au procès de France Télécom, nous avons affaire à des serials harceleurs »

Basta! et Radio Parleur ont consacré une émission spéciale au procès des anciens dirigeants de France Télécom, pour harcèlement moral, qui s’est ouvert le 6 mai et se poursuit jusqu’au 12 juillet. Exceptionnel par sa durée, près de deux mois, ce procès l’est aussi sur le fond : c’est la première fois que la « maltraitance organisationnelle » au travail passe devant la justice pénale. Les rédactions de Radio Parleur et de Basta! se sont réunies pour plonger au cœur de cette affaire lors d’une émission à écouter ici.

Par Romane Salahun

Alternatives

« Ce n’est pas parce qu’on donne un CDI à une personne que tout est réglé » : quel bilan pour Territoires zéro chômeurs

Pas facile de lutter autrement contre le chômage de longue durée. Dans la banlieue de Caen, à Colombelles, le projet Territoire zéro chômeurs lancé en 2016, que nous suivons depuis deux ans et demi, a vécu une première grosse crise de croissance : relations tendues entre salariés et avec la direction, violence, désillusion de certains porteurs de projets, manque de moyens pour bien accompagner les salariés... Malgré tout, l’association continue de lutter pour soutenir ses ex-chômeurs de longue durée, sur le chemin d’un nouvel emploi.

Par Simon Gouin (Grand Format)

DébatsChronique

France Télécom : « Ce procès est celui de l’impatience et de l’appétit des actionnaires »

En ce moment, et jusqu’au 12 juillet, se tient à Paris le procès d’anciens hauts dirigeants de la multinationale France Télécom, devenue Orange, accusés de harcèlement moral par une centaine de parties civiles. Pour rendre compte de ce procès exceptionnel, Basta! et « la petite boîte à outils » de l’union syndicale Solidaires vous proposent un suivi régulier des audiences par des chercheurs, écrivains, syndicalistes et dessinateurs. Aujourd’hui, impressions d’audience de Marie-Anne Dujarier, sociologue du travail, qui a assisté au procès vendredi 10 avril.

Par Marie-Anne Dujarier

DébatsChronique

« A France Télécom, des personnes ont choisi de se taire définitivement, ce sont d’elles que l’on parle, encore »

En ce moment, et jusqu’au 12 juillet, se tient à Paris le procès d’anciens hauts dirigeants de la multinationale France Télécom, devenue Orange, accusés de harcèlement moral par une centaine de parties civiles. Pour rendre compte de ce procès exceptionnel, Basta! et « la petite boîte à outils » de l’union syndicale Solidaires vous proposent un suivi régulier des audiences par des chercheurs, écrivains, syndicalistes et dessinateurs. Aujourd’hui, impressions d’audience de Patrice Bride, membre de la coopérative Dire Le Travail qui a assisté au procès jeudi 9 mai.

Par Patrice Bide

DébatsChronique

Le procès d’un « management toxique et autoritaire » : les dirigeants de France Télécom face à leurs salariés

En ce moment, et jusqu’au 12 juillet, se tient à Paris le procès d’anciens hauts dirigeants de la multinationale France Télécom, devenue Orange, accusés de harcèlement moral par une centaine de parties civiles. Pour rendre compte de ce procès exceptionnel, Basta! et « la petite boîte à outils » de l’union syndicale Solidaires vous proposent un suivi régulier des audiences par des chercheurs, écrivains, syndicalistes et dessinateurs. Aujourd’hui, impressions d’audience de Thomas Coutrot, économiste et membre d’Attac, avec les illustrations de la dessinatrice de presse Claire Robert.

Par Claire Robert, Thomas Coutrot

SociétéTravail

France Télécom : le procès sans précédent d’un management déshumanisé soumis aux marchés financiers

Un procès exceptionnel s’ouvre ce 6 mai : celui de trois anciens hauts dirigeants de la multinationale France Télécom, devenue Orange. Ils sont accusés de harcèlement moral par une centaine de parties civiles. Les audiences vont durer deux mois. Entre 2007 et 2009, les personnels de France Télécom/Orange ont été soumis à des « réorganisations désordonnées », à des « incitations répétées au départ », à des « mobilités géographiques forcées » ou à des « manœuvres d’intimidations », ayant pour principal but de pousser vers la sortie 22 000 salariés. Ce « management par le stress » a eu pour effet de provoquer un profond mal-être social, se traduisant notamment par des dépressions et des suicides.

Par Ivan du Roy